jeudi 26 novembre 2009

Top 3 des trucs moches (et surutilisés) à dire pour consoler quelqu'un :


  1. C'est la vie.
  2. Le temps arrange bien les choses.
  3. Rien n'arrive pour rien.


Top 3 des pensées automatiques perçues dans le cerveau des gens après avoir reçu l'une ou l'autre (ou les 3 en même temps) de ces phrases frustrantes :


  1. Ah oui, c'est la vie, ça? Elle est nulle, la vie, alors. Fait chier, cette vie.
  2. Temps de PUTE. Il n'a aucune pitié, et prend bien son temps, le temps. (Personnellement, je la dis souvent, celle-là.)
  3. Dans le vif du chagrin, comme ça, là, c'est dur de trouver une raison à tant de souffrance, et d'y croire, et de l'accepter. (Et même après, parfois, on n'en trouve aucune.)


Étant moi-même une de ces filles que l'on doit souvent réconforter, je dois avouer ne pas avoir trouvé la formule magique à réciter aux coeurs blessés. Mais il existe une alternative miracle : l'écoute. Et si l'âme froissée n'a rien à dire, il y a aussi la 2e meilleure solution : la présence. Être là, juste ça. Tout près, ou au bout du fil, ou devant l'écran d'ordi.

mardi 24 novembre 2009




Mes chats ont une mauvaise influence sur moi. Je dors tellement. Le dimanche, jour mortel et ennuyant s'il en est un, je réussis à égaler leurs seize heures quotidiennes réglementaires. Pas étonnant que ma vie ait aucun ou si peu d'éclat.

Paraît que je dois faire des efforts, provoquer des nouvelles rencontres... Je fais tout ça, pourtant. Je ne m'enferme pas chez moi. Ce n'est pas de ma faute si je renonce parce que tout me demande trop d'efforts et que le nouveau monde ne m'accorde pas d'intérêt significatif (En fait, si, je suis à blâmer pour le premier énoncé et j'exagère et/ou suppose bien des choses dans le second). Mais j'imagine que quand même écrire ne me dit plus grand chose, je ne dois pas avoir une tronche bien invitante.

J'ai l'humeur dépressive, qu'il dit. Grande révélation. Vous avez raison de me fuir, alors. Partez tous avant que mon mal ne vous rattrape. J'ai connu des maladies avec lesquelles on s'accommode davantage. La mononucléose, par exemple. M'enfin.

C'est fou ce que je suis d'aucun intérêt, vraiment.







vendredi 13 novembre 2009






Entendu dans la rue :


«Y'en a qui se croient immortels, hen... C'est pour ça que ça existe encore, les guerres.»




Hum. C'est une bien belle théorie ça, madame. Maintenant, que pensez-vous de la crise économique?...







mercredi 11 novembre 2009




Faut comprendre. Cet endroit, je l'exècre. Je veux le renier, ne prendre que ce qui me convient et oublier le reste. Je garde donc quelques personnes, une maison (ou deux ou trois, parce que celles-là m'ont vue grandir aussi), un parc, un pub, un appartement, un café étudiant et des locaux d'une asso étudiante dans une petite petite université, certains chiens et chats, moins de cinq restos, une boutique ou deux pas plus, une piste cyclable, un trajet de marche en pleine ville.

Mais je suis bien obligée d'y retourner et de croiser le reste. Parce qu'il y a des événements et des gens, encore. Seulement, ça fait mal d'y remettre les pieds. Physiquement mal. Et mal en dedans. Y'a un recul automatique qui se fait dans mon corps quand je débarque de l'autobus ou de la voiture. Mes pas ne veulent pas autant que ma tête. Le problème c'est que quand j'y suis, j'ai si peur du reste que je préfère m'enfermer dans la maison. Ne pas dépasser le terrain. Je n'accepte de déchirer ma bulle que pour les éléments énumérés ci-haut, et même encore, à certaines occasions je m'empêche de franchir mon mur transparent.

Parce que ce n'est plus pareil. Et ce ne sera plus jamais la même chose. Et ça me déçoit trop. Toi t'es plus là. Et lui non plus. Elle vit en appart avec un chat qui ne m'aime pas. Et elle, elle a sa petite maison, son fiancé, leur chien, leurs chats et l'enfant qui s'en vient. Et l'autre est repartie, puis le trajet de marche est nul sans elle. Je n'ai plus de repères, quand j'y retourne, et moi je perds tout ce qui se passe autour de moi. Je tourne le dos à ce qui prétend être ce qui a déjà été, et j'en suis consciente. Je n'y peux rien, c'est comme ça. Comme la vie qui va. Foutue vie qui ne nous demande pas notre avis.

Y'a que la maison qui ne change pas, pas vraiment. J'y retrouve ses principaux occupants à chaque fois, et à d'autres y'a quelques membres qui s'ajoutent, parfois à tour de rôle. Ça me va. On n'a pas trop déplacé les trucs laissés dans mon ancienne chambre. Elle me semble inanimée, maintenant. Un peu normal, faut croire. La télé du den est maintenant beaucoup trop grande pour la grosseur de la pièce, selon moi, mais je ne l'écoute pas assez pour m'en plaindre vraiment. Et la terrasse me plaira toujours, sûrement.

En fait, ce qui revient tout le temps quand je vais là-bas, c'est mon mal. Ma nostalgie qui déborde. Je peux pas croire qu'on s'est tous éparpillé comme ça. Fuck les promesses, hen. Parce qu'elles ne se tiennent pas.






mardi 3 novembre 2009





You know, when you get down


to just about everything



and think,



the ONLY


question remaining is :


"Why'd you do it?"



And the truth is,



most of the time,


I don't have an answer for that (question).