dimanche 28 février 2010




Je préfère les achats impulsifs aux achats réfléchis. Parce que si j'y pense trop, et que je finis par en venir à bout avec la transaction, eh bien après coup je regrette presque. Alors que quand je réponds à mes coups de coeur sur-le-champ, je sens une fierté me gagner pour avoir su me faire plaisir. On se fait beaucoup trop chier ailleurs dans cette vie pour se refuser un tel bonheur superficiel qu'est celui de dépenser pour posséder un article quelconque.

Maintenant, ma situation étant ce qu'elle est, je n'ai pas tout ce dont j'ai envie. Je suis déjà assez chanceuse d'avoir ce dont j'ai besoin, et déjà là ce constat devrait faire taire l'éternelle insatisfaite qui mendit en moi. Ces jours-ci, je rêve de chaussures. Des chaussures de toutes sortes. De souliers, et de godasses. De ballerines et d'espadrilles funky. Je ne suis pas une fille à marques, je n'aime habituellement pas leurs logos criards. Mais là, je veux ma paire de Converse. Les verts. Ce modèle-là. Ensuite, je vais me dénicher des souliers mauves. Et tenter de remplacer mes ballerines noires pleines de trous. J'irai peut-être voir du côté de chez Gravis ou de Keds, ils font des trucs sympas. Ou bien je vais peut-être encore me ramasser chez Ardène à me choisir 5 paires pour 10$... Je vais essayer d'éviter Little Burgundy, parce que c'est le magasin et mon budget au complet qui risquent d'y passer.

Ah la la, être femme, et avoir un petit quelque chose pour les souliers... Et je ne vous parle même pas du dilemne quotidien qu'est celui d'agencer lesdits souliers avec les vêtements! En ce qui me concerne, ce dilemne se multiplie jusqu'aux accessoires et au sac. Mais j'adoooooore créer mes kits! Il faut bien que je sois femme à quelque part!










vendredi 19 février 2010





Pour le rêve.
Le divertissement.
Pour l'échappatoire.
Pour la chance de souffler un peu, ailleurs que dans mon propre nombril.
Voilà.
Pour ça.
Pour tout ça.






mardi 16 février 2010





Je n'ai pas envie de parler, ce soir. Je trouve ça lourd. Ouvrir la bouche me pèse. Ça m'arrive assez régulièrement, remarquez.

(...)

Penser.
Formuler.
Articuler.
Partager.

(...)

Tant d'énergie gaspillée pour si peu, que je me dis. Quelle galère, vraiment. Le résultat est trop souvent décevant. Parce que je ne sais pas comment le dire. Il n'y a rien que je sache comment dire. Comment vraiment le dire, de la façon la plus sincère, la plus authentique, la plus claire et la plus concise qui soit. Mais ça n'existe pas. Il y aura toujours des malentendus. Et tant mieux pour ceux qui font de leur vie un énorme, un gigantesque malentendu. Et pour ceux qui se nourrissent de malentendus et en bourrent leur existence.

Je n'ai pas envie de parler, ce soir. C'est dans ces moments que j'apprécie le plus n'avoir pour colocs que deux minets qui ne posent pas de questions. J'écoute alors du old school Tom Petty - son premier album solo, Full Moon Fever - à presque tue-tête et je me dis que, tout ce temps, c'était peut-être bien lui qui avait raison. Ou qui savait comment le dire, du moins.

«Oh yeah I'm alright I just feel a
little lonely tonight
I'm okay, most of the time
I just feel a little lonely tonight»

- Tom Petty, The Apartment Song




C'est aussi simple et quétaine que ça.




jeudi 11 février 2010

mercredi 10 février 2010






J'utilise cette plateforme pour publiciser Le monde du livre pour Haïti, une activité pour laquelle la librairie Vaugeois, où je travaille, agit en tant que partenaire. J'ai donc le plaisir de vous inviter à une soirée-bénéfice en partenariat avec Le Plan Nagua pour venir en aide aux haïtiens. Le tout se déroulera ce jeudi 11 février à compter de 17h au StudioP, situé au 280 rue St-Joseph. L'entrée est gratuite et tous les dons et profits du bar seront versés à Plan Nagua. L'animation de la soirée sera assurée par Alix Renaud et le déroulement comprendra un partage de topos de Francine Barbeau (de Plan Nagua) et Adrien Chavannes (président de l'Association haïtienne de Québec), suivi d'un hommage à la littérature et à la culture haïtiennes (lectures, témoignages, vidéos, musique, exposition de photographies...). Joignez-vous à nous pour une soirée pleine de partages et de découvertes!






jeudi 4 février 2010





J'attends un monde où les mots «Pour être loin de toi» ne pourraient être qu'un compliment. Prononcés avec douleur, le regard dur, les yeux sans pitié, le point de non-retour bien établi, MAIS : la flatterie, toujours, dans le ton de voix.

Fuis. Fuis, et retourne à tes racines, tout le temps. Rejoins les autres. Parce que j'espère encore l'époque où s'éloigner égalerait le progrès. Et regarder en avant. Voir un soleil se coucher à l'horizon et être optimiste face à celui qui se lèvera dans quelques heures.

Je ne suis pas comme ça, moi. Je n'y arrive pas si aisément. Je rêve d'un esprit qui m'apprendrait le détachement, et la coordination de mes sens à tout ce qui m'entoure. Pour ne pas trop jurer dans le décor, sans toutefois m'y fondre.

J'ai perdu le fil. Les attentes m'ont engloutie. Je n'y pouvais rien; le chemin, encore une fois, s'annonçait trop aride. Je crains l'endroit où me mouvoir me serait impossible. L'immobilité me mènerait à ma perte. Il n'y aurait plus rien à dire, à faire.

Arrête. Laisse-moi continuer ailleurs. Et prendre des clichés de tout ce qui n'est pas toi. Respirer plus loin que ta mort, revisiter le romantisme, ne plus connaître ta peau. Oublier que tu m'as touchée.







lundi 1 février 2010

Parce que ça fait un an et quelques jours que j'ai pris la décision d'être seule, et parce que cette chanson de Regina Spektor me rappelle toujours l'ami, la voici :

Samson

You are my sweetest downfall
I loved you first, I loved you first
Beneath the sheets of paper lies my truth
I have to go, I have to go
Your hair was long when we first met

Samson went back to bed
Not much hair left on his head
He ate a slice of wonder bread and went right back to bed
And history books forgot about us and the bible didn't mention us
And the bible didn't mention us, not even once

You are my sweetest downfall
I loved you first, I loved you first
Beneath the stars came fallin' on our heads
But they're just old light, they're just old light
Your hair was long when we first met

Samson came to my bed
Told me that my hair was red
Told me I was beautiful and came into my bed
Oh I cut his hair myself one night
A pair of dull scissors in the yellow light
And he told me that I'd done alright
And kissed me 'til the mornin' light, the mornin' light
And he kissed me 'til the mornin' light

Samson went back to bed
Not much hair left on his head
Ate a slice of wonderbread and went right back to bed
Oh, we couldn't bring the columns down
Yeah we couldn't destroy a single one
And history books forgot about us
And the bible didn't mention us, not even once

You are my sweetest downfall
I loved you first


Samson, Regina Spektor