lundi 30 août 2010





Dans l'échelle de «pus capable», qui s'étend de 0 à 10, je viens pas mal d'atteindre le 72,3. J'en ai plein le casse. J'suis écoeurée. J'en peux pus. J'ai pus de ressort, pus aucune réserve. J'suis pas équipée pour ça. Et j'ajoute ici tous les autres dérivés du genre. Fait que excuse-moi si j'suis pas digne du nom d'amie.

Comme toutes les autres fois, je vais continuer pareil. J'abandonne peut-être bien des choses, mais pas le monde. Tu m'exaspères, tu me mets à bout, mais ça va aller. On va survivre, hen. On va survivre.






mercredi 25 août 2010

°° Entendu dans l'autobus aujourd'hui °°


Une petite fille d'environ 7 ans dit à une autre, un peu plus jeune :

- Ah! C'est mon école. C'est là que je travaille.



Cute, non?

mardi 24 août 2010





On se fout pas mal souvent de mon opinion dans les affaires de coeur. De ce que j'aimerais, moi, ou de ce que je ferais dans une situation particulière. On ne me demande rien, même. Ou bien on ne m'écoute pas. Ou encore, on ne tient pas compte de ce que j'ai à dire. Frustrant, à la fin. Vient alors un moment où je ne peux pas m'empêcher de me plaindre.

J'ai un aveu à te faire. Je t'ai trouvé beau dès la première fois que je t'ai vu. C'était au Café Babylone. J'étais installée tout au fond, sur l'estrade. Notre groupe était attablé autour de la grande table ronde. J'avais une bonne vue sur la place en entier. Toi, tu venais d'entrer et tu jetais un coup d'oeil à l'endroit, probablement à la recherche de visages familiers. Tu as continué à avancer, as enlevé tes écouteurs, toujours en quête. Et je me souviens m'être dit à moi-même : «Ouh, il est beau celui-là... J'espère qu'il est ici pour le 5 à 7, j'aurai peut-être l'occasion de lui parler!». La chance, le hasard ou juste la vie a fait que c'était le cas. On t'a reconnu et tu t'es joint à nous. On nous a présentés, et c'est seulement à ce moment-là que j'ai réalisé que je te connaissais déjà de nom. Tu vois, j'étais déstabilisée, sous le charme, dès le départ. Je t'ai écouté, tout le peu de temps que tu es resté. Je trouvais que tu me regardais beaucoup, avec tes grands yeux foncés, mais c'est peut-être juste que tu aimes observer les gens. Tes cheveux tout ébouriffés m'amusaient et le timbre de ta voix m'intriguait. Je sais maintenant que je ne l'oublierai pas. Je n'ai qu'à me concentrer, juste un peu, pour le réentendre à nouveau.

Nous ne nous sommes revus que deux mois plus tard. Je portais une petite robe peut-être un peu trop intense pour l'événement. Je ne l'avais même pas choisie pour toi. Et je l'avoue, c'est en te revoyant que je me suis rappelée que tu existais. Mais quelques semaines plus tard, après un tête-à-tête impromptu autour d'un verre (ok, plusieurs verres), j'aurais dû me douter que j'étais un peu foutue. Que tu allais m'occuper l'esprit comme rarement un mec m'accapare. En fait, non, c'est très facile pour qu'un gars me talonne les idées. Ça m'arrive régulièrement. Ce qui est plus exceptionnel, c'est mon niveau d'attachement. Et toi, sans rien demander, tu m'as eue. Même que ce n'était pas le bon moment. J'ai été déjouée par ta gentillesse, je crois. Et puis je te trouvais drôle, dans tes messages. Tu m'as bien fait me marrer.

Mais bien sûr, ce n'était pas fait pour durer. Même pas fait pour commencer, à la base. Et je considère que c'est la plus dure ironie de la vie, que je ne veule m'engager qu'avec le seul homme qui ne le souhaite pas. Tu ne veux rien de moi. Et c'est moche. J'avais même un argumentaire, tu sais? Un argumentaire, for crying out loud! Cinq exemples (et je cherchais encore) de couples qui ont osé démarrer malgré la rupture récente d'une des deux parties, et qui durent encore! Oui, je me trouve un peu pathétique. Voire assez, même trop. Je voulais prouver mon point. Mais il n'y a pas de point à défendre si je suis la seule à avoir envie d'envisager quelque chose pour nous deux.

J'aurais aimé te plaire, te jeter à terre, te rendre fou. J'aurais aimé que tu te défasses d'elle et que tu sois capable de la laisser derrière, aussi extraordinaire soit-elle. Meh. Et là en plus, je dois me passer de toi, question de s'assurer que je ne m'attache pas davantage? Foutaises! Je pourrais te bâtir un argumentaire là-dessus aussi. Sur «Comment Sylvianne continue de fréquenter les hommes dont elle tombe amoureuse ou presque, même si ce n'est pas réciproque». Mes exemples sont déjà prêts.

De toute façon... Tu t'assumes, n'est-ce pas? Moi aussi.





mardi 17 août 2010



I'm a fish walking on dry land.
A fish, stumbling and reaching for air.
'Fish who never liked the taste of water.

I'm a fish who never learned how to swim.
A fish who used fear as an excuse for never trying.
'Fish who doesn't believe in such places called home.

I'm a fish, the worst kind of all.
A fish that doesn't get caught, yet eats everything.
'Fish who flies the scene and leaves no proof behind.

I'm a fish cheating through each of its scales.
A fish who doesn't care and never will, except for air.
'Fish who likes to play dress up, pretend, fake and make believe.

I'm a fish.
A fish in a dress.
'Fish with two or three sorrows running down its spine.





lundi 16 août 2010




On m'a mise dans un bloc et tenue occupée pendant quelques jours. Maintenant je dois me rappeler que tu ne veux pas de moi comme ça. Comme je serais prête à me donner. Je me recogne donc contre le même mur après un bel élan de distractions. J'ai réussi à décoller, mais pas à m'éloigner complètement. J'atterris au même point et tout me revient, le début, l'aboutissement. L'attente, les questions. Les mots, l'espoir. Rien. On repart.

Toi et moi, c'était avant la canicule. Avant l'air lourd, le ralentissement général, la confusion du soleil. Je n'ai pas eu le temps, n'ai pas pris la peine, de mémoriser tout ce qui s'est dit, tout ce qui a mené à. J'avoue qu'il était assez prétentieux de ma part de croire que j'aurais pu te faire vivre paisiblement avec ces années côte-à-côte, celles avant et celles à venir. J'avoue que je le voulais beaucoup trop pour que ça arrive. Toi et moi. Juste toi. Te voir.

Je regarde mon mur et je n'ai pas envie de recommencer. Rencontrer, faire connaissance, se rendre compte que, attendre espérer douter questionner rêver attendre espérer douter questionner rêver attendre espérer douter questionner rêver. Et se faire prendre? Mais vraiment prendre? Ah! Je préfère pas.

Je reconstruis ton visage. Il aura beaucoup changé, d'ici à ce que je te revois. Je veux oublier tes grands yeux. Ceux qui me regardaient au-dessus de ton verre. Le reste, je le garde.






lundi 9 août 2010




Les aventures de Lorraine l'araignée




- Le dimanche 4 juillet 2010

Lorraine l'araignée, on ne sait trop d'où elle sort, vient de spotter Mathilde la jardinière sur un beau balcon relativement propre. Elle décide d'en faire son nouveau logis.

- Le lundi 5 juillet 2010

Lorraine a terminé sa toile. Elle a tissé et tissé pendant des heures. Elle est très fière du résultat. Elle pourra désormais installer son gros cul au centre et attendre que des insectes se prennent dans les fils de son logis.

- Le lundi 12 juillet 2010

Lorraine est immobile au milieu de sa toile. Elle se félicite d'avoir construit son logis à cette hauteur, surtout quand elle voit l'humaine défaire à répétition les habitations de ses deux ou trois voisines, trop bêtes pour avoir pensé à se localiser dans un endroit inatteignable.

- Le vendredi 16 juillet 2010

Un insecte vient de se prendre dans la toile de Lorraine. Celle-ci accourt et, en moins d'une seconde, l'attrape et le gobe. Elle se faufile à nouveau jusqu'au centre. C'est l'heure du roupillon.

- Le mardi 27 juillet 2010

Lorraine se moque méchamment de sa voisine, la dernière à être encore dans les parages, tandis que celle-ci tisse sa dixième toile en moins de deux semaines. «Plus haut, espèce d'idiote!», pense Lorraine. Mais elle ne se donne pas la peine d'énoncer tout haut ses conseils. La crétine apprendra bien d'elle-même, sinon elle demeurera crétine, voilà tout.

- Le samedi 31 juillet 2010

Lorraine est nulle part. Peut-être s'est-elle cachée d'un prédateur quelconque? Se pourrait-il qu'elle ait quitté sa toile, pourtant si bien ficelée et parfaitement située? Étrange.

- Le mercredi 4 août 2010

Aucune trace de Lorraine. Se serait-elle fait kidnapper?

- Le lundi 9 août 2010

Lorraine est revenue. Elle refuse de dire où elle était passée. Elle semble avoir engraissée. Son derrière brun noir est enflé. Ses pattes la font peut-être souffrir. Lorraine n'a pas bonne mine.






dimanche 8 août 2010




Ma liste d'épicerie du mois :


J'aime

  • la maison de ma grand-mère. En fait, elle l'a vendue il n'y a pas si longtemps, mais pour moi, ça reste la maison de Granny. Dans ma tête, je vais y retourner au prochain souper de famille. Cette demeure représente 25 temps des Fêtes, des centaines de repas en gang, des jours d'été, des épluchettes de blés d'inde, des rassemblements pour ramasser les feuilles l'automne, des parties de cache-cache, des soirées près du feu, des nuits à dormir au moins trois par chambre, et bien d'autres moments encore. Maintenant, une autre famille en a pris possession et y fera ses petits. Je me demande si elle est aussi nombreuse et aussi chouette que la mienne, et si ses membres se battent eux aussi pour avoir la «sauce louche» ou le dernier morceau de tarte aux cerises, s'ils jouent au Scrabble ou au Rummy avant de se quitter, s'ils vont accueillir en ces murs une lignée de chiens, s'ils débutent leurs journées dans le solarium, et s'ils désignent les lieux comme étant le «Kate's Bed and Breakfast»...
  • faire des rotations. Du genre, mettre les ustensiles fraîchement lavés sous ceux qui reposent déjà dans le tiroir pour m'assurer de prendre ceux qui n'ont pas été utilisés la dernière fois. Même chose avec les assiettes, et les bols, et les serviettes... Petite, c'était parce que je ne voulais pas que certains objets se sentent «délaissés». J'avoue ne plus savoir pourquoi je fais ça aujourd'hui. Je le fais de moins en moins aussi;
  • admirer les toiles d'araignées réussies. Vous savez, celles qui sont bien tissées et tout. C'est impressionnant;
  • faire sécher mes draps et mes serviettes à l'extérieur. Je me sens bien de savoir que j'économise un peu d'énergie et que je laisse le vent et le soleil se rendre utiles;
  • les boissons gazeuses. Malheureusement. Il fut un temps où j'avais pratiquement cessé de consommer ces breuvages, mais le vice m'a rattrapée;
  • The Suburbs, le nouvel album d'Arcade Fire. Je l'écoute en boucle depuis une semaine. Cet album est si bon. Je veux marier cet album. Je veux qu'il me fasse des enfants. Oh oui. Trop. Tellement;
  • La Cuisine. Cet endroit, où l'on peut manger, boire et jouer au Nintendo, est tellement cool! Kitsch à souhait, le décor rappelle celui d'une cuisine (tiens donc!) assez rétro. C'est sympathique, abordable, et on y sert la bière dans des pichets qui sont en fait des arrosoirs!
  • les transports en commun. Pour plein de raisons évidentes;
  • le thème musical de la série québécoise culte Chambres en ville. Je trouve que de nos jours, on sous-estime beaucoup trop la flûte de pan, jusqu'à l'oublier, même. C'est dommage;
  • ne pas ouvrir mon tiroir à bas de tout l'été. Ne pas avoir à en laver aussi;
  • le film Memento, de Christopher Nolan. Brillant. Dire qu'on a attendu plus d'un avant de le regarder...
  • les boutiques Jupon Pressé et (Feu) Rose Bouton, sur la rue St-Jean à Québec;
  • regarder des vidéos de la vieille folle à l'opossum.




Je n'aime pas

  • les soutien-gorge trop apparents. Genre sous un chandail transparent, ou noir sous un gilet blanc, ou portés avec une camisole sans dos ou au décolleté plongeant dans le dos, ou des bretelles standard avec un licou... Il y a des trucs qui sont faits pour être porter avec rien dessous, ou avec un soutien-gorge aux bretelles interchangeables, ou avec un support alternatif. On est en 2010, mesdames, profitez de ce que la technologie et l'ingéniosité des chercheurs dans le domaine du sein ont créé pour nous;
  • les transports en commun. Pour d'autres raisons, elles aussi évidentes;
  • mes jambes. La peau sur mes jambes. Mes cicatrices, mes rougeurs, ce qui fait que mes jambes sont si marquées. Je vais m'arracher la peau et m'en greffer une autre. Quitte à me brûler pour justifier l'opération;
  • l'oubli récurrent de recharger le cellulaire. Pas le mien, on s'entend, je refuse de posséder une de ces choses. Mais je me dis qu'il y a une utilité à ces engins, soit de pouvoir rejoindre les gens en tout temps. Cette utilité se voit nier sa propre existence si ledit cellulaire n'est pas rechargé. Et ça m'écoeure quand on ne peut pas arriver à contacter quelqu'un pour cette raison (bonjour ma soeur!);
  • les désirs parallèles;
  • me sentir désoeuvrée;
  • être celle qui achale toujours les autres pour partager un peu de leur temps.






vendredi 6 août 2010





Un homme, une femme. Ils s'aiment. Lui veut des enfants, elle préfère s'en passer. C'est un exemple de «désirs parallèles» (en fait, je viens de trouver cette appellation aujourd'hui, en jasant avec MHV). Mais il y en a un tas d'autres : la femme veut une union libre, l'homme refuse. Une autre ne peut vivre sans sa mère habitant au-dessus d'elle, bien collée dans son plafond, alors que son conjoint n'endure pas belle-maman. Elle veut se marier, lui pas. La femme ne veut plus continuer, mais l'homme ne veut pas se séparer. Et après la rupture, elle veut garder le contact, lui couper les ponts. C'est toujours comme ça, et pas seulement au sein d'un couple : nos désirs font obstacle à ceux de l'autre. Ils ne se rejoignent pas. Ne se rejoindront jamais. Ils cheminent sur des voies parallèles.

Revenons à l'exemple des enfants. Comment faire un compromis? Il est impossible d'avoir des enfants à moitié! Alors, qui gagne? Lequel doit piler sur son rêve? Qui va passer pour l'égoïste? On en fait, ou non? Quel désir sera satisfait? Et pourquoi? Et puis on ne peut pas «compenser» ce genre de choix, du genre accorder à celui qui a cédé une de ses envies propres. Parce qu'une envie n'en équivaut pas une autre. On ne peut pas «troquer» la progéniture contre la ville de nos rêves, disons. Il me semble qu'aucune solution n'est juste. Les deux ne peuvent être heureux à même dose. Comment fait-on pour entretenir une relation?

Il arrive parfois que l'on croit, à tort, que nos envies ne peuvent nuire à l'autre personne, ou lui être néfastes. Et pourtant... Souvent sans en être conscient, on écrase celui en face de soi à force de ne répondre qu'à ses désirs. Existe-il une façon d'apprendre à devenir plus réceptif à autrui? Mais même en étant ouvert, je persiste à dire que le conflit de valeurs reste inévitable. Ça se retrouve dans tout : le couple, la famille, les religions, la politique, l'éducation... Peut-être que le concept de société relève de l'utopie. Ça expliquerait bien des choses. Peut-être qu'on est fait pour vivre chacun pour soi. Et que la proximité des autres nous a tous leurrés, nous a fait croire que l'on devait s'occuper des uns les autres. À partir de cette constatation-là, on a été foutu, on ne pouvait plus revenir en arrière.

Depuis ce temps-là, on marche main dans la main, chacun vers son point, en parallèle. Sans se rejoindre, jamais. Presque. Ou si peu.



mardi 3 août 2010




Je ne sais pas comment ça fonctionne quand on est dans ta situation, quand on a ton âge, quand on est toi. Je ne sais pas ce qui est bon ou moins bon de faire. Alors il se peut que je fasse des faux pas.

Je précipite tout, donc je vais te faire peur, peut-être. C'est ce que je crains le plus. Ça, ou que tu m'oublies.

David Gray a écrit une très belle chanson que je fredonne chaque fois que mes sentiments, mes impulsions ou mes coups de tête me font agir drôlement et me laissent avec une impression d'avoir gaffé. Alors, c'est comme il dit, le dude :


Please forgive me
If I act a little strange
For I know not what I do
Feels like lightning running through my veins
Everytime I look at you
Everytime I look at you

Help me out here
All my words are falling short
And there's so much I want to say
Want to tell you just how good it feels
When you look at me that way
When you look at me that way

Throw a stone and watch the ripples flow
Moving out across the bay
Like a stone I fall into your eyes
Deep into some mystery
Deep into that mystery

I got half a mind to scream out loud
I got half a mind to die
So I won't ever have to lose you girl
Won't ever have to say goodbye
I won't ever have to lie
Won't ever have to say goodbye

Please forgive me
If I act alittle strange
For I know not what I do
feels like lightning running thru my veins

Everytime I look at you
Everytime I look at you
Everytime I look at you
Everytime I look at you


- Please Forgive Me, David Gray




lundi 2 août 2010





Voir la belle-soeur en uniforme. Elle a l'air de bien faire sa job!
Offrir des bouts de banane au chien Max et constater qu'il salive tant qu'il fait des bulles.
Réaliser qu'on a désormais envie d'être fidèle. Badtripper un peu, se dire que ça peut passer, puis penser «Bah! Le reste est à voir».
Dénicher des bijoux cool faits, entre autres, avec des maisons, des hôtels et des pions du jeu de Monopoly ou des jetons de poker. Se faire offrir un collier et une bague funky par sa mère.
S'empiffrer de chips du Chip Maker.
Passer les dix minutes les plus intenses avec un ami qu'on n'a pas vu depuis au moins trois ans. Ça valait la peine d'attendre juste pour ce court moment débile et le serrer dans ses bras.
Recevoir un hug d'un autre ami qu'on ne voit pas souvent.
Essayer d'expliquer à l'amie qui sont Mononcle Raymond et Matante Fernande (numéro de Jacques et Normand, duo humoristique «mythique» composé de Bernard Fortin et Patrice L'Écuyer), puis abandonner environ au même moment où elle se met à appeler la dernière «Matante Germande».
Assister au show de Collective Soul et se rendre compte qu'on les connaissait plus qu'on ne le croyait.
Regarder un bout de Wall-e en famille, même si on est tous âgé de 21 ans et plus.
Boire son premier cappuccino glacé du Tim de la saison.
Trouver les monstres qui se cachent dans les nuages sur le chemin du retour.

***

D'autres bonnes raisons d'y être allée.