dimanche 27 juin 2010








'Puts a lot of pressure, you know. Having to make everything count. I find it hard, personally. To make every second matter, every instant count. Most of the time I only feel like doing empty tasks and waste away the hours. Sleep. Lie in the sun. Daydream about you calling me. Walk towards nowhere.

I can recall not doing much with my life and I remember losing a whole lot of time. But I do, too, remember laughing and sharing and befriending and kissing and dancing. I remember doing the wrong things with the wrong people, the kind of things that felt so right at the moment, and still do, actually. Sometimes I worry whether or not I am able to make it all count. At other times I like to pretend that I don't care and just live. That's what matters to me, I guess.




samedi 26 juin 2010

Mon état d'esprit actuel et récurrent raconté par Emily Loizeau dans sa chanson Je Ne Sais Pas Choisir, de l'album L'autre Bout Du Monde (2006) :


Quand je dors toute seule j'me dis : Dieu ce s'rait bon
De partager mon lit avec un garçon
Quand je partage mon lit avec un garçon,
J'me dis dormir tout' seule que ce s'rait bon

Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est bien embêtant, j'vous le fais pas dire
Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est tellement troublant, laissez-moi dormir

Quand chez l'indien je prends un poulet tikka
Je me dis ça s'rait mieux un agneau korma
Quand finalement je mange des gambas aux raisins
J'me dis j'aurais dû prendre végétarien

Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est bien embêtant, j'vous le fais pas dire
Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est tellement troublant, laissez-moi dormir

Quand je veux me jeter du pont du carrousel
Je me dis finalement non, la vie est belle
Quand quelqu'un me dit la vie est belle
Je voudrais me jeter du pont du carrousel

Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est bien embêtant, j'vous le fais pas dire
Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est tellement troublant, laissez-moi dormir

Quand je veux mourir le mercredi matin
Je me dis ça peut attendre jeudi matin
Quand je me réveille le matin du jeudi
J'me dis j'aurais dû mourir mercredi

Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est bien embêtant, j'vous le fais pas dire
Ah non mais vraiment, je n'sais pas choisir
C'est tellement troublant, laissez-moi dormir

(Je Ne Sais Pas Choisir, Emily Loizeau)




vendredi 25 juin 2010





Faut comprendre que tout ce que tu fais, je préfèrerais que ça vienne d'un autre. Oui, que ce soit un autre qui déploie ne serait-ce que le quart de tes efforts pour moi. Je suis saturée de tes attentions envers moi, alors je ne les reçois pas à leur juste valeur. Est-ce que tu saisis?

Je veux que d'autres me remarquent, maintenant. Je veux leur faire tourner la tête autant que la tienne, je souhaite les faire craquer. Tous. Tous ceux qui me sont tombés dans l'oeil ces derniers temps. Je veux qu'ils appellent à tout bout de champ. Qu'ils m'écrivent et me rendent visite. Un à la fois, s'il le faut.

Je suis consciente de mon ingratitude. Pourtant, je ne crois pas en demander beaucoup. Et ce n'est pas si compliqué, après tout. J'aimerais juste qu'il n'y ait pas que toi qui saches que j'existe à ce point-là.




mercredi 23 juin 2010




Je pense avoir atteint mon seuil de délires st-jean-baptistiens. À tout juste 25 ans et avec seulement deux ou trois expériences mémorables en poche. Mon sommet est-il déjà inégalable? Suis-je saturée de cette fête? Comme quoi on peut s'en sortir sans certaines traditions... Je remercie tout de même ceux qui m'ont invitée à me joindre à leurs célébrations!

Une date. Pourquoi c'est si important, une date? Moi-même, je me laisse avoir avec les anniversaires, les fériés, les souvenirs... Je mentionne, je souligne, je rappelle, je me remémore, je ris, je pleure, je revis, j'essaie (en vain) d'oublier... Juste parce qu'il y a un an, ou trois, ou même dix, à pareille date, il s'est passé ceci ou bien il est arrivé cela. Et tout ça au nom de la foutue nostalgie!

Il m'arrive de me rappeler les vêtements que je portais lors d'un événement particulier. Même au primaire, puis plus tard quand je les ai enlevés pour la première fois devant un garçon. Il m'arrive de me souvenir des mots échangés, des regards, des baisers, des colères, des gestes. D'envier, de regretter, d'espérer ces moments et d'autres encore. J'en ai jamais assez et je ne supporte pas quand c'est trop. Mais je n'échangerais pas mes images contre les tiennes, par contre.





samedi 19 juin 2010




«Rien de plus futile, de plus faux, de plus vain, de plus nécessaire que le théâtre.»


- Louis Jouvet, acteur français (1887-1951)





mardi 15 juin 2010








Il y a des choses qui se transforment sans demander mon avis et c'est bien comme ça. Ça arrive. Il y a des choses qui changent et je ne peux rien y faire et ce n'est pas plus grave que ça. On s'y fait, ou pas, mais on vit avec.

C'est très aérien, tout ça. Le va et vient des gens. Se rencontrer, se quitter. La musique de The xx. Ce que les autres ont écrit.

Je me prétends patiente, ces jours-ci, dans l'espoir de savoir attendre. D'apprendre à laisser couler, puis de laisser filer, en cas de besoin.

Je ne sais pas poursuivre, pour l'instant. Je crois que nous nous devons la persévérance et la lucidité de ne pas pousser jusqu'à l'acharnement. Je crois. Je crois que je n'irai pas bien dans deux mois.

Foutaises, tout ça. La plupart du reste aussi.




lundi 14 juin 2010

J'aime cette femme. Profondément, désormais :

«La sexualité n'est pas un projet (contrairement à l'écriture d'un livre, à une carrière, à l'éducation d'un enfant). La sexualité se consume toute seule chaque jour. Il n'y a pas de promesses, pas d'objectifs, rien n'est différé. Ce n'est pas une accumulation. La sexualité est le seul bien que la mort ne peut pas nous voler, une fois que nous avons commencé à vivre sexuellement. Mourir après une année de bonheur sexuel n'est pas plus triste que mourir après trente années. Seuls les actes qui sont répétés, donc, sont libres du goût amer de la mort.»

- Susan Sontag, Renaître, Christian Bourgois éditeur.




samedi 5 juin 2010





Et si on s'était dit ce qu'on attendait de ce qui suivrait ce baiser avant même de tout commencer, avant de se frôler, de se toucher, penses-tu qu'on aurait pu éviter toute cette confusion? Le trop-plein de questions, les malentendus? Est-ce qu'on aurait seulement osé, tu crois?


Ce n'est pas que je m'ennuie, ou que tu me manques. Je veux juste te voir, c'est tout.











vendredi 4 juin 2010




Voici, voici, voi-ci-ci (ça y est, je m'emporte encore) ma liste de thumbs up et de thumbs down du mois!


J'aime

  • les corneilles. Je trouve ça beau, moi. Leur plumage, leur couleur, leur démarche. Et je les trouve ingénieuses. Il n'y a pas si longtemps, j'en ai vu une cueillir d'une poubelle un sac de plastique contenant un sac de Doritos (saveur de nacho). Elle a déposé le sac de plastique sur le trottoir, a retiré le sac de Doritos, L'A TOURNÉ À L'ENVERS pour en vider le contenu par terre, s'en est débarrassé puis s'est gâtée dans les grenailles qu'il restait. Elle était si habile, on voyait qu'elle en était pas à son premier lunch servi sur le trottoir. Je me dis que c'est brillant, quand on n'a qu'un bec et deux pattes;
  • Sébastien Ricard. Et je lui ai déjà dit, que je l'aime, et je l'ai aussi remercié. Lui m'a fait la bise (*soupir d'extase*);
  • la fascination que porte mon chat Ignacio envers le bain. Quand je m'en coule un, il observe chaque étape, de l'ajout des bulles jusqu'au moment de le vider. Il semble ne rien comprendre à la mousse : il la tâtonne un peu, la renifle, s'en approche tranquillement (il est même tombé dans la baignoire une fois, le bord était mouillé. Il en est ressorti à une vitesse assez impressionnante);
  • les siestes;
  • Catouin! Sa version de Ça fait rire les oiseaux (rebaptisée Ça fait wiwe les oiseaux, d'ailleurs) est PRO-DI-GIEU-SE. Écoutez-la sur son Myspace, ça va la peine. Je serai à jamais reconnaissante envers MC Gilles de me l'avoir fait connaître lors de son passage à Tout le monde en parle;
  • Éric Bruneau (à lui je ne lui ai pas dit que je l'aime, de toute façon il est avec Laurence Leboeuf, alors...);
  • Lhasa. Je n'en avais jamais entendu parler de son vivant, malheureusement, mais je la découvre depuis peu et apprécie beaucoup ses textes et sa musique;
  • les monstres de la Monster Factory. Des peluches faites à la main, toutes plus originales les unes que les autres, et qui proviennent de Toronto. Chapeau à l'équipe! Pour ma part, Mr. Jefferson partage mon quotidien depuis un peu moins d'une semaine;
  • La canicule des pauvres, de Jean-Simon DesRochers. Très bon roman dans lequel les habitants d'un immeuble crade de Montréal se côtoient, se croisent, s'apprécient, se détestent, se corrompent, se trahissent et/ou s'ignorent;
  • Sunday Bloody Sunday. J'aime cette chanson de U2, vraiment. Je ne peux m'expliquer pourquoi;
  • les deux là, que je ne nommerai pas. C'est si beau, les voir... Ils me redonnent presque foi en l'amour, c'est pas peu dire!



Je n'aime pas

  • les vendeurs de Québec Loisirs. Leur manière de procéder est carrément agressante;
  • l'étroitesse du trottoir sur l'avenue Maguire, mais surtout parce que beaucoup de gens n'ont pas la conscience d'esprit d'aller terminer leur conversation ailleurs qu'en plein milieu dudit trottoir trop étroit;
  • l'odeur que dégagent les fleurs de la terrasse du Cochon Dingue sur Maguire par jours de pluie. Ça sent le vieux petit pois moisi!
  • avoir l'excuse facile;
  • la cruauté envers les animaux. Voir une bête se faire maltraiter dans un film, même un dessins animés, me crève le coeur (je n'ai jamais été capable de regarder Rox et Rouky au-delà de la scène où la vieille dame rapporte le petit renard dans la forêt, et je n'aurais pas vu la fin de Happy Feet si ça n'avait été de ma soeur qui m'a forcée de continuer même si tous les pingouins rient du petit qui ne sait pas chanter mais qui peut danser). Imaginer que mes chats puissent avoir mal ou même juste avoir du chagrin m'est insupportable;
  • les titres de chansons avec des parenthèses. Ça fait laid et c'est long. Il faudrait choisir : c'est une idée ou l'autre que le texte véhicule!
  • les livres scellés. On achète un livre pour son contenu, habituellement, alors on veut pouvoir y jeter un coup d'oeil, bordel!
  • les hors d'oeuvre, bouchées, tapas et autres dérivés complexes et trop sophistiqués. Parfois, des craquelins, des petits pâtés, des fromages et des crudités, ça fait amplement l'affaire, en tout cas en ce qui me concerne;
  • courir après (les gens, l'argent, le bonheur, le plaisir, la vie...);
  • être celle qui reste avec des questions alors que tout le monde autour est passé à autre chose en moyenne deux fois.