jeudi 20 décembre 2012







S'il faut bien mettre le doigt dessus, eh bien voilà : ce que je déteste tant de Noël, c'est de ne pas pouvoir être avec la personne que j'aimerais vraiment voir.  Les rares fois ou c'est arrivé, je n'en ai pas profité.  Et il faut dire que je déteste encore plus le concept, la tradition, la norme ou l'idée qui me donne envie d'être avec cette personne juste parce que c'est Noël.  Après tout, c'est sensé être un jour comme les autres, non?















lundi 10 décembre 2012








Crois au possible je m'occupe du reste.  Je remonte les étapes le sens-tu, le sens-tu?  Le courant le vent le vide droit devant.  La musique toujours partout.  Ça y est on roule on glisse on vogue.  On a froid on aura chaud.  Tes paumes les miennes ta bouche mes lèvres mes cheveux les tiens, emmêlés.  Nos membres, indissociables.  Les chats pas loin derrière et toi qui me nargues.  On entend on s'entend.  Rien bien.  Vas-y joue moi je souris j'acquiesce.  Tu marches je te suis te rattrape t'enlace.  Tu ne te sauves pas je reste là tu ris on s'efface.  On recommence.  Crois-y le reste je m'en occupe.
















jeudi 29 novembre 2012





Eh oui, la liste en toute fin de mois!  Pour vous, rien de moins qu'une deuxième édition des pires vers d'oreille ever.  Je remercie tous ceux qui m'ont suggéré des titres!  Tenez-vous bien...



**AVERTISSEMENT**
Durant l'élaboration de cette liste, bon nombre des chansons qui y figurent me sont restées en tête, certaines pour des durées de temps carrément pénibles.  Seule l'évocation du titre déclenchait le processus.  Il se peut qu'en lisant ce top, vous soyez vous aussi pris avec l'une ou l'autre de ces mélodies.  Je préférais vous en avertir.



Top (+ que) 10 des pires tounes à avoir dans'tête vol. 2

  • Who Let the Dogs Out? de Baha Men.
  • La lune d'Isabelle Boulay.
  • Miserere, peu importe qui la chante.  Mon ami Simon en fait une interprétation au karaoké assez saisissante, ceci dit.
  • Isabelle de Richard Pelland.  Et les paroles de ce chef d'oeuvre!  «Isabelle embarre-moi dans toé pis garde la clef»...  Oh que oui.  Mon amie Marie-Andrée l'a déjà interprétée lors d'un mariage (à la demande de la mariée)...
  • Amazed de Lonestar.
  • Plusieurs des chansons de Shania Twain, si ce ne sont pas toutes.
  • Pleurs dans la pluie de Mario Pelchat.
  • Yellow Submarine des Beatles.  Oui, même eux ont fait des tounes gossantes!
  • Les idées noires de Julie Masse.
  • All Night Long (All Night) de Lionel Richie.  Encore une fois, un beau clip qui accompagne ce morceau...
  • Toxic et Gimme More de Britney Spears.  Ses pires, vraiment, selon moi.
  • Sous le vent, ce duo composé de Céline Dion et Garou.
  • Umbrella, ce hit de Rihanna.
  • Macho Man de Village People (y'a des groupes qui l'ont vraiment pour nous accrocher avec leurs horreurs musicales...).
  • Never Gonna Give You Up de Rick Astley.
  • Billy Ray Cyrus et son Achy Breaky Heart.
  • Girlfriend d'Avril Lavigne.
  • Crazy in Love de Beyoncé.
  • Jenny From the Block et If You Had My Love de Jennifer Lopez.  Surtout celles-là, mais en fait les autres suivent pas loin derrière.
  • N'importe quelle chanson de Noël.





lundi 26 novembre 2012








Novembre est froid ma vie dépend de ça.  Des agrumes et du vent.  De ta tête et des plans que nous ne ferons pas.  J'ai le regard urbain l'immensité facile (pour autant que ça veule dire quelque chose).  Les repères je les invente ensuite je les blâme.
Tes éternités ne sont pas les miennes.





















mardi 20 novembre 2012





Lasse tout d'un coup.  Je suis à l'envers.  Dans le sens de pas à l'endroit, pas à l'ordre.  Je pue.  

La laveuse coule.  Je dois l'avoir trop remplie encore.  Je ne suis pas une femme domestique.  

Non, Courrier, je ne veux pas de carte de crédit et non, je ne veux pas transférer à Bell.  

Je ne travaille pas fort, moi.  Je suis lâche.  Et paresseuse.  J'ai presque honte des heures dormies dimanche.  Dormir plutôt qu'écrire.  Dormir plutôt que lire.  Dormir à l'infini, si je le pouvais, des fois.

Ce n'est pas mon rythme.  On me l'a choisi.  Je ne sais peut-être plus déguiser mes frustrations.  

Mon espace m'irrite.  Je me suis débarrassée de papiers, à défaut de trouver celui dont j'ai besoin.

Je grimace devant ton idée.  Tant à faire et je ne veux même pas m'en servir pour attendre.

 Je veux inventer le temps qui avance pour mon plaisir.  Et qui arrête quand je suis trop bien.















 


mercredi 24 octobre 2012






J'étais assise dans l'autobus et je lisais bien tranquille quand elle s'est déposée sur ma manche.  On aurait dit qu'elle était tombée - du plafond ou de mes cheveux, qui sait.  Elle avait tout de même atterri avec fracas, autant qu'une coccinelle en est capable.  J'étais surprise et un peu curieuse de savoir ce qu'elle faisait là, mais je n'ai pas eu la réponse, elle n'a pas voulu me le dire.

Elle s'est promenée un peu sur la manche de mon manteau noir, a lorgné du côté de mon gant.  Sa carapace tirait davantage vers le brun que le rouge, et elle avait plusieurs points (je ne les ai pas comptés, mais c'était plus de dix).  Nous sommes descendues à mon arrêt.  Elle n'a pas protesté, ne s'est pas envolée, ce devait être le sien aussi.  J'ai marché en la portant sur mon bras.  J'ai pensé un instant la ramener chez moi mais je me suis dit qu'elle n'aimait peut-être pas les chats.  J'avais l'intention de la déposer sur une jolie feuille ou dans un arbuste croisé sur le chemin, mais j'ai tardé et rendue chez moi, j'ai dû me résigner à lui présenter le poteau de téléphone le plus près.  Elle a d'abord pris son temps et allait de mon index à l'autre, elle a même tenté de se faufiler dans mon gant.  Puis je ne lui ai plus donné le choix : touche du bois, ma belle.

Je crois qu'elle a dû perdre patte et tomber par terre, ou bien s'envoler, parce qu'en un clin d'oeil elle n'y était plus.  J'ai scruté le trottoir, fixé le poteau, bien inspecté mes mains, mais je ne la voyais plus.  Pendant ce temps, un automobiliste a tourné le coin de rue où je me tenais, il a bien dû se demander ce que je faisais là.  Je n'ai pas fait plus de cas de ma compagne éphémère et je suis rentrée chez moi.

Elle ne m'a même pas dit comment elle s'appelait, la petite.
















mercredi 17 octobre 2012







Le temps d'une sieste un homme est sauté de l'univers, ou d'en tout cas vraiment très haut, et très vite.  Je n'ai pas trop compris ce qu'il a tenté de faire au juste.  L'ampleur...  J'avoue que je n'ai à ce jour pas encore demandé à quiconque de m'expliquer.

On n'est jamais autant conscient d'un de nos membres que lorsque celui-ci fait mal.  Non?  La douleur serait donc la preuve de l'existence.  Ce qui prouve que c'est là.  On ne peut plus s'empêcher d'y penser.  À l'état normal, on ne ressent rien, on ne s'en préoccupe même pas.  Messieurs dames, j'ai eu un dos la semaine dernière.

Des fois la nuit, je m'épile les sourcils.  Je vais voir sur Facebook si j'y suis.  Je mélange les sons.  Je m'imagine t'entendre, je t'entends me parler.

Quand je suis malade, tout me paraît pire.  À vous aussi sans doute.  Tout me paraît plus sale que ce ne l'est vraiment.  On s'entend qu'à vivre avec des chats, il y a environ 60 poils au pouce carré en permanence ici.  À chaque fois j'essaie de me raisonner : ce n'est pas parce que j'ai le rhume qu'il y en a plus, c'est juste que je les vois davantage!  Et non, ce n'est pas si pressant de les enlever.  Je peux attendre d'être capable de me tenir debout sans avoir les jambes molles.

Chaud, froid...  Je crève, je gèle.  Foutue température corporelle vacillante.  Des fois il m'arrive d'avoir tellement mis d'épaisseurs que juste envisager de les enlever est au-dessus de mes forces.  Alors je préfère suer et attendre d'avoir froid à nouveau.

Parlons des pots et/ou enveloppes de médicaments.  Gens de l'industrie, sachez qu'il y a : à l'épreuve des enfants, et à l'épreuve d'un humain normalement constitué.  Viarge!

Avant, on avait le rhume ou la grippe.  Ou on ne savait pas trop, on inversait les deux, mais peu importe, on se comprenait.  En 2012, on dirait qu'il faut avoir un virus quelconque, spécifique, ou quelque chose qui finit en -ite, et qu'il faut en connaître la cause et l'origine.  Moi j'ai un rhume.  Je ne tousse pas vraiment, je n'ai pas mal à la gorge, mais j'ai les narines en feu, comme si l'intérieur était à vif, et ça brûle en chien.  Et je suis fatiguée, et plus faible que d'habitude.  Mais ça s'améliore, c'est moins pire qu'en début de semaine.  Voilà l'étendue de mon savoir sur ma condition.  Mon diagnostic final.















dimanche 14 octobre 2012






«Je ne suis pas sûr de ce que pense vraiment Janina, ni à propos de Rilke, ni à propos de sa relation avec moi. Cette incertitude, loin de m'embarrasser, comble mon goût de l'inachevé. Il faudrait laisser la vie ouverte au lieu de la claquer au nez des gens. Tout devrait rester possible, au moins en théorie, quand, la plupart du temps, tout est joué très vite. On sait qui l'on est, où l'on en est, avec qui on peut ou non partager des sentiments, des idées, et lesquels. Mais moi qui ne connais pas plus Janina au fond qu'elle ne me connaît, ou plutôt qui en ai une sorte d'intuition sentimentale, je ne cherche pas à en savoir plus sur elle ni à lui en donner à savoir plus sur moi. Il y a entre nous quelque chose comme une incertitude recherchée. Ce goût de l'approximatif va à l'encontre de toute psychologie rationnelle. Je ne vois pas grand monde excité par la perspective d'une relation aussi mal définie : on préfère encore un bon malentendu. Pourtant, si tout est joué d'avance, que reste-t-il à inventer?»

- Georges Picard, L'hurluberlu ou la philosophie sur un toit, José Corti, p. 43-44














mercredi 3 octobre 2012





Cette liste, je la prépare depuis que je vous ai offert la précédente.  Je crois qu'elle pourrait être encore plus longue, mais je vais m'en tenir à ça, quitte à rassembler d'autres éléments pour éventuellement former un volume 2.  La nullité n'a pas de limite et je semble être là pour le rappeler.



**AVERTISSEMENT**

Durant l'élaboration de cette liste, bon nombre des chansons qui y figurent me sont restées en tête, certaines pour des durées de temps carrément pénibles.  Seule l'évocation du titre déclenchait le processus.  Il se peut qu'en lisant ce top, vous soyez vous aussi pris avec l'une ou l'autre de ces mélodies.  Je préférais vous en avertir.



Top (+ que) 10 des pires tounes à avoir dans'tête

  • Kumbaya.  Dans la douche, imaginez...
  • The Sign d'Ace of Base.
  • n'importe quelle chanson d'ABBA.
  • Désenchantée de Mylène Farmer.
  • La Bamba Triste de Pierre Billon.  Et le clip, le clip...
  • Millennium de Robbie Williams.
  • Call Me Maybe de Carly Rae Jepsen.  Foutue Radio Énergie, quand je t'entends...
  • Ça va bien de Kathleen.  Même si elle a été une de mes idoles de jeunesse (l'autre c'était Julie Masse).
  • I'm Alive de Céline Dion.  J'aurais pu en nommer d'autres, mais pour moi c'est vraiment la pire.
  • Stop ou Encore de Plastic Bertrand.
  • On jase de toi ou Malade de Noir Silence.
  • Boom Boom Boom Boom des Venga Boys.
  • Un amour qui ne veut pas mourir de Renée Martel.
  • YMCA ou In the Navy de Village People.
  • Sensualité d'Axelle Red.
  • Joe le taxi de Vanessa Paradis.
  • l'entièreté des chansons de Sylvain Cossette.
  • pas mal toutes les pièces d'Aqua, mais en particulier Barbie Girl.
  • les plus grands succès des B.B.
  • La danse d'Hélène de Real Joy.
  • l'oeuvre complète de La Compagnie Créole.
  • Herbert Léonard et son Flagrant délit.
  • Macarena de Los del Río.
  • Sex on the Beach de T-Spoon.




jeudi 20 septembre 2012






Mes cheveux sont bizarres depuis hier.  Je dormirais comme dimanche.  Je porte des nouveaux dessous aujourd'hui.  Je voulais te voir.   Je suis tannée d'être la folle, celle qui sent tout éclater sitôt qu'elle doute, celle qui pleure devant toi, celle qui complique tout et qui de par ses gestes a tendance à prouver le contraire de ce qu'elle prétend.  Je m'étourdis.  Je veux être avec toi.

Pourquoi est-ce qu'on en veut toujours plus, dans le fond?  Quelques épisodes de Community, des chats, deux ou trois bonnes chansons, un baiser, puis tout semble impeccable.  Pourquoi se casser les couilles en cherchant continuellement à en avoir plus?  Merde, je m'énerve.  Merde, tu m'as vue.  Et c'était parfait.  Un parfait unique, pas comme dans ce qu'il y a de meilleur, plutôt une perfection comme un baume.  Qui permet de simplement poursuivre.  

Mais merde, je me laisse aller.   























samedi 15 septembre 2012





Une liste, qui m'en a déjà inspiré une autre, alors la suivante ne devrait pas tarder.  Mais pour l'instant...


Les irritants majeurs (mais somme toute très mineurs) dans une journée :

  • Perdre le bout du tape quand vient le moment de s'en servir.  Que ce soit du gros tape ou bien du simple scotch tape.  Chercher le p'tit coin pis recommencer, ça fait suer.
  • Se rendre compte de l'absence de papier torche-cul seulement après avoir fait ce qui devait être fait.  Surtout si on n'est pas chez soi.
  • Attendre tes réponses.
  • Être pogné avec des mouches à fruits.  Y'a quelque chose de vachement enrageant à la vue d'une nuée de ces viarges d'insectes.  Et c'est qu'elles ne semblent jamais s'en aller, les connasses.  Elles reviennent sitôt qu'on les croyait vaincues.
  • Entendre une chanson poche à la radio quelque part et l'avoir dans la tête pour le restant de la journée (liste de tounes nulles qui restent dans'tête à venir).
  • Sentir le revers du rideau de douche qui colle sur sa cuisse ou ses fesses pendant qu'on se lave.  Bien franchement, je préfèrerais me faire pelotonner par bien des choses et bien des gens plutôt que par ce truc.
  • Ne pas trouver un livre qui pourtant s'affiche encore en inventaire.  Surtout si le client est là et attend.
  • Constater qu'un aliment est périmé alors qu'on s'était promis de le déguster là, là.
  • Rater l'autobus.  Encore plus si on le voit filer.
  • Trouver du vomi de chat.  Dans les draps ou sur le divan, ça irrite rare.





dimanche 2 septembre 2012






I'm mad.

Mad as can be, mad as you see, I'm mad.

Mad for waiting, mad for changing, I'm mad.

Mad hair, mad mind, mad profile, mad feet, bad taste, sad nails... 

I'm mad.










 


samedi 1 septembre 2012




Gouttes d'un grabuge imminent

Je te dessinerai la note

Toi tu fêtes et moi je membrane

Je dormirai des lunes













mardi 21 août 2012






On peut dire que je suis une fille de mon époque.  Ce que ça veut dire, ça, c'est que je pourrais sans doute vivre sans Internet, sans iPod, sans DVD ou autres technologies dont je fais l'usage, mais je n'en ai pas envie.  Ça ne me tente pas.  Je veux ces trucs qu'on branche autour de moi, je les veux à ma disposition, que je puisse toujours m'en servir quand ça me chante.
Je me dis que je pourrais bien vivre quelques jours en forêt ou en campagne, je suis capable de profiter uniquement de la nature, me balader, m'asseoir près d'un feu, lire, me baigner...  Mais la perspective de me rendre et de demeurer pour une période prolongée dans un endroit privé de réseaux, de fils et de connexions ne me dit rien.  Tout simplement.  J'aime voguer sur le web.  Vérifier si j'ai de nouveaux messages.  Je peux m'en passer.  Mais ça ne me tente pas.
Je suis une fille de mon époque, née à la fin du XXe siècle, ce qui fait de moi une adulte bien ancrée dans le XXIe.  Je choisis parmi les objets qui me sont offerts et c'est moi qui décide d'en faire une utilisation adéquate, modérée ou exagérée.  C'est mon privilège.  Je suis consciente qu'il y a de l'abus.  Je sais que je passe trop de temps sur Facebook.  Mais je sais aussi qu'avant les réseaux sociaux, les gens avaient d'autres façons de perdre leur temps.  L'idée de Zuckerberg n'en est qu'une nouvelle, une autre de plus, mais ça n'a pas créé le problème, seulement fourni un nouveau symptôme.  Je crois que tout est question de gestion ici.
Prenez la climatisation en été.  Je crois que j'en ai désormais besoin par temps de grande chaleur et/ou humidité.  Pas pour vivre, quand même, mais pour être confortable.  Oui, avant on se débrouillait très bien sans.  C'est sûr qu'on peut repousser les limites du confort à l'infini.  Tout peut être mieux, plus efficace, plus performant, plus rapide.  L'humain a le don de s'inventer des besoins, c'est connu.
Je ne dis pas qu'on doit poursuivre dans la lignée et abuser jusqu'au trop-plein.  Je dis juste qu'il n'y a rien de mal à aimer ce que notre époque nous offre.  Même si tout ce qui se trouve sur le marché n'est pas nécessairement bon, que la consommation semble au plafond et qu'on est tous, paraît-il, des alcooliques/pervers/obsédés/matérialistes/individualistes/pollueurs/et/j'en/passe.  L'humanité ne s'est pas fait avoir encore complètement.  Faut y aller avec son gros bon sens, j'imagine.  Mais là-dessus, comptez pas trop sur moi pour donner l'exemple.

















dimanche 19 août 2012





Si la vie était juste, et que je remplissais tous mes devoirs de bonne citoyenne, j'oserais dire qu'il existe sur cette planète des gens célèbres avec lesquels je ­«devrais» être, ou avec lesquels je devrais à tout le moins passer du bon temps.  Vous savez, ces personnalités connues qui ­«nous reviennent de droit», dans nos têtes de personnes ordinaires qui aiment fantasmer sur les vedettes?  Un peu comme Ross et Rachel avaient fait dans Friends, lorsqu'ils avaient chacun mis sur pied une liste de cinq célébrités avec lesquelles ils avaient le droit de passer la nuit, si l'occasion se présentait.

Je partage donc avec vous le nom de ces individus dits «publics».  Si quelqu'un d'entre vous en connaît parmi ceux-ci, prière de le(s) mettre en contact avec moi.  Merci.


Ceux à qui je ne dirais pas non, advenant l'improbable...

  • Sébastien Ricard.  Il m'a déjà fait la bise...
  • Joseph Fiennes.  Un des personnages principaux de mon manuscrit toujours inachevé, Thomas, lui ressemble étrangement.
  • Patrick Hivon.  Une de mes cousines a déjà travaillé avec lui et une autre l'a déjà invité à l'anniversaire de son fils.  Je viens de le croiser à Valcartier en plus, dans l'Amazone.  Les degrés de séparation sont de mon bord, ici...
  • AJ McLean.  Oui oui, le dude des Backstreet Boys au passé trouble.  J'adore sa voix.  Je m'assume.
  • Louis-José Houde.  Même durant sa période de coupe de cheveux horrible style pad, j'aurais fait un bout de chemin avec, je crois.






mercredi 15 août 2012





Ben voilà c'est fait, mon grand frère est marié.  Ça a été plus qu'agréable de prendre part aux festivités qui entouraient l'événement.  Ce genre d'occasions amène toujours son lot d'anecdotes et de souvenirs, agréables ou pas, et ce mariage ne fait pas exception à la règle.  Remarquez qu'il en contient davantage d'heureux que de malheureux, selon moi.

Tout d'abord, le prêtre.  Caius Pupus en personne, pour ceux qui ont vu Les douze travaux d'Astérix.  Il parlait aussi lentement, avec aussi peu d'entrain, mais sans aucune diction ou articulation que ce soit.  Je dois bien avoir saisi environ quatre mots de toute la cérémonie.  Et il se déplaçait aussi lentement qu'il s'exprimait.  J'étais certaine qu'il souffrirait d'un arrêt cardiaque ou de n'importe quel autre malaise à tout moment.  Pendant un instant, j'ai cru que si ce n'était lui qui mourrait sur place, ce serait moi.  D'ennui, vous voyez.  Après la messe, qui s'est tout de même déroulée rondement, il y a eu la réception.  Nous avons accueilli les mariés avec des confettis, nous avons dansé.  Et même : MON PÈRE A DANSÉ!  Une bonne partie de la soirée, et jusqu'à la fin.  Ma soeur et moi avons eu droit à la danse père et fille(s).  D'agréables moments.  J'ai eu la surprise d'assister au numéro que mon frère avait préparé lorsqu'est venu le temps d'enlever la jarretière avant de la lancer aux messieurs célibataires.  Il s'est improvisé danseur à gogo le temps d'une chanson et c'était, ma foi, très réussi!  Pour vous rassurer, parce qu'il y avait bien des grands-parents, des tantes, des oncles, des parents et des enfants présents, il s'est arrêté à la chemise... 

Le lendemain, nous fêtions son anniversaire.  Un barbecue avec la famille et les amis.  Même Max, le chien boxer, avait enfilé son noeud papillon pour ses apparitions.  Beaucoup trop de bouffe en si peu d'heures...  Il y avait même des excellentes ployes, préparées par Lisa, une de demoiselles d'honneur.  Un peu de soleil, de la pluie, un petit feu, de l'alcool, un jeu de cartes pour lequel j'ai inventé la pire règle, paraît-il (toujours garder un oeil fermé, c'est vraiment souffrant à la fin).  Du plaisir.

Le dimanche a été plus que relaxe.  Lecture, sieste, moment peinard en soirée devant la télé avec ma mère, ma soeur, mon frère et ma nouvelle belle-soeur.  Il y a des gens qui accumulent beaucoup trop et vivent donc dans une DUMP, vous le saviez?  Je pense ici à l'émission Hoarding : Buried Alive, l'émission qui passait alors à TLC.  C'est vraiment horrible.  C'est pire que ce que l'on peut imaginer.  Un cadavre de chat a été trouvé enfoui sous la crap, des meubles et des articles divers dans la demeure d'un couple...  Un cadavre vieux de plus de deux ans!  Hal-lu-ci-nant.

J'ai regagné Québec lundi.  J'ai compté quatre cadavres de mouches trouvés ici et là dans l'appart à mon retour.  Merci les chats (au moins ce n'était pas les leurs?!).  Hier, nous sommes allés jouer dans l'eau à Valcartier.  J'ai entendu mon frère prononcer "ma femme" pour la première fois.  Il a encore besoin d'un peu de pratique...!  Nous avons vu une marmotte en bordure de l'Amazone en train de grignoter et de vraiment se foutre de tous ces gens qui la pointaient du doigt ou qui pataugeaient bruyamment dans l'eau.  J'ai aussi vu Patrick Hivon, le comédien.  Aujourd'hui, j'ai réécouté Walk the Line et je me suis acheté un calmar.  Sergio J. Squid, qu'il s'appelle (grâce à Hugues).  Et puis je me suis demandé ce que pouvaient bien faire des boxers sur le trottoir tout près de la porte de mon bloc, et comment ils ont atterri là.  Des rayés rouge et noir, avec une espèce de logo.  Alors si jamais vous cherchez les vôtres...












lundi 6 août 2012








Osheaga.  Ma première expérience.  Je vous en livre les moments forts et mes impressions:

Vendredi, mon ami Hugues et moi sommes arrivés sur l'Île Sainte-Hélène, au Parc Jean Drapeau, vers les 13h.  Premier contact avec les produits vendus sur place : les dé-li-ci-eu-ses limonades maison du stand Le Lemon.  C'était le début d'une histoire d'amour qui a duré tout le weekend, à coup de deux limonades chacun à chaque fois.  Arrivés à temps pour le début de la performance de The Walkmen, premier groupe que je tenais à voir.  Ils n'ont pas joué énormément de morceaux que je connaissais, mais je n'étais pas déçue pour autant.  J'ai alors enfilé les trois chapeaux de fête que je me devais de porter si je voulais une bière gratuite (conséquence d'une espèce de pari avec Hugues, j'ai gagné ladite bière, ce qui revient sensiblement au même prix que les 5,28$ que j'ai dû débourser pour le paquet de chapeaux...).  On a bien ri avec ces trucs, je me suis fait souhaiter bonne fête au moins quatre fois, on m'a dit plusieurs fois à quel point on les aimait, un dude a voulu jouer du bongo avec...  Good times, vraiment.  Deuxième show, celui de Of Monsters And Men, dont je ne connaissais qu'une seule toune qu'on m'avait fait écouter deux jours auparavant.  Ils sont très forts, c'est sans contredit ma découverte de la journée.  Et c'est vraiment durant ce concert que j'ai pu saisir l'ampleur d'une mode qui me semble typiquement montréalaise : l'exposition sans retenue du soutien-gorge.  Sans compter la quantité phénoménale de torses nus et de hauts de maillots rencontrés.  Comme a si bien dit mon ami André, "On se croirait au Village des Sports!"  C'est vrai qu'il faisait très beau et très chaud.  Mais vraiment, mesdames, se balader en brassière?  Il me semble qu'il y a des pièces de vêtements qui devraient être vues par le plus petit nombre de personnes possible.  C'est peut-être mon côté prude...  Mais bon, les dessous à l'air, ça ne nous a pas arrêtés pour autant.  Next stop : Franz Ferdinand.  Que je n'ai pas vu, mais entendu, les gens devant moi étant des géants.  Mais ça sonnait très bien!  Une bonne énergie.  Parlant d'énergie, celle de Florence de Florence + The Machine m'a un peu freakée.  On l'aurait dit sortie tout droit d'un livre de fantasy et elle faisait un peu space, avec toutes ces invitations à donner un hug à son voisin.  Je crois qu'elle, je préfère vraiment l'entendre à la voir.  Ensuite, je suis allée toute seule comme une grande voir MGMT.  J'ai eu droit à un échantillon de foule un brin désagréable, et le groupe n'a rien offert d'extravagant en frais de spectacle, mais j'ai beaucoup apprécié de me brasser un peu au son de Time to Pretend et Electric Feel, entre autres.  C'est à la fin de ce show que j'ai aperçu le chapeau (pas de fête) d'Alex à travers la masse, je suis donc allée le rejoindre, lui, Éric et JP (à qui je dois maintenant un pichet, j'étais convaincue qu'on ne se croiserait pas de toute la fin de semaine et lui m'assurait le contraire).  Avec eux, j'ai assisté à la performance de The Breastfeeders, qui m'a agréablement surprise.  Ils sont très énergiques, le chanteur s'adresse beaucoup à la foule sur un ton que j'ai trouvé comique, et que dire du Tambourine Man...  Ce n'est pas un groupe que j'écouterais dans mon salon, mais sur scène, c'est à voir!  Bref, une première journée d'Osheaga du tonnerre.  C'était à remettre pour le lendemain, pour l'heure j'étais claquée et j'avais de la foutue crème solaire dans les yeux (c'est ça qui arrive quand on sue trop)  Ai vu en vrac : une pinata en Winnie the Pooh horrible, ben du foin, trop de brassières (je l'ai dit), du fake gazon, une fille avec un short en jeans tellement court qu'on aurait dit un g-string (on voyait les fesses là, pas juste le revers de la fesse!), un arbre crocheté.

Samedi, après avoir déjeuné comme des maîtres grâce à notre hôte, Marc (encore merci!), et être allés quérir nos limonades chéries une fois sur le site d'Osheaga, Hugues et moi nous sommes installés sur les bancs d'autobus placés dans la butte qui fait face aux deux scènes principales.  Mauvaise idée, après même pas une heure, nous étions littéralement en train de cuire sur nos sièges.  Nous sommes donc allés nous faire tremper par l'énorme boyau d'arrosage prévu à cet effet durant Plants And Animals.  Ça a eu un effet salvateur. Nous nous sommes ensuite promenés sur le site, en cherchant les points d'ombre, avons croisé les gars à nouveau, juste assez pour signer leur ballon de plage (c'est devenu une tradition pour eux), puis nous sommes retournés vers les scènes principales pour manger un brin en attendant Garbage.  Pas très loin se tenaient mes amis Phil, Hélène, Caro et André, nous avons passé des bouts de soirée avec eux et aussi avec les gars que nous avons vus à nouveau.  La splendide et toujours très à la hauteur Feist a suivi, puis nous avons entamé un périple vers la Scène des Arbres pour entendre The Sheepdogs, groupe suggéré par Phil et je ne peux que l'en remercier.  Des "pouèles" qui rockent, j'aime ça moi!  Alors oui, nous avons boudé Snoop Dogg/Lion.  Et j'en suis fière.  Ai vu en vrac : encore trop de brassières, des shorts à la taille si haute et aux poches arrière si grandes qu'elles donnent l'illusion d'un cul gigantesque (vive le mauvais usage de ce qui revient à la mode), plusieurs arbres crochetés, un bébé avec des giga-écouteurs, une fille de trop près dans le métro archi-plein, les deux 3 Brasseurs sur Sainte-Catherine, l'ami Milhouse (!).

Dimanche, dernière journée.  J'ai moins d'énergie et en plus il y a des averses.  Hugues et moi faisons un tour à la confiserie sur la Plaza St-Hubert (jujubes!) et aux Délires du terroir pour remercier notre hôte de nous avoir hébergés.  Bottes de pluie aux pieds et lunettes de soleil sur les yeux (le temps était incertain), espadrilles et calotte pour Hugues, nous sommes partis pour le site trop tard pour Passion Pit (ils n'avaient qu'à respecter l'horaire initial, ils ont finalement joué plus tôt que prévu).  Nous sommes demeurés à proximité des deux scènes principales ce jour-là, la fatigue se faisant sentir et le trip de marcher dans la bouette étant passé pour nous.  J'ai donc renoncé à Bloc Party, mais j'avais déjà vu ce groupe.  Notre soirée a débuté avec une averse durant The Shins, qui est passé dans le beurre pour Hugues malheureusement et qui ne m'a pas tant impressionnée, s'est poursuivie avec City And Colour et Metric pour finalement se terminer avec les excellents The Black Keys.  Ce show était très attendu et les hommes ont bien répondu aux attentes de la foule.  La fin d'Osheaga était géniale.  Ai vu en vrac : une fille en leggings noir transparent (je peux donc vous dire qu'elle portait un g-string fuschia) et en brassière rose fuschia (misère!), les membres de ce qui ne peut être qu'une commune ou une secte, ils aimaient beaucoup trop la vie et s'aimaient énormément entre eux, tous genres confondus, et s'échangeaient pièces de vêtements et chapeaux entre deux hugs, des géants qui cachaient même la vue à Hugues pendant The Black Keys, une fille qui m'a pincée pendant qu'elle tassait Hugues pour passer, la file pour attendre le métro la plus lente de l'humanité, et sans doute la plus aliénante aussi, deux chats dans la rue chez Marc avant de regagner Québec, un aussi devant chez moi avant de regagner mon lit.

Osheaga, on se revoit sans doute l'an prochain.















vendredi 20 juillet 2012






Quand je suis dans l'autobus pour me rendre à la librairie ou ailleurs, je me demande souvent si les gens que je croise commencent ou terminent leur journée de travail.  S'ils vont à quelque part ou s'ils en reviennent.  S'ils rentrent chez eux ou s'ils sont en retard à un rendez-vous.  J'essaie de deviner s'ils vont rejoindre des amis, s'entraîner ou faire du sport, à l'épicerie ou au centre d'achats.  S'ils ne sont pas seuls, je tente de déterminer le lien qui les unit.  Parents?  Copains?  Amoureux?  Se connaissent-ils depuis longtemps?  Je me demande s'ils sont heureux, fatigué, ou stone (peut-être les trois).  S'ils traînent un objet, genre un livre, ou s'ils portent des écouteurs, je vais tâcher de lire le titre ou de voir le nom de l'artiste sur l'écran de leur iPod.  J'observe beaucoup les vêtements.  J'envie certains kits et je grimace discrètement à la vue d'autres.  Je détaille les coiffures des filles.  Je fonds devant certains hommes.  Je me pose plein de questions sur l'existence des autres.  Et parfois je me demande si j'ai suscité le même genre de questions dans la tête de ne serait-ce qu'une seule autre personne.  On se frôle on se frôle, pas sûre qu'on se touche vraiment.



















samedi 7 juillet 2012




Il arrive que nos lectures du moment tombent vraiment à point avec ce qui se déroule dans nos vies.  Cette semaine, pour ma part, il s'agit de L'amour dure trois ans, de Frédéric Beigbeder.  Splendide roman-vérité, on dirait que chaque ligne a été écrite pour moi, que chaque chapitre cherche à me parler directement, me raconte ce que je pensais déjà mais ne pouvais formuler clairement.

Je partage avec vous quelques passages :

«L'amour est un combat perdu d'avance.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 13
(Voilà qui augure bien, n'est-ce pas?)

«Comment ai-je pu laisser les apparences dicter ma vie à ce point-là?  On dit souvent qu'"il faut sauver les apparences".  Moi je dis qu'il faut les assassiner car c'est le seul moyen d'être sauvé.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 21

«Car c'est soi-même qu'on abîme le plus, quand on fait souffrir quelqu'un.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 37
(On me l'avait déjà servie celle-là, en me parlant de ce roman il me semble, ou du moins de Beigbeder.  Les deux avaient raison.)

«Mais je me mentais à moi-même depuis trop longtemps pour ne pas, un jour, commencer à mentir à quelqu'un d'autre.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 48

«L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé.  J'aurais préféré ne jamais le savoir, mais telle est la vérité : il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas (...)»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 66

«Il faut se décider : ou bien on vit avec quelqu'un, ou bien on le désire.  On ne peut pas désirer ce qu'on a, c'est contre nature. (...)  Tout le problème de l'amour, me semble-t-il, est là : pour être heureux on a besoin de sécurité alors que pour être amoureux on a besoin d'insécurité.  Le bonheur repose sur la confiance alors que l'amour exige du doute et de l'inquiétude.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 74-75

«Les plus belles fêtes sont celles qui ont lieu à l'intérieur de nous.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 84



J'y retourne donc, à cet homme et son roman.








mercredi 4 juillet 2012






L'autre jour, j'ai vu un ver de terre courir.  Je vous le jure, il courait le p'tit...  Comme un ver de terre peut courir.  Je m'en suis rappelé tantôt en rentrant du boulot sous la pluie, parce que je n'en voyais aucun.  C'était comme s'il s'était mis à pleuvoir trop vite et qu'ils n'avaient pas eu le temps de sortir, les pauvres.

Je compatis beaucoup trop avec les vers de terre pour ce que je les aime vraiment.













mardi 3 juillet 2012




Ébauches de listes.


Trucs qui sont mieux en solo :

  • le kayak de mer
  • la lecture (selon moi, mais je n'ai pas d'enfants alors...)
  • dormir (des fois)


Trucs qui sont mieux en duo ou en groupe :

  • le fromage cottage (genre c'est meilleur d'en manger avec des fruits que de le manger sans rien d'autre)
  • aller au restaurant
  • le sexe (ben quoi!)
  • les roadtrips
  • l'alcool
  • dormir (d'autres fois)

** J'abrège ici, parce que je me rends compte que tous les autres trucs auxquels je pense peuvent être agréables seuls à certains moments, puis plus appréciables accompagnés de quelqu'un ou de quelque chose à d'autres.  Ça dépend aussi de la (des) personne(s) concernée(s), ou de la chose qu'on ajoute ou pas à une première chose.  Parce que c'est sûr que si on met des cretons dans son fromage cottage, il risque d'être meilleur seul.  Quoique...

Passons...


Choses égarées :

  • mon CD Late Night Tales de MGMT (malheur à moi!)
  • la sacoche brune de mon enfance
  • le haut de mon bikini en allant à St-Fulgence (pas pendant que je le portais... il était dans mes bagages puis il a disparu)
  • mes principes
  • une partie de mon chic bracelet Dorothée ou Dominic...  J'ai perdu l'espèce d'anneau de la breloque coussinée, c'est bien dommage
  • quelques bas, et je comprends toujours pas comment...  Comme celui qui s'est éclipsé quelque part entre le feu Palladium et la chambre de résidence de mon amoureux de l'époque.  C'était l'hiver, on s'entend que je ne l'ai pas enlevé en chemin!  Ou bien celui jamais retrouvé une nuit où j'avais découché.  J'ai dû filer sans (en fait, on m'en avait prêté un) pour ne pas être en retard au travail!
  • une multitude de films dans la panoplie de cassettes VHS utilisées pour enregistrer à peu près n'importe quoi
  • une des deux sections noires de ma bague carrée à trois sections.  C'est maintenant une bague carrée noir et blanc à deux sections, ou deux bagues très minces
  • mes économies





lundi 2 juillet 2012





Le problème avec le mensonge, c'est qu'on en vient à confondre nécessité et opportunité.  Une fois qu'on s'y met, une fois qu'on s'est vu contraint de l'utiliser, le mensonge devient une possibilité.  Une option, comme mettre du lait dans son café ou non.  Mais pour bien des situations, mentir est rarement le bon choix.  Le mensonge, c'est pour les cas de force majeure, quand il n'y a pas d'autre issue.  Faut pas en abuser.  Il ne faut pas non plus croire en l'infaillibilité d'un mensonge.  Et faut s'assumer.

Moi, j'ai menti pour m'éviter des moments pénibles.  J'ai menti pour me garder une petite paix, aussi contradictoire que cela puisse sembler (le mensonge amène l'angoisse pour certains, pas moi).

Secret's out.  Le plus plate dans tout ça, c'est que j'aie eu à mentir.  Que j'en vienne à penser qu'il n'y avait pas d'autre solution.  C'en était rendu là, et ça me désole.  Je me suis peut-être trompée, possible que j'aie tort.  Mais j'ai préféré me protéger.



















mardi 26 juin 2012






°0o0°


Des fois dans tout ça, j'oublie ce qu'il y avait de si pire.  Et d'autres fois, c'est le beau que je mets de côté.  On ne peut pas toujours se rappeler de tout.


°0o0°


Mais bien sûr que j'aime ça, parler dans le vide.  Me répéter aussi.  C'est bien plaisant.


°0o0°


Il y a des limites à ce qu'on peut tirer de quelqu'un.  Ce qu'on peut en extraire.  Il y a des limites, je ne les connais pas.


°0o0°


C'est drôle comme ce qu'on voudrait ne vient pas de la bonne direction.  Ne va pas dans la bonne direction.


°0o0°


Je ne suis pas encore à bout.  Je poursuis.  Des motifs, avec de la gouache.



°0o0°


J'ignore parfois ce qui te fait sourire quand je ne suis pas là.  T'es tout seul t'es si bien et moi je veux déranger ça.


°0o0°


Plate-forme de rêves.  Tribune idéale.  Moment gâché, timing échappé.  On ne peut pas réussir à tout.  Accomplir tout.  Tout achever.


°0o0°











dimanche 17 juin 2012






Ça fait mal en chien : commencer à faire la vaisselle, manipuler les grosses assiettes et les ustensiles comme si de rien n'était, en oubliant qu'une ou deux heures plus tôt, la porte de la laveuse s'est refermée lourdement sur votre index.  Pour les prochains jours, ce doigt devrait demeurer sensible et donc éviter d'effectuer les tâches habituelles (ledit doigt est maintenant d'un beau mauve bleuté entre la première et la deuxième phalange).

=//=

Apparemment, j'ignore comment bien appliquer de la crème solaire.  Bonjour rougeurs asymétriques!

=//=

Je me trouve toujours belle quand je me regarde dans un rétroviseur.  Je peux le dire, oui?

=//=

J'ai passé une bonne partie de l'après-midi et de la soirée sur mon balcon.  À intervalles fréquents retentissait la sonnerie du téléphone d'un(e) de mes voisins.  Je constate que je n'ai aucune espèce d'idée de quel bruit fait mon propre téléphone.  D'un appel à l'autre, j'oublie.  C'est peut-être que je ne reçois pas assez de coups de fil (je ne m'en plains pas vraiment, remarquez).

=//=

Je m'ennuie de toi, merde.

=//=

Ce sera l'été des burgers.  Je ne cesse d'avoir des rages.

=//=











lundi 4 juin 2012





Révélations-CHOC sur ma personne (ça y est, on croirait lire un gros titre d'une couverture du magazine 7 Jours...) :


  • Il m'arrive - trop souvent - quand je suis sous la douche de me mettre à chanter (dans ma tête) Kumbaya.  Mais seulement le refrain.  C'est aliénant.
  • Ce qui m'amène à dire que je ne fredonne ou chante jamais à voix haute sans musique, même quand je suis seule, même sous la douche.  À moins de lâcher un petit «La, la, la» qui ne mène à rien.  Mais je chante souvent dans ma tête (un peu comme Céline, qui elle danse dans sa tête).
  • Quand je suis malade, j'ai presque toujours des cravings peu appropriés pour mon état.  Pendant que j'agonise (toujours appuyer sur le dramatique quand il n'y en a pas), je fantasme souvent de m'empiffrer de mes mets préférés, de gros gras sale (lire : poutine) ou de commander divers plats dans des restaurants variés.  Ma dernière fringale de malade était un burger de Chez Victor.  J'ai attendu d'être rétablie pour me gâter... c'était suc-cu-lent!
  • Ce n'est pas propre et ce n'est pas en ordre, chez moi.  Désolée Maman.
  • Je ne lave plus aucun vêtement à la main.  Le cycle délicat existe et j'en suis une fière et reconnaissante utilisatrice.
  • J'ai les oreilles recollées.  Je me suis fait opérer quand j'avais 10 ans environ.  C'est moi qui ai demandé à ma mère. 
  • Je n'ai pas de cellulaire.
  • Je n'ai pas le câble.  Ma télé ne m'est utile que lorsque je regarde des DVD's.
  • Je saigne régulièrement du nez.  Ça commence pour aucune raison (à n'importe quel moment, devant n'importe qui, pendant n'importe quelle situation... bien plaisant), ou si je me mouche trop souvent, ou si l'air est trop sec.  Quand j'étais petite, on m'a enlevé les adénoïdes et c'était sensé régler le problème (en fait, c'est surtout qu'ils étaient devenus trop gros et que je ronflais, mais bon), pourtant encore aujourd'hui je pisse le sang plus souvent qu'à mon tour (dire que je connais des gens qui n'ont JAMAIS saigné du nez!).
  • Je dors encore avec des toutous (je n'éprouve aucune honte à l'avouer et j'en parle souvent, de mes peluches).
  • Je n'ai même pas hâte d'entendre le nouvel album de Metric.  J'ai beaucoup trop écouté Fantasies en boucle, je suis saturée.  Mais je serai peut-être conquise.
  • Après avoir regardé les six premiers épisodes de Breaking Bad, j'aime bien, mais je ne me tiens pas sur le bout de ma chaise à ne plus me pouvoir.  On me dit que ça s'améliore de saison en saison, ça tombe bien, j'ai tout de même l'intention de continuer.
  • Je préfère bien des animaux à certaines personnes.
  • Je n'ai encore jamais pris l'avion (ça j'en ai un peu honte).
  • Contrairement à plusieurs des frisés de la Terre, ou à la loi qui fait qu'on désire toujours ce que le voisin a, je ne rêve pas d'avoir les cheveux raides (je ne rêve plus en tout cas... j'ai eu ma phase d'ado qui s'étire les cheveux, c'est sûr).  Je l'ai déjà dit, je veux un afro.








dimanche 3 juin 2012





Mardi soir, je suis allée taper de la casserole avec des gens de mon quartier.  L'ami est venu, un collègue est passé.  Il y avait même Steve de St-Bruno, pour ceux qui connaissent les Pharaons.  Je me suis dit qu'il était temps de me lever avec les autres, parce que la loi 78, comme plusieurs, me fait chier et m'effraie.  Le conflit n'est plus qu'étudiant et j'ai choisi de signifier mon désaccord au moins une fois.  

Je ne suis pas dupe.  Je me suis demandé, comme à peu près tout le monde, si ça changeait vraiment quelque chose, toutes ces manifestations, toutes ces soirées de bruit et de casseroles.  C'est sûrement mieux que de regarder les choses filer du confort de son salon.  J'ai aimé mon expérience.  Nous étions plus de 50, je dirais (misère, j'aurais pu me faire arrêter!).  Nous nous sommes fait accueillir par ceux déjà sur place comme des rois, comme des amis, comme des membres du clan.  L'esprit de communauté ressentie durant ces minutes passées à marcher avec ces individus était grand (alors que je n'avais rien éprouvé de la sorte auparavant, et ça fait 4 ans que je demeure dans St-Sauveur).  Il faut dire que je suis une rebelle doudouce, par contre.  Je faisais bien attention de me tenir sur les trottoirs, et non de marcher dans la rue, question de ne pas ralentir les automobilistes.  Les 2 ou 3 qui ont été gênés par notre groupe ont semblé bien le prendre, ils nous ont souri et n'ont pas vraiment démontré de signes d'impatience.  Je ne suis restée que 20 ou 25 minutes, comme il était convenu pour ces rassemblements, parce que mon but n'est pas de faire chier le peuple, non plus.  Tout le monde a droit à sa petite soirée tranquille sans se faire agresser les oreilles par un tintamarre qui n'en finit plus, je me dis.  Et ça, la dame qui nous a envoyé un doigt d'honneur au moment de notre passage devant sa maison l'aurait eu de toute façon, elle n'avait qu'à attendre 1 minute de plus.

L'ami a pété sa cuillère en bois (ou plutôt celle de son coloc).  J'ai légèrement fendu la mienne.  Nos casseroles sont intactes.  Pour ma part, j'ai utilisé une de celles que j'ai héritées de mes grands-parents paternels.  Très vintage, avec une belle ligne orange.  Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander si mon grand-père et ma grand-mère auraient été fiers de me voir aller avec leur vaisselle.  En fait, plusieurs se mobilisent et manifestent pour défendre les droits de leurs enfants et des jeunes de demain, moi je dois avouer que je pensais à mes grands-parents, ce soir-là.  À ce qu'ils ont vécu, eux, et s'ils comprendraient ce qu'il se passe en ce moment.  Moi, je ne suis pas sûre de tout saisir.  En vrai, il est certain que je ne comprends pas grand-chose.  Est-ce à dire que ma participation en est diminuée?  Que je devrais me contenter de regarder les autres faire?  Je ne sais pas, mais ça sent mauvais tout ça, et j'ai des envies de bouger des fois, de faire bouger.  Des envies de radical.  De quelque chose de plus que ça.

Ah et puis, lisez donc ça et signez si ça vous parle.  Les pétitions aussi, ça rentre dans les trucs dont on peut questionner l'utilité, mais simplement lire ne nous enlèvera que quelques secondes de notre temps quotidien passé sur Facebook, ou à regarder une annonce insipide à la télé.  Alors si ça peut changer quelque chose, ça n'aura pas été trop pénible non plus.


















dimanche 27 mai 2012






L'été j'abuse de trucs glacés et de fruits.  C'est bien parti cette année et la saison n'est pas même pas encore officielle.

Je suis une petite nature.  Pas très solide.  Si le vent s'emporte, je plie.  Je casse.  Je m'envole.  Mais je suis facilement rattachable.  Je suis faite d'embouts et de noeuds.  De ficelles qui s'accrochent.  Je recommence, je repars avec les morceaux qui restent.  J'en crée de nouveaux.

L'été je n'aspire qu'à plus.













lundi 21 mai 2012






J'oscille souvent entre deux façons de réagir devant le langage : miser sur l'importance et la valeur des mots, c'est-à-dire tout prendre au pied de la lettre, ou rappeler à tous l'arbitraire du nom, répéter qu'il ne s'agit que de mots.  Qu'il n'y a rien de grave, en fait, ce ne sont que des mots.  Je me dis que des fois c'est juste beau, les mots.  Quand on les met ensemble, qu'on fait des phrases et tout.

Par exemple, en début d'année, j'ai lu l'excellent recueil Chaque automne j'ai envie de mourir, de Véronique Côté et Steve Gagnon.  Personnellement, je trouve ce titre fort joli.  Je suis consciente qu'il puisse effrayer certaines personnes.  Mais il ne faut pas avoir peur du titre.  Une dame a refusé de l'acheter à cause de ce que ça évoque, ce n'était supposément pas approprié pour la jeune fille à qui elle cherchait à offrir un livre.  Madame!  Ce livre n'est pas pro-suicide, au contraire.  J'ai eu envie d'en finir pendant plus de la moitié de mon existence, j'ai lu le livre et il ne m'a fait que du bien.  J'ai a-do-ré ce livre, il demeure jusqu'à maintenant parmi mes meilleures lectures de l'année.  Quand je pense à tous ces moments intenses et savoureux que cette personne aurait pu vivre en le lisant, je trouve ça dommage que la cliente ait reculé devant les mots sur la couverture.  J'ai offert ce livre à ma mère pour son anniversaire.  Elle a un peu sursauté en lisant le titre.  J'espère qu'elle a eu, ou qu'elle aura, l'audace de lire le contenu.

Quand on parle, quand on écrit, quand on écoute, quand on lit, que doit-on prendre au sérieux?  Et que doit-on prendre à la légère?  Quand faut-il paniquer?  Quand peut-on rire?  Un même message, prononcé sur deux tons différents, peuvent avoir des significations complètement opposées.  Comment s'assurer que l'autre a bien saisi?  Et si on embarque la ponctuation là-dedans, aussi bien dire que personne ne communique avec la même langue!

Je suis persuadée que certains de mes billets publiés sur ce blog n'ont pas été saisis comme je l'aurais souhaité. Mais que puis-je y faire?  La plupart des textes que je préfère lire sont ceux qui laissent place à l'interprétation du lecteur, ceux qui offrent une multitude de sens.  C'est une des beautés de la littérature, selon moi, de savoir rejoindre autant de personnes de multiples façons et pour différentes raisons.  Mais quand il s'agit d'échanger, de transmettre un message bien clair, il est plutôt choquant de voir que l'autre n'a pas compris.

Des fois je trouve juste ça beau.  Des fois ça sonne bien dans ma tête.  Alors je le dis, ou je l'écris.  Faut pas avoir peur des mots.  Faut dire ce qu'on pense, et parfois déconner.  Faut s'assumer, je pense.















jeudi 17 mai 2012





Je veux


  • que la Sloche soit prête chaque fois que je me pointe dans un Couche-Tard pour en boire
  • un nouvel ordi qui fonctionne bien
  • me sentir moins fatiguée tout le temps
  • que ça se règle, de façon juste, idéalement (même si je ne saisis pas tout à propos de ce(tte) crise/conflit/gouvernement)
  • te voir
  • que cette semaine finisse
  • écouter Radiohead jusqu'à ce que mort s'ensuive
  • des belles jambes
  • des dents plus blanches
  • du soleil, de la chaleur
  • avoir de l'appétit, et de l'appétit varié
  • me baigner dehors
  • un afro



Je ne veux pas

  • t'emmerder
  • et/ou te faire peur
  • chialer pour rien (mais je le fais)
  • travailler (ça va revenir...)
  • être ingrate
  • que les animaux en danger disparaissent;
  • recommencer
  • engraisser
  • te brimer
  • avoir à me justifier, tout le temps
  • que mes chats me trouvent plate
  • me  tourmenter (c'est plus fort que moi, ce n'est pas un plaisir)
  • faire de faux pas (surtout pas à répétition)




jeudi 10 mai 2012





C'est bien parce que je prépare quelque chose que je me tais autant.  Mouahaha!

À l'hiver 2013, ce blog sera publié sous forme de recueil dans la collection Hamac-Carnets, qui a déjà fait passer en livres d'autres blogs tels que J'écris parce que je chante mal et Un taxi la nuit de mes amis Daniel Rondeau et Pierre-Léon Lalonde, Les Chroniques d'une mère indigne de la désopilante Caroline Allard (qui ont connu tellement de succès qu'elles ont été transformées en bd et en webépisodes), et aussi Lucie le chien, d'une de mes jeunes auteurs favoris, Sophie Bienvenu (l'ex-cel-lent Et au pire, on se mariera, et l'ex-cel-len-te série (k)).

Merci à Éric et Marie-Michèle des éditions du Septentrion d'avoir pensé à Une fille louche.  Bien hâte de le tenir dans mes mains, ce livre-là.









lundi 7 mai 2012






Vous pouvez maintenant lire le fruit de ma participation à la Nuit de la Création 2012 sur le site de la revue en ligne Le Crachoir de Flaubert.  Gardez en tête que j'écrivais sous contraintes...
N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil au reste du contenu de cette revue, c'est un bel endroit pour découvrir de nouvelles plumes!







mardi 17 avril 2012



Non, je n'avais pas oublié la liste.

Questions pour lesquelles aucune réponse pertinente et/ou authentique ne me vient en tête :


  1. «Quoi de neuf?»  Ma tête se vide alors.  Qu'est-ce que j'ai fait dernièrement?  De quoi est-ce que mon interlocuteur a-t-il envie que je lui parle?  De mon travail?  De mes amours?  De mes sorties?  Je me surprends à vouloir sortir LA phrase courte et punchée, qui donne un maximum d'infos tout en piquant la curiosité de l'autre et qui va faire rouler la conversation.  Je n'y arrive pas tout le temps (lire : rarement).
  2. «Quel est ton roman/film/album/groupe favori?»  Quoi, juste un?!  Et puis ça tourne tellement.  Revenez-moi dans six mois avec la même question et la réponse risque d'avoir changé.
  3. «Quel personnage te ressemble le plus ou bien auquel t'identifies-tu davantage?»  C'est sûr que je n'ai pas en tête le bon personnage au moment où cette question m'est posée.  On me l'a demandée jeudi dernier et je n'ai toujours pas trouvé.
  4. «Qu'est-ce que tu veux manger?/Qu'est-ce qu'on mange pour souper?»  Un des plus grands dilemmes de mon existence, et qui se répète à chaque jour : choisir ce que je vais manger.
  5. «Pourquoi?»  Parce que dans bien des cas, je le sais juste pas.  Et c'est très bien comme ça.







lundi 2 avril 2012






J'ai un peu tout faux quand il s'agit de toi, c'est vrai. J'ai un peu tout faux et le reste est vrai.

Je ne suis plus à l'ordre. Je suis quelque part entre «à la traîne» et «à l'aube d'un fouillis».

Joli parfum d'entêtement. Je m'y accroche j'y crois j'y reste.








dimanche 1 avril 2012

Vendredi, j'ai participé à ça et j'ai survécu, moi qui déteste écrire sous pression, dans un moment donné. Avec des consignes, en plus! Mais bon, j'avais envie de me botter le cul et de relever un quelconque défi. J'ai passé une partie de la soirée à rire des contraintes proposées par les visiteurs, à manger des fruits de contrebande - juteuses mandarines israéliennes - et à écrire, quoi. On m'a traitée d'auteure avant, pendant et après et j'ai aimé ça. Je vais me mettre à y croire. Pourtant je sais que ça prend plus que mes petites poussées de crayon pour l'être. À moins qu'on naisse auteur? Puis qu'on devienne écrivain. Ou vice versa. Je l'ignore. M'enfin. Le résultat de ce Cabinet sera publié sous peu dans la revue en ligne Le Crachoir de Flaubert. Je vous referai signe. Merci Pierre-Luc de m'avoir invitée!
Sinon, faudrait vraiment que je révise le concept de sieste. À la baisse, hen. Je dors pour huit. Huit nourrissons. Sûrement mes chats qui me donnent le mauvais exemple. Merci à eux.
Les poissons ne m'atteignent pas cette année. Sauf un, mais je ne vous raconte pas lequel, au cas où vous pourriez vous faire prendre vous aussi. Mais je précise qu'à la base, moi je n'étais pas très contente d'une telle nouveauté... Merci Facebook.
Je l'avoue : qu'il est bon, parfois, de se taper entre amis les meilleurs moments de la carrière de Carl Carmoni, de revoir ce fameux parcours de mini-putt et de réentendre l'animateur hurler «BIIIIIIIIIIIRDIE!». Merci Youtube.
Première gelato (premier?) de l'année cet après-midi avec la soeur. Mangue est toujours une saveur sûre. Merci Paillard-maintenant-ouvert-aux-Galeries-de-la-Capitale (ok, depuis le 18 janvier).
J'aime ce qui s'en vient. Le SILQ (beaucoup plus pour les soirées et vraiment pas pour l'affiche... C'est quoi, le dude se fait gaver? Il vomit?), de bonnes bandes dessinées à lire, les terrasses, Osheaga, le mariage du frère... Des gens, mes gens, des nouveaux gens. Et un peu de toi aussi peut-être.

lundi 26 mars 2012





J'appelle pour dire que j'avais pensé ne pas appeler. J'y ai songé. Mais ce n'est pas vraiment mon genre. Mon genre, c'est de t'entendre le plus souvent possible.

Hello.



Je veux savoir plein d'affaires. Pourquoi les chiffres ronds? Qu'est-ce qui fait que je suis dingue? Pourquoi pas maintenant? C'est quoi cette chanson? Dans combien de jours? Pourquoi pas les jujubes? C'est qui le roi de l'Univers? Qui chante cette chanson? Pourquoi les embarras? As-tu toujours existé si tard le soir comme ça? Pourquoi les lundis? Ça dépend de quoi? Pourquoi c'est moi la faible? As-tu peur? Va-t-on encore vouloir danser avec moi? Dormir trop, ça peut tuer quelqu'un? Je suis trop? Les licornes, elles viennent d'où? La légende, elle est plausible? Trois fois, c'est exagéré?

Une chose est sûre : aucune réponse dans ta face.