lundi 28 avril 2014




C'est le site BuzzFeed qui m'a inspiré cette liste/partage après avoir lu cet article.  J'ai donc eu envie de faire la même chose, sauf que je vais traiter autant de films vus au cinéma qu'à la maison, en ordre de parution, du plus ancien au plus récent.


Mes expériences cinématographiques marquantes:


North by Northwest (Alfred Hitchcock, 1959) - C'est peut-être parce que je l'ai vu chez toi, avec toi, durant notre «marathon Hitchcock», si on peut l'appeler ainsi, que j'en garde un si bon souvenir.  Outre ça, le scénario de Ernest Lehman est génial.  L'intrigue est prenante du début à la fin.  Il fait partie de mes préférés de Hitchcock, si ce n'est mon préféré tout court.

Le déclin de l'empire américain (Denys Arcand, 1986) - Je ne sais bien pas ce qui a poussé trois adolescentes à louer ce film québécois, un samedi soir sûrement, mais je peux dire qu'il m'a marquée.  C'est comme si soudainement on venait de mettre en mots certaines pensées qui cogitaient dans mon cerveau.  Voir que les hommes et les femmes pouvaient être à des milliers de kilomètres les uns des autres a été une constation à la fois rassurante et frustrante.  Les dialogues sont mordants, percutants, presque parfaits.  Je n'avais jamais vu un film parler autant de sexe auparavant.  Bien sûr, je n'ai pas tout compris du premier coup.  Quelques années plus tard, je l'ai montré à mon copain de l'époque, au début de notre relation.  Je crois qu'il a eu un peu peur et pensé que je voulais peut-être lui faire passer un message...

Titanic (James Cameron, 1997) - Je suis allée voir ce film au cinéma onze fois.  Oui oui.  La première fois, c'était au petit cinéma d'Edmundston, où je demeurais à l'époque, et je me souviens qu'il y avait tellement de monde que les employés avaient dû sortir des chaises de plastique (style de parterre) pour accommoder le plus de gens possible.  Moi, j'étais déjà fascinée et intriguée par la tragédie du célèbre paquebot, la voir à l'écran m'a poussée à me documenter et connaître tous les faits autour de l'événement.  Et bien sûr, l'histoire d'amour entre Jack et Rose a complétement subjugué la jeune fille de treize ans que j'étais à ce moment et continue à me toucher et me faire pleurer à chaque fois que je le visionne.  Je n'ai pas honte de dire qu'il s'agit d'un de mes films préférés.  Tout dans ce chef-d'oeuvre est, selon moi, réussi : l'histoire, les personnages, la musique (sauf la toune chantée par Céline Dion...), le souci de fidélité au réel naufrage, les effets spéciaux, les costumes, les décors (bref, le film méritait tous ses Oscars)...  Je l'ai fait regarder à au moins trois personnes pour la première fois, et malgré leurs préjugés ou leurs appréhensions, elles ont toutes beaucoup apprécié.

Boys Don't Cry (Kimberly Peirce, 1999) - Trois adolescentes - les mêmes - commencent à regarder par hasard (merci Super Écran) un film qui s'avère beaucoup plus heavy que ce à quoi elles s'attendaient.  D'abord l'histoire de cette fille qui se fait passer pour un garçon, qui est en fait une dramatisation de la vie de Brandon Teena, a tout pour capter l'attention.  C'était sans doute la première fois que j'entrais en contact avec un récit traitant de transsexuels ou de transgenres.  Je me rappelle avoir été pétrifiée par la scène du viol.  Encore une fois, je salue la prestation des acteurs.  Un film troublant, qui nous a toutes laissées interdites.

The Straight Story (David Lynch, 1999) - C'est un ancien amoureux qui m'avait suggéré ce film, après que nous ayions regardé la série Twin Peaks, de Lynch également.  J'ai été bouleversée par ce vieil homme qui a traversé l'Iowa et le Wisconsin en tracteur pour voir son frère - à qui il n'a pas adressé la parole depuis des années - avant que celui-ci ne meure.  Il s'agit encore une fois d'une histoire inspirée de faits réels.  Je me souviens avoir regardé ce film dans mon salon dégarni puisque mon coloc était parti un peu avant moi et avait amené ses meubles avec lui.  J'étais donc assise sur un coussin de chaise de patio que ma grand-mère m'avait prêté parce qu'elle trouvait que je faisais trop pitié.  Dans le coin en face de moi se trouvait la télévision, appuyée sur je ne sais plus quoi.  Pourquoi ce vieux monsieur a-t-il choisi le tracteur comme moyen de transport?  Ses jambes et ses yeux sont trop faibles pour lui permettre d'avoir un permis de conduire.  Il faut voir ce brave homme conduire son tracteur, la tête haute, ignorant les regards de ceux qu'il croise.  J'ai cette image bien imprimée dans mon esprit de ce petit monsieur sur son engin qui ne va pas plus vite que 10 km/h et mon coeur se serre un peu.  Bien sûr, sa route ne fut pas sans obstacles et plus on arrivait à la fin du voyage, plus j'étais attendrie par le personnage.

Memento (Christopher Nolan, 2000) - Le même ancien amoureux et moi avons dû en parler pendant un an de ce film avant de le voir.  En fait, lui l'avait déjà vu si je me souviens bien.  Quand nous nous y sommes finalement mis, je crois que c'était dans mon ancien appartement, celui qui a sans doute trop de souvenirs.  J'ai été époustouflée par un tel scénario et une telle réalisation.  C'est du génie.  C'est complexe, c'est brillant.  Je me suis donnée à fond pour demeurer alerte tout le long du film, je ne voulais pas laisser filer un élément, je voulais tout saisir.  Finalement, je pense avoir bien compris l'intrigue, mais c'est le genre de films qui méritent d'être visionnés plus d'une fois pour ramasser tous les détails.

The Pianist (Roman Polanski, 2002) - Je me souviens très peu de ce film, en fait.  Je me rappelle que nous l'avions loué, c'était dans mon premier appart, et qu'à la scène dans laquelle un nazi garroche carrément une personne du haut du balcon, simplement en la basculant hors de son fauteuil roulant, j'ai refusé d'en regarder davantage.  Je ne souhaitais plus aller plus loin.  Il me fallait une nuit pour digérer le peu que nous avions vu.  Nous avons poursuivi le lendemain et je suis contente de l'avoir regardé au complet, mais il faudrait sans doute que je le revoie, mon souvenir en est quelque peu flou.

Before Sunset (Richard Linklater, 2004) - Je l'ai vu avant Before Sunrise, qui est en fait le premier film d'une trilogie qui a été complétée il n'y a pas si longtemps avec Before Midnight.  C'était une des premières fois que j'allais au cinéma Le Clap, pendant la première session à l'Université et j'étais accompagnée de nouveaux amis rencontrés à l'initiation du bacc en littérature.  J'ai été charmée par tant de naturel, tant de chimie entre les deux acteurs, Julie Delpy et Ethan Hawkes, et par tant de beauté et de vérité dans les dialogues.  C'est tout frais.  Le regarder fait penser, les écouter fait réfléchir.  Sans heurts, sans pression, sans malaise.  Et ce n'est jamais lourd. 

Un long dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet, 2004) - J'ai lu le roman de Sébastien Japrisot, dont le film est tiré, avant.  Déjà le roman m'avait fascinée, bouleversée.  En voir la version cinématographique n'a fait qu'agrandir mon admiration pour cette histoire racontée de façon si brillante.  Selon moi, l'adaptation ne perd rien de la profondeur du roman.  Je me souviens l'avoir visionné quelques jours après avoir terminé le livre, seule chez moi dans mon premier appartement que je partageais avec ma soeur.  Je l'ai regardé à nouveau il n'y a pas si longtemps et il me touche toujours autant.

Tout est parfait (Yves Christian Fournier, 2008) - À la sortie du cinéma, j'étais sans mot.  Et je crois bien ne pas avoir parlé qu'une fois rendue chez moi.  D'abord, le thème principal, soit le suicide, est un sujet assez délicat pour moi.  Je peux en parler, on peut en jaser autour de moi, mais de recevoir en plein visage et de façon aussi crue l'histoire de ces cinq adolescents qui font un pacte de suicide - l'un d'eux survivra, c'est un peu au-dessus de mes forces.  De prendre conscience des répercussions de ce geste sur l'entourage, de voir comment les gens proches des quatre décédés réagissent et tentent de vivre après coup, mais surtout de voir le jeune survivant maintenir le poids du pacte fait avec ses amis, j'étais chamboulée.  C'est le genre de films que je ne reverrai probablement plus jamais, pas parce qu'il n'est pas bon, mais précisément parce qu'il est parvenu à trop me brasser.

127 Hours (Danny Boyle, 2010) - Vu au cinéma avec ma soeur.  La scène que j'appréhendais tant, celle où le pauvre homme doit se couper le bras pour se libérer de la roche qui le tient coincé, eh bien je ne l'ai pas regardée.  Je craignais trop le sang, les muscles, les nerfs, les os...  Et je ne savais pas à quel point M. Boyle la ferait graphique, cette scène.  Mais j'étais très curieuse de voir comment il allait apprêter une histoire qui se déroule sur un peu plus de cinq jours et dans laquelle le héros se retrouve le bras pris entre une roche et la paroi, rendant ses mouvements restreints et ses déplacements nuls.  Je me demandais si le film allait retenir l'intérêt tout le long.  Eh bien il a réussi.  J'ai été captée du début à la fin.  Il faut dire aussi que James Franco a très bien rendu son rôle.  J'ai eu la «chance» de voir la fameuse scène plusieurs mois plus tard, lorsque j'étais en visite chez mes parents et que ma mère regardait le film.  Comme une grande, je n'ai pas détourné le regard ni fermé les yeux.  Je dois vous dire : entendre le pauvre homme hurler de douleur est pénible.  L'entendre et le voir se scier le bras avec un mini-couteau limite bon à rien, c'est insupportable.  Je n'arrêtais plus de me tortiller.  Mais j'ai vu.  J'ai tout regardé.

Incendies (Denis Villeneuve, 2010) - Je l'ai vu chez un ami.  Encore là, je crois que lui l'avait déjà vu, mais je n'en suis plus certaine.  Je n'ai pas vu les pièces de Wajdi Mouawad.  Et dans ce temps-là, je n'avais pas encore lu son roman Anima, que j'ai a-do-ré.  Je ne connaissais donc à peu près rien de l'univers d'Incendies et de ses personnages.  J'ai été secouée.  Et à la fin, chavirée, glacée, figée.  Denis Villeneuve est devenu, à cet ami et à moi, un de nos réalisateurs fétiches.



Films vus trop souvent dans ma jeunesse (pour le meilleur ou pour le pire) :

The Secret Garden (Le jardin secret)
Home Alone (Maman, j'ai raté l'avion)
Home Alone 2 : Lost in New York (Maman, j'ai encore raté l'avion)
Sister Act (Rock'n'nonne)
Sister Act 2 : Back in the Habit (Rock'n'nonne 2 : De retour au couvent)
The Cutting Edge (Flammes sur glace)
Return to Oz (Oz, un monde extraordinaire)
Grease (Brillantine...  et je ne trippais même pas tant que ça)
les dessins animés d'Astérix
La grenouille et la baleine
Summer of the Colt (Fierro... l'été des secrets)
The Mighty Ducks (Jeu de puissance)
D2 : The Mighty Ducks (Jeu de puissance 2)
The Princess Bride (La princesse Bouton d'Or)





mardi 8 avril 2014





C'est complètement superficiel, me direz-vous, et vous avez raison.  Mais j'ai le goût de célébrer la beauté et rêver un peu (on s'amuse comme on peut).  Je dresse donc une seconde liste d'hommes célèbres (à divers degrés) que je trouve infiniment beaux.  Vous allez voir, le classement a changé par rapport à celui de la première liste.


Des hommes beaux, brillants et talentueux :

  • Louis-José Houde.  Je retire ce que j'ai dit dans la liste précédente, c'était cute, finalement, cette coupe.  Ça lui allait bien à lui, en tout cas.  Regarder ses spectacles m'apaise et me fait rire depuis l'automne dernier et je lui en suis très reconnaissante.
  • Joseph Fiennes.  Il y a une éternité que je ne l'ai pas vu dans un film, mais je ne l'oublie pas pour autant!
  • Ryan Gosling.  Au début, il me laissait plutôt indifférente, mais plus je le vois, plus il me plaît.  C'est en regardant Drive que je me suis mise à vraiment lui porter attention.  Je l'ai aussi beaucoup aimé dans Blue Valentine.
  • Usher.  J'adore son sourire, mais moins son style.  Ses abdos ne sont pas mal non plus.  Je l'ai revu dernièrement dans l'émission The Voice et je me suis rappelé qu'adolescente, j'aimais bien son succès You Make Me Wanna... et sa façon de danser.
  • John Stamos.  Probablement un de mes premiers crushs de petite fille pour un acteur.