samedi 30 juillet 2016




Samedi soir dernier, ma soeur et moi sommes allées voir The Secret Life of Pets au cinéma.  Nous avons beaucoup aimé.  C'est drôle et divertissant, ce qui tombait à point parce que j'avais bien besoin de rire.  L'animation est brillamment développée.  J'ai surtout noté et apprécié le souci du détail des mouvements des personnages.  Les artistes derrière tout ce travail semblent avoir vraiment bien étudié les gestes des animaux, comme par exemple quand Chloe la chatte joue avec une petite souris en plastique, et ceux des humains reproduits par les animaux, comme on peut le voir quand le caniche royal Leonard trashe et se brasse la moumoute tel un véritable métalleux.


McDonald's a offert comme jouet accompagnant le Joyeux Festin des petits toutous de 10 des personnages les plus importants du film : Max, Duke, Gidget, Chloe, Mel, Norman, Sweetpea, Buddy, Pops et Snowball.  J'avais déjà Chloe avant de visionner le film.  J'ai toujours adoré les toutous, petits et gros, réalistes ou farfelus, et plus jeune je collectionnais les Beanie Babies alors ce n'était pas très surprenant que je veule tous les avoir.  Ce samedi-là, ma soeur a été assez gentille pour me traîner à 5 McDo différents afin de ramasser le plus de peluches possible.  À la fin, j'en avais 6 en ma possession.


Comme je le disais il n'y a pas si longtemps, je passe dernièrement la plupart de mes moments libres et journées de congé à l'intérieur, à annuler mes sorties, à ne pas vouloir parler et à perdre mon temps.  Alors que j'examinais mes nouveaux amis, je me suis dit que je partirais le lendemain à la recherche des 4 Pets manquants.  J'avais alors une mission qui me donnait une raison de me déplacer et d'affronter le monde.  Je me suis donc fait un itinéraire de succursales mcdonaldiennes et je suis partie.

Cet après-midi-là, j'ai visité 5 autres McDo.  Toute seule, en autobus et à pied.  J'ai marché au soleil, j'ai poursuivi ma quête très bébé et quétaine pendant 3 ou 4 heures.  Quelle autre perte de temps, vous direz-vous peut-être.  Je semble peut-être inconsciente de l'insignifiance d'un tel projet, mais rassurez-vous, je suis au courant.  Je dois dire par contre que si ce n'avait été de ces bestioles, je serais restée chez moi à penser, à dormir et à regarder des trucs futiles sur Internet.  J'ai finalement trouvé 2 autres toutous cette journée-là.  J'ai maintenant le set complet.  Mes recherches m'ont entre autres amenée à faire plein de détours, dont une LONGUE MARCHE sur de L'Ormière parce que je m'étais trompée de parcours d'autobus et d'arrêt.  Ma soeur a continué de participer en vérifiant à chaque restaurant qu'elle croisait sur sa route.  C'est elle qui a mis la main sur mon avant-dernier toutou, Mel le pug.

Il y a donc une dizaine de guedis inutiles de plus dans mon espace.  Je me suis traitée de folle à quelques reprises durant mes expéditions, questionnant le but de cette récolte et en pensant aussi au temps et à l'argent investis (bon, on s'entend que chaque bonhomme a coûté 2,50$, mais quand même).  Ils deviendront peut-être rapidement des ramasse-poussière, peut-être que je les donnerai dans quelques mois/années.  Finalement, je m'en fous un peu.  Je me suis amusée.

Il ne me reste plus qu'à tenter fort de résister à l'envie de me procurer les peluches des mêmes personnages que Ty a sorties...  Misère!









lundi 18 juillet 2016







La nuit dernière, j'ai rêvé que j'étais à nouveau au secondaire et qu'à cause d'un congé dû à une tempête dont nous avions bénéficié quelques semaines plus tôt, nous devions débuter une journée de cours à une heure impossible, au petit matin, vers les 4h, pour reprendre le temps perdu.  Mon réveil a sonné à 1h30 et je n'étais plus certaine de l'heure à laquelle je devais me pointer à l'école.  En larmes, j'ai couru en bas pour réveiller mes parents.  J'étais désespérée et je ne voulais plus y aller, je pensais même à laisser tomber mes études.  Mon père essayait de me rassurer.  Je braillais comme une enfant qui ne veut pas manger ce qu'il y a dans son assiette, comme une petite fille qui doit aller au lit.  C'était la fin du monde, la catastrophe sans nom, la tragédie d'une vie.  Dans toute cette commotion, j'avais réussi à réveiller mon frère et sa femme qui, pour une raison obscure, dormaient dans le salon, et ma soeur, qui en descendant a raccroché le téléphone qui n'avait sonné qu'un coup.  J'étais frustrée parce que je me disais que ce devait être mon amie Marie-Claude qui m'appelait pour savoir quand est-ce qu'elle pouvait me rejoindre pour qu'on parte ensemble.  Je chignais à l'idée de la rappeler, et je ne l'ai pas fait.  Le rêve était fini.  J'ai ouvert les yeux en soupirant et en faisant la grimace, certaine d'avoir à me préparer pour vrai.  

Ce qui m'est resté après m'être réveillée c'est à quel point je ne voulais VRAI-MENT PAS aller à l'école.  C'était tellement trop me demander.  Comme une obligation de plus, un devoir à accomplir, un engagement pris à reculons.  

Je suis très mélodramatique, moi, autant dans le réel que dans les songes.




lundi 4 juillet 2016






Je ne veux plus sortir de chez moi.
What's up with that?

Je repousse mes obligations.
What's up with that?

Je choisis le plus facile.
J'opte pour le moins demandant.
Je ne bouge pas.  Pas tant que ça.  Pas assez.
What's up with that?

Je m'isole.
What's up with that?

Je n'ai pas envie de sortir.
Pas envie de rien faire.  Je ne fais rien.  Pas grand-chose.
Je n'amuse même pas mes chats.
What's up with that?

Mon sommeil est merdique.
What's up with that?





samedi 2 juillet 2016







J'ai une voix de flèche qui siffle au vent, qui siffle.   
J'ai une discorde au bout des doigts.  
J'entends l'appât, je le vois grand.  
Je m'y dirige, je ne sens plus rien d'autre 
           que le vent qui fait siffler ma voix.