mercredi 30 août 2017




J'aime...

  • le roman Le poids de la neige, de Christian Guay-Poliquin, paru aux Éditions La Peuplade.  J'avais peur de trouver déprimant de lire à la fin du mois d'août une histoire dans laquelle l'hiver et la neige occupent une place aussi importante mais finalement, ça se lit très bien, même en pleine chaleur.  Lors d'une panne d'électricité qui dure des mois, un vieil homme s'occupe d'un plus jeune victime d'un accident en échange de la promesse d'une place dans la prochaine expédition qui amènerait les habitants d'un village à la grande ville.  On y suit l'évolution de la relation entre les deux protagonistes.  Qu'aura comme effet l'isolement qui s'abat sur eux?
  • Spotify.  Plein de musique, plein!
  • l'état de mes jambes.  J'ai presque complètement arrêté de m'arracher la peau alors elles sont présentables, plus qu'elles ne l'ont été depuis des années;
  • les illustrations de Marion Fayolle.  J'aime son trait clair et précis et son style assez minimaliste qui cache bien des sous-entendus.  

© Marion Fayolle

© Marion Fayolle



Je n'aime pas...

  • les passe-montagnes.  Ça m'effraie.  Et quand on respire dedans l'hiver avec la condensation et tout ça fait dégueux;
  • les amandes seules.  C'est dull un peu.  En barre de chocolat, ça va;
  • chercher un emploi.  Je ne sais pas ce que je veux faire.  Je ne veux pas travailler, en fait.  Je veux écrire.  Où sont passés les mécènes, merde?
  • la liqueur flatte.  Ça aussi c'est dull rare.







jeudi 24 août 2017





J'aime...

  • le livre Le nénuphar et l'araignée, de Claire Legendre, paru aux éditions Les Allusifs.  L'auteure y raconte ses phobies, ses angoisses, ses malaises.  Ces textes me parlent tellement, c'est fou.  C'est rempli de réflexions prenantes et teinté d'un peu d'humour.  Il s'agit d'un partage sincère et généreux;
  • le livre Jeanne Moreau a le sourire à l'envers, de Simon Boulerice, publié aux éditions Leméac.  Je l'ai lu d'un trait, alors que je n'arrivais pas à me rendormir une nuit.  Ce roman pour ados portant entre autres sur l'anorexie raconte l'histoire de Léon, jeune banlieusard de la rive sud de Montréal, qui entretient une correspondance manuscrite avec Léonie, jeune fille de la rive sud de Québec, et de sa famille.  Le sens de l'exagération de Léon est craquant et fort réaliste - tout est la fin du monde quand on a quinze ans.  Un récit drôle et tendre;
  • les séjours à l'hôtel.  Je n'y suis pas allée si souvent, mais voir tous ces touristes passer à la boutique où je travaille me fait me rappeler que j'aimerais bien souvent être à leur place et voyager et passer des soirées et des nuits dans une chambre étrangère et profiter de la piscine.  Ça n'a pas besoin d'être ultra-luxueux.  J'aime les petits déjeuners qui y sont servis et le fait que c'est quelqu'un d'autre qui fait le ménage à ma place;
  • souhaiter bonne fête aux gens.  Noël ne me dit vraiment pas grand-chose mais les anniversaires, je trouve ça important et j'aime bien le souligner.  C'est une belle occasion pour dire à la personne qu'elle est spéciale et qu'elle nous est chère.  J'apprécie aussi beaucoup quand on célèbre le mien;
  • la sauce à pizza Gattuso.  C'est ce que je mets dans mes nachos au lieu de la salsa.


Je n'aime pas...

  • les travaux sur ma rue.  Ils refont l'asphalte et des bouts de trottoir.  C'est bruyant et je me demande toujours si j'ai le droit d'y marcher pendant qu'ils sont là.  Je suis gênée de sortir de chez moi, imaginez-vous donc!  Ça perturbe le sommeil de mes chats, aussi.  Bon ok, j'avoue que ce n'est vraiment pas si pire que ça mais je ne peux m'empêcher de me sentir impuissante quand Ignacio me regarde, l'air de dire «Mais fais quelque chose, j'essaie de dormir, moi!»;
  • ne pas aller au refuge parce que je manque de motivation et que je n'ose pas sortir de chez moi à cause des travaux susmentionnés;
  • les factures à payer;
  • la constipation (dans tous les sens du terme);
  • le manque d'inspiration (surtout le mien).




dimanche 20 août 2017




J'aime...

  • le maïs;
  • que mon amie Tanja (celle qui tient la revue SOGLITUDES) soit revenue d'Europe;
  • le roman The Water-Method Man, de John Irving.  Personnages particuliers et attachants, situations loufoques et abracadabrantes, cette histoire est de la même trempe que The World According to Garp.  Plaisir de lecture garanti;
  • le groupe de musique Daughter.  Avez-vous entendu leur chanson Youth?  Une trame qui hante longtemps.





Je n'aime pas...

  • le manque d'espace à mon lieu de travail.  C'est petit en maudit!  Je découvre tranquillement mes tendances claustrophobes, j'ignorais que c'est quelque chose qui pouvait me déranger;
  • la précarité de mes finances;
  • les lendemains de veille pénibles;
  • quand je ne m'aide pas.




jeudi 10 août 2017





Ce samedi 12 août, je serai à nouveau libraire à la Librairie Vaugeois entre 11h et 14h.  J'y serai à l'occasion du 12 août, j'achète un livre québécois!  Depuis 4 ans, ce jour est désigné pour rendre hommage à la littérature québécoise.  De nombreuses librairies indépendantes proposent une foule d'activités et de rencontres pour souligner l'événement.  Jetez un coup d'oeil à cette liste pour voir ce que vous suggère votre librairie pour célébrer la lecture des auteurs d'ici.  

On se voit samedi chez Vaugeois!







mercredi 9 août 2017







La revue SOGLITUDES, tenue par ma belle amie Tatjana Barazon, est une revue qui porte sur les seuils.  Le titre vient d'ailleurs du mot italien pour seuil, «soglia» (dont le «g» est muet), et du mot français solitude.  À travers des réflexions, des entrevues et des portraits, SOGLITUDES traite de passions, d'échanges, d'entre-deux et de bien d'autres choses encore.  Des textes sur différents endroits intéressants et des personnalités animées à découvrir à chaque saison et ce, en français, en anglais et en allemand.  La revue est disponible en format papier et en ligne.

Le plus récent numéro contient ma première participation à la revue, quelques mots portant sur les heures de trop dans une journée.  On y présente aussi le Kraken Cru, petit resto/bar à huîtres/cale amusante qui m'accueille maintenant presque une fois par semaine tellement la bouffe y est bonne, le cidre y est doux et les gens y sont charmants.  Tatjana s'est aussi entretenue avec Cloé Cabana, conseillère en orientation.  Est également inclus dans cette édition d'été 2017 un extrait du Mystère de la Planète Alas-K, une mignonne histoire d'ours et de voyages interplanétaires.

J'ai rencontré Tatjana lors du lancement du livre Une fille louche, il y a presque un an déjà!  Sa curiosité et son intérêt pour le recueil m'avaient flattée, elle m'avait posé plusieurs questions qui m'avaient laissée bouche bée.  Elle m'avait proposé de faire une entrevue pour la revue et j'avais accepté.  Nous avions convenu de faire le tout par écrit, et je dois avouer que ça m'arrangeait énormément puisque j'aurais le temps de réfléchir à mes réponses, moi qui  ne suis pas très douée pour la spontanéité!  Je crois m'en être tirée pas si mal, si vous voulez jeter un coup d'oeil au résultat, vous pouvez le faire ici.




mercredi 2 août 2017





Je me réveille plusieurs fois la nuit et je me demande ce qui me dérange vraiment, dans tout ça.  Dans mes relations.  Dans le quotidien.  Ça gruge de se questionner autant.  Je suis constamment tiraillée entre la partie en moi qui voudrait tout faire simple et celle qui ne peut s'empêcher de compliquer les choses en poussant trop loin.  La première se fout de pas mal d'affaires et aimerait envoyer promener le reste tandis que l'autre prend tout personnel et trop à coeur.  Alors parfois, je suis capable de passer outre.  Et d'autres temps, je remue les détails.  Je rebrasse les échanges, reprends les actions, revois les événements.  Il y a des moments où je ne sens rien et certains où je ressens tellement.  Je vis des heures si longues, si mornes, et des instants si courts, si vifs.  Je subis mes extrêmes et je ne sais pas où me caser.  Si je pouvais au moins me rapprocher un peu du juste milieu...