lundi 29 octobre 2018

dimanche 28 octobre 2018





À propos de toutes ces questions de races (à noter que ce ne devrait même pas être un débat : chez les humains, il n'y en a qu'une, nous révèle la génétique), d'identités et d'orientations sexuelles et de religions : soyons ou devenons donc tous ce qui nous importe, nous remue, sans piler sur les autres.  Il me semble qu'il devrait y avoir un moyen de vivre très bien sans s'inquiéter de savoir si son voisin se cure le nez ou non, comment il le fait et avec qui, ou même avoir à le savoir.

Peut-être que je simplifie trop le problème et qu'en n'admettant pas que c'est plus compliqué que ça, j'y participe.  Mais je sens que tout devrait être naturel, tout devrait aller de soi.  Tout devrait être ok.

Sainte viarge, laissons les autres tranquilles.






mercredi 17 octobre 2018





Je prends des médicaments pour traiter mes problèmes de santé mentale depuis la fin de l'été 2006, soit quelques semaines avant la création de ce blog.  Au début, ce n'était que des antidépresseurs.  Ça a pris un certain temps et plusieurs essais avant de trouver la bonne sorte pour moi.  J'ai même fait quelques années avec la même variété avant de changer pour celle que je prends maintenant.  Au fil du temps, d'autres troubles se sont développés et mon psychiatre m'a prescrit des médicaments supplémentaires pour m'aider.  

Je crois que la prise de médicaments peut faire partie du processus de remise sur pied ou d'un maintien d'une quelconque stabilité, mais ce n'est pas l'unique solution.  Bien d'autres moyens doivent être utilisés pour arriver à une guérison, une rémission ou un certain confort.  Pour moi, la psychothérapie en fait partie.  Mes liens avec ma famille et mes sorties entre amis aussi.  J'ai déjà fait de l'entraînement en salle de gym, de la nage et maintenant je fais du workout de groupe et je pratique le Zumba.  

À une certaine époque, je prenais trop de médicaments.  J'en avais sûrement besoin, mais autant, je ne sais pas.  Ma psychothérapeute, elle, était convaincue que c'était trop, et encore cette semaine elle m'a dit à quel point elle voit une différence chez moi par rapport à avant et maintenant.  Aujourd'hui, je pense qu'elle a sans doute raison.  J'étais un peu zombie et j'avais des maux de tête réguliers, presque quotidiens.  J'ai aussi vécu une période de tremblements intenses qui sont devenus pour moi un handicap.  C'était visible à l'oeil nu, tout le monde le détectait.  J'écrivais comme une enfant de 5 ans et j'avais de la difficulté à appliquer du vernis sur mes ongles (l'horreur!).  Les premières fois que j'ai pris mon petit neveu dans mes bras, je n'avais pas besoin de le bercer, ça se faisait tout seul même si je demeurais immobile.  Quand j'étais toiletteuse, je devais me reprendre à plusieurs reprises pour couper les griffes d'un animal.  Ça me prenait un temps fou.  Je me suis mise à paniquer quand est venu le temps d'apprendre à tailler et raser les poils du visage.  J'ai perdu toute confiance en ma capacité à faire ma job.  Ça explique en partie pourquoi j'ai changé de carrière, je n'ai jamais surmonté ma peur de blesser une pauvre bête, même si maintenant je ne tremble qu'occasionnellement et très peu et que c'est plus dû à mon niveau de stress qu'à mes médicaments.

Loin de moi l'idée de blâmer mon psychiatre ou de l'accuser de quoi que ce soit au niveau de ses prescriptions.  Chaque personne est différente et on ne peut pas trop prévoir ce qui va fonctionner pour chacune.  Lui et moi sommes d'accord sur le fait que je risque de prendre des médicaments pour le restant de ma vie.  Reste que ça demeure pour moi une grande victoire à chaque jour de constater le nombre réduit de pilules que je prends.  En un peu moins de 2 ans, il y a eu une nette amélioration.  Voyez par vous-mêmes :



Matin de Noël 2016.  Déjeuner typique (des cupcakes pour partir la journée, c'est parfait) accompagné de mon cocktail pharmaceutique quotidien de l'époque.  6 fucking pills.  Je devais prendre certains de ces médicaments au coucher également.


17 octobre 2018.  Seulement 3 comprimés, dont 1 pour ma glande thyroïde.  Take that, cerveau de merde!








jeudi 11 octobre 2018







12 ans passés à écrire ici.  Voyageons dans le temps et regardons ce que j'avais à dire lors des précédents anniversaires d'Une fille louche :


Bien honnêtement, je n'ai pas envie de faire un autre survol en ce moment.  Pas qu'il se soit rien passé.  Ça va peut-être me venir dans les prochains jours.  Ces temps-ci, je regarde plein de vieilles photos.  Je pourrais peut-être en partager et vous refiler quelques anecdotes...








mercredi 3 octobre 2018






Parce qu'on a (j'ai) besoin de rêves, de fantaisie et de beau dans la vie, voici un nouveau top des hommes que J'AIME mais que je ne (re)croiserai probablement jamais, ce qui rend notre amour plus difficile (pas impossible, hen, juste moins consommable, mettons).

Les listes précédentes se trouvent ici et .


Les hommes que j'aime d'amour sans les connaître vraiment :

  • Donald Glover, aka Childish Gambino.  Non mais.  Quel homme polyvalent et talentueux, créatif et sexy!
  • Sébastien Ricard.  Je ne peux pas croire que je l'avais bumpé en dehors de ma 2e sélection.  Il est si profond, si investi, si tout...
  • Novak Djokovic.  En plus d'être le meilleur au tennis, c'est un être très généreux.
  • Steve Gagnon.  Lui aussi, il a plusieurs talents : il joue, il écrit (dont l'excellent Chaque automne j'ai envie de mourir en collaboration avec Véronique Côté, un de mes recueils préférés à vie), il met en scène...
  • Louis-José Houde.  Il continue de me faire rire même si bon, il est pris et tout...  Je l'ai rencontré lors du Salon international du livre de Québec en 2015.  Il était alors porte-parole pour le Prix littéraire des collégiens.  Mon ami Daniel siégeait sur le comité et m'avait invitée à assister à la discussion entre M. Houde et les étudiants avant le vote.  J'avais alors été trop gênée pour l'aborder, mais le lendemain je m'étais rendue à la remise du prix et une collègue de Daniel m'avait proposé de prendre une photo de lui et moi.  J'en ai profité, même si je ne suis pas très «preneuse de photos avec mes idoles».  J'étais tellement coincée, c'est elle qui a dû l'approcher pour lui demander, et tout ce que j'ai trouvé à lui dire c'est un faible «Désolée...» parce que j'étais la 15e personne à le retenir pour un cliché.  Il m'a assurée qu'il n'y avait aucun problème, il a passé son bras autour de mes épaules, nous avons souri, je l'ai remercié, nous nous sommes salués et ça a été ça.  Le résultat est horrible, considérant que j'ai les yeux fermés et que l'éclairage du Centre des congrès n'avantage personne, encore moins une dépressive blanchouillarde comme je l'étais à l'époque, mais bon.  C'est quand même comique comme anecdote, je trouve.  Pour la première fois, je partage cette photo publiquement.  Vous avez le droit de rire de ma tronche.  


LJH et moi.
Je l'ai filtrée un brin, parce que l'originale est encore pire.