jeudi 21 février 2019





On va se dire les vraies affaires : les distributeurs PEZ sont plus cool que les friandises qui vont dedans.  J'en ai un à l'effigie de Scrat, mon personnage préféré des films Ice Age, depuis plus de dix ans et je crois avoir acheté des refills environ deux fois.  Il remplit mieux son rôle de bibelot : il recueille bien la poussière et me fait sourire chaque fois que je le regarde.




*****


Depuis environ un an, mon chat Ignacio me suit quand je vais à la toilette.  Je sais que plusieurs animaux de compagnie ont cette habitude.  Les miens le faisaient rarement jusqu'à ce qu'Ignacio décide de développer cette tendance.  Mais là, non seulement il me suit jusqu'au p'tit coin, mais il me race pour arriver le premier!  Il gagne environ deux fois sur trois, je dirais.  Quelqu'un d'autre ici qui fait la course avec sa bête pour se rendre à la salle de bain?


*****


Portion confession : je croyais, jusqu'à ce que je me donne la peine de vérifier la semaine dernière, que dans la chanson Paint it Black de The Rolling Stones, ça disait «I see a rectum and I want it painted black» au lieu de «I see a red door and I want it painted black»...  Je sais, c'est assez trash, surtout que la première fois que je l'ai entendue, c'était la version de The Tea Party!  C'est une chanson que j'adore, comment ai-je pu vivre dans l'erreur tout ce temps?!





*****






vendredi 15 février 2019






CONSIDÉRATION (n. f.) : LITTÉR. Estime que l'on porte à quelqu'un. --> déférence, égard. --> respect.  [Le Petit Robert]

CONSIDÉRER (v. tr.) : Faire cas de (quelqu'un). --> estimer, respecter.  [Le Petit Robert]


Oopsie.  Il semblerait qu'on en manque cruellement et qu'on ne le fait pas assez.






vendredi 8 février 2019






L'autre fois (ou plutôt il y a deux ans, lorsque j'ai noté cette réflexion sans la développer davantage), je crois avoir un peu saisi la nuance entre «haïr la vie» et «haïr ma vie».  Entre ne pas supporter l'existence au sens large et peiner contre ce qui m'arrive, ce qui m'habite.

Aujourd'hui, j'haïs la vie.  La réalité de la majorité qui se présente devant moi ne me plaît pas.  Les obligations, le travail, les factures, le ménage,  les conventions...  Ça ne me sied pas.  Je refuse.  Proposition rejetée.  Je ne veux pas signer ce contrat.  Et ce n'est pas parce que je m'oppose à tout ça que je détiens la solution pour remédier à la situation.  Je n'en ai pas, de truc magique.  Pas encore.

C'est peut-être (sans doute) jouer à la victime, ce que je fais là.  Je suis une enfant qui veut expérimenter tous les plaisirs du monde adulte mais qui boude devant les responsabilités qui viennent avec.  Je vis de peu, mais ce peu, je m'éreinte à bûcher pour le conserver.  «C'est comme ça que ça marche», me disent plusieurs.  Eh bien, je ne suis pas faite pour simplement fonctionner.  

Je veux vivre léger.  Je veux couper le lourd et le faire frire.  Je veux me délester de bien des choses.  Bien des tracas.  Mais je ne sais pas comment procéder, alors je perds de l'élan, je fige, j'empile les corvées.  Le lourd revient encore, tout frais mais bien pesant.  Je souhaite qu'on me vienne en aide, espère que tout se dissout de soi-même, sans effort de ma part.  Si vous saviez comme ils sont beaux, les scénarios dans ma tête.

Enlevez-moi ces couches quelqu'un.





jeudi 7 février 2019








Je crois qu'il faut choisir ses raisons d'aller en enfer.  Sélectionner ses fautes, n'exécuter que celles qui en valent vraiment la peine.  Je n'ai pas d'exemple pour ça, par contre.

Malgré mon absence de foi, le concept du paradis et de l'enfer semble ancré en moi.  Je sais que ma grand-mère maternelle est quelque part en haut et qu'elle nous observe.  J'y crois.  J'ai souvent une vision très stéréotypée de ces deux endroits et ça m'énerve.  Ciel bleu rempli de nuages douillets pour le premier et profondeurs remplies de lave rouge pour le second.  Je ne peux pas me défaire complètement de ces images utilisées à profusion et ça me dérange un brin.  Je préfèrerais me défaire de ces espèces d'idées reçues.  Quelqu'un, trouvez-moi un truc plus original.

Ça m'arrive de penser qu'il y a juste rien après.  Ça me donne le vertige.  Puis ça me fait penser que peut-être tout est un rêve et qu'on n'existe pas vraiment.  Et là le vertige gonfle.

C'est ça, la réalité?  Mais c'est quoi, cette fucking réalité?