lundi 31 août 2020

 



Prise.  

Je suis prise.  Prise prise prise prise prise.  Dans ma tête.  Coincée pognée enfermée prise figée.


Melancholia, © Miles Johnston 


dimanche 30 août 2020

mardi 25 août 2020




Merci à Alexie Morin d'avoir écrit Ouvrir son coeur, ainsi qu'aux éditions Le Quartanier d'avoir publié ce livre.  Bon, franc et à point.  Chapeau bien bas, Mlle Morin, d'avoir si bien rendu ces moments de honte, ces élans de paroles et de partages regrettés sitôt sortis de la bouche, les doutes par rapport à soi-même, les craintes face au jugement des autres.  Je me suis revue à mes cours de violon, petite enfant terriblement seule et inadéquate face aux filles de mon groupe.  J'ai reconnu l'adolescente que j'étais qui choisissait de se taire plus souvent qu'autrement, qui ne s'assumait pas et se détestait carrément.  La lecture ne m'a pas été pénible, loin de là.  Ça m'a permis de me remémorer, de réfléchir et d'établir des vérités.

Voici des extraits qui m'ont particulièrement plu :




Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 16.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 112.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 113.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 141.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 304.



 


dimanche 23 août 2020

 



Je ne m'offusque pas des mêmes faux pas que les autres, semble-t-il.  Leurs offenses ne sont pas les miennes.  Je ne sais pas qui a le plus raison de se fâcher, ni pourquoi.  Qui a le droit de se braquer, ni pour quel motif.  

Quand peut-on admettre avoir atteint le point de non-retour?  








mardi 18 août 2020

 




RESSASSER (v. tr.) : 1. Revenir sur (les mêmes choses), faire repasser dans son esprit.  --> remâcher, ruminer.  
2. Répéter de façon lassante.  --> rabâcher.  [Le Petit Robert]

RESSASSER (v. tr.) : Répéter sans cesse ce qui a été dit : Ressasser des histoires.  
Littéraire.  Revenir sans cesse à une idée, un souvenir déplaisants : Ressasser ses chagrins.  [Le Larousse]


Synonymes : remâcher
                       ruminer
                       rabâcher
                       Sylvianne








jeudi 13 août 2020

 


Mon 12 août à moi!  Oui, je les ai achetés le 13 parce que hier, la librairie Pantoute a été remplie toute la journée de lecteurs avides de littérature québécoise et je n'avais pas envie de me taper la file d'attente à la caisse.  Il ne restait plus d'exemplaire de Le bleu des garçons d'Éric LeBlanc (Hamac), mais sachez qu'il se trouvait dans mes choix.

Vous pouvez lire et visionner ici le reportage qu'a fait Le Soleil à propos de l'événement, featuring Marie-Hélène Vaugeois, MHV de mon coeur, de la librairie Vaugeois, et Benoît Vanbeselaere, le Beubeu-Benny-Boy adoré de tous, de Pantoute.

Et vous et vous, qu'avez-vous choisi?


Littérature québécoise et féminine.





mardi 11 août 2020

 


Demain, c'est le 12 août, une journée propice pour célébrer la littérature québécoise.  Déplacez-vous dans une librairie indépendante près de chez vous (gens de Québec, je vous recommande chaudement la librairie Vaugeois, qui reçoit Jean Lemieux pour l'occasion, et/ou la librairie Pantoute), mettez votre masque comme il se doit et gâtez-vous!  Vous pouvez aussi magasiner en ligne sur le site leslibraires.ca.  

Au cas où vous auriez besoin d'inspiration, je partage avec vous une liste non exhaustive des titres d'auteurs et autrices québécois(es) que j'ai lus et aimés depuis janvier dernier :

- Habiller le cœur de Michèle Plomer (Marchand de feuilles)

- Baloney suicide de VioleTT Pi (La Mèche)

- Perdre haleine d’Anne Archet (Éditions du remue-ménage)

- Synapses de Simon Brousseau (Le Cheval d’août)

- Absences d’explosion de Thomas O. St-Pierre (Leméac)

- Deux et demie de Carolanne Foucher  (Éditions de Ta Mère)

- Miley Cyrus et les malheureux du siècle de Thomas O. St-Pierre (Atelier 10)

- Nullipares, collectif sous la direction de Claire Legendre (Hamac)

- Je suis célèbre dans le noir de Frédéric Dumont (Éditions de l'Écrou)

- Pet et Répète - La véritable histoire de Katia Canciani et Guillaume Perreault (Éditions Fonfon)




jeudi 6 août 2020




Un Being prêt pour l'aventure!

Jeudi dernier, j’ai débuté mes vacances avec un agréable trajet Québec-Rivière-du-Loup à bord d’un autobus Orléans Express.  Vive les déplacements semblables en temps de COVID : une bulle pour chaque passager, personne à côté, en avant ou en arrière.  Et ce qu’il y a de bien avec le masque c’est que même si je me suis endormie, personne ne m’a vue la yeule grand’ouvarte avec un petit filet de bave sur le menton.

Attirail de voyageuse en pleine pandémie.
(Masque par Doctorak)

Being parcourt le monde.

Je me suis donc bien rendue à l’hôtel où je devais patienter jusqu'à vendredi matin pour embarquer avec une voiture que j'avais réservée sur Amigo Express.  J’ai profité à fond du spa, pendant un certain temps j’avais même pour moi toute seule l'entièreté des installations, soit les deux saunas, les deux bains chauds et le bain nordique.  Que d’allégresse et de bien-être molletonné!  J’étais si zen (ou du moins ce que j'imagine que c'est) que je ne me suis même pas fâchée ou énervée quand celle qui devait me conduire jusqu’à Edmundston m’a écrit pour me dire qu’elle annulait le covoiturage du lendemain pour cause de bris mécanique.  J’ai tout de même bien chillé dans ma chambre d’hôtel et mon brave père s’est sacrifié pour venir me quérir et m’apporter chez mon frère où j’avais prévu passer mon séjour afin de tester sa nouvelle piscine, entre autres choses plaisantes.

Being relaxe dans la chambre d'hôtel.

Une fois arrivée sur place, j'ai été prise d'assaut par Mahée, ma nièce de quatre ans et demi, et aussi un peu par Rémi, son grand frère de six ans.  J'ai joué à la matante comme il se doit et déjà après le souper je serais bien allée me coucher mais eux étaient prêts à recommencer.  Je voue désormais un énorme respect aux parents, respect que j'ajoute à l'admiration sans borne que j'éprouvais déjà pour eux.

Samedi, dans la piscine, j’ai réussi à faire trois chandelles.  Et à en rater 872.  Je blâme le manque de pratique et les livres accumulés au cours des dernières années pour mes piètres performances acrobatiques aquatiques.  Plus tard dans la semaine, je suis tout de même parvenue à faire une Patrick Swayze de moi-même en recréant avec Mahée le fameux lift de Dirty Dancing au moins 76 fois.

Piscine pour moi toute seule.

La plupart du temps elle est bien remplie.

Outre avoir fait beaucoup de bulles, j'ai lu, brûlé au soleil, jasé, bien mangé, bu, dormi, répondu à un nombre incalculable de «Pourquoi?», rempli des livres d'autocollants, fait semblant d'être dans une caverne avec Rémi ou au magasin avec Mahée, célébré en famille le 39e anniversaire de naissance de mon frère, vu environ quatre fois le dernier film des Schtroumpfs et joué aux marbles, ou à «mawrd», comme je préfère dire.

Mon grand frère Sébastien, sa femme Marie-Ève et leurs deux enfants, Mahée (fière de sa nouvelle sacoche!) et Rémi.

Tout'nous autres.

J'ai beaucoup apprécié cette première portion de mes vacances.  Merci pour l'accueil et les bons moments!

J'ai maintenant le visage très rousselé.
(Ou la «face brune», comme le dit si bien Mahée)