J'ai ressorti des trucs que je désirais garder enfouis pour longtemps. Et ça me va. Je ne retombe pas. Ou si peu.
J'ai accroché ce masque qui s'allie tellement à mes murs rouge salsa. On pourrait presque dire qu'il s'y camoufle, alors comme ça des fois j'oublie même qu'il me regarde lorsque je passe dans le couloir. J'ai affiché à nouveau une photo, celle de nous trois, en ne laissant paraître que le côté où j'y suis, et où l'on voit ce cher Zachary, que j'ai délivré il y a quelques mois déjà. Hier, j'ai serré une peluche longuement, ai pleuré puis ai retassé ce grand dandy de Gustave dans cette sombre garde-robe. Le pauvre, il doit lui arriver de faire des cauchemars, lui aussi...
Mais moi des cauchemars j'en fait moins. Et moi, pleurer, ça m'arrive rarement maintenant. Ces jours-ci, je souris. J'ai même séduit...
Les ascenseurs m'amènent encore un fantôme, mais je ne leur en veux pas. Et puis il semble que ce soit lui qui s'effraie à ma vue, et non le contraire. Étrange comme l'on s'éloigne... Il aura ce qu'il a toujours souhaité, en fin de compte.
Mon effacement. Je le lui offre.
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