dimanche 29 décembre 2019




Je vous ai déjà proposé la lecture d'un texte de Véronique Grenier.  Encore une fois, je ne prétends pas avoir vécu les mêmes choses qu'elle, mais à ma relecture d'Hiroshimoi avant-hier, je n'ai pu m'empêcher de revivre, de ressentir, de revoir quelqu'un, de me reconnaître avec ce quelqu'un.  J'étais à nouveau fascinée de constater à quel point des expériences de parfaits inconnus, des mots d'étrangers, peuvent résonner en nous et nous unir à eux, ou à tout le moins nous rapprocher, ou nous en donner l'impression.


«T'as dit que c'était rien, du jeu, des gens se parlent comme ça tu sais des fois ne t'en fais pas voyons arrête t'es tellement plus tellement toute (...)
Je t'ai laissé me poser une poignée dans le dos.  Mais t'étais habitué, j'tais pas la première à qui t'en vissais une.  J'pense que t'as percé mes poumons avec ta drill.  Tu me traînes au bout de tes bras qui vont toucher le sol.  Je sais pas si tu vois mes jambes écorchées, la trace de sang qui marque ton chemin.  Je me vide.» 
- Véronique Grenier, Hiroshimoi, Les éditions de ta mère, p. 32







jeudi 26 décembre 2019

mercredi 25 décembre 2019

mardi 17 décembre 2019







Série à voir : GLOW, qui raconte l'histoire de la ligue du même nom (pour Glorious Ladies of Wrestling) à l'aide de personnages et d'aventures fictifs.  Ça se passe dans les années 80 et tout y est : coiffures, costumes, musique, moeurs...  Parce qu'il est très intéressant de voir se brouiller la ligne entre l'émancipation et l'exploitation de ces femmes lutteuses.  Alison Brie est splendide (elle l'est toujours, quoi qu'elle fasse) dans son rôle de jeune actrice ambitieuse et un brin naïve pour qui le succès tarde à venir.  J'aime bien le personnage de Debbie (Betty Gilpin) pour sa lucidité face à sa réalité en tant que femme dans un milieu d'hommes et ses phrases assassines.  Le réalisateur un peu minable (Marc Maron) me fait sourire avec son absence d'égard pour les autres et ses relents de compassion dont il peut faire preuve de temps à autre.

Merci Hugues pour cette suggestion!


"Feminism has principles, life has compromises."
- Debbie

"Sometimes I'm so sad you took away the option of us ever being able to have a normal fucking conversation."
- Debbie











dimanche 15 décembre 2019





C'est un décembre Bowie, vraiment.  J'ai commencé le livre de Nicolas Finet, Starman : 6 juillet 1972, la fabrique de David Bowie (Castor Astral), et depuis je n'arrête pas d'écouter l'album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars.  Quel disque!  Que des chansons grandioses.  Le bouquin relate la première apparition du chanteur et de ses musiciens à la très populaire émission britannique Top of the Pops ainsi que le parcours de l'homme.  J'aurais aimé vivre ce moment, j'aurais aimé être assise devant ma télé un p'tit soir de semaine et voir débarquer ce personnage flamboyant, le regarder habiter tout l'écran.  Merci Internet et YouTube de me permettre de simuler l'expérience 47 ans plus tard (1947 est l'année de naissance de David Jones, alias Bowie.  Freakyyyyy).






mercredi 11 décembre 2019






Il y a quelques mois, ma psychothérapeute et moi avons décidé d'un commun accord d'arrêter de se voir.  Nous avons donc espacé progressivement les séances.  C'est ce matin qu'avait lieu notre dernière rencontre.  N'ayez crainte, nous nous sommes laissées en bons termes.  Ça veut dire que je vais mieux.  Que je vais même bien.

Merci tellement, madame.