samedi 13 janvier 2007






Que ce vieux manoir soit hanté, ça me plairait. Et que nous refassions les fous, ça aussi ce serait géant. Je vis pour ne pas être sage. Ou je m'efforce de ne pas l'être, pour survivre.

Il y a des sourires si délicieux. Et des yeux pour lesquels j'oublierais de mourir. J'aime me dire que seule la beauté fait chavirer. Mais je n'y crois pas.

Faire le fou et être fou, ça s'équivaut, dites-moi? Je le découvrirai bien assez tôt... D'ici là j'essaierai tout. Ou à peu près.

À quoi bon ralentir le rythme? À quoi bon tout précipiter? Je cherche une cadence propice. Oublions les trous béants, tous ces espaces vacants, et remplissons les absences. Bousillons les manques, qui eux n'ont pas d'autre raison d'exister que de faire pleurer.

Mon enthousiasme s'évapore trop, des fois. Mais je connais les attributs capables de le solidifier à nouveau. Oh, douce misère mobile...

Y a-t-il plus grand flamboiement que de pencher pour quelqu'un? Et de conserver l'état de frivolité, de ne surtout pas tomber? Les débuts suggèrent tant de frissons...

Je veux de ces petits pincements, des plus grands aussi. Et des bonheurs du genre boire un chocolat, dire une connerie devant trop de témoins, écouter un prof qui sait ce qu'il dit et comment le transmettre, dormir jusqu'à dix heures le matin, échanger des regards. Puis partager des lèvres.

C'est ça. Amenez-moi tout ça.







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