Je vis et j'oublie. Ce n'était pas ça, le plan.
Hier soir, j'ai dansé, et j'étais bien. Vraiment. Loin des bourdonnements, en plein milieu d'une collision. Des vagues sonores qui se fracassent. Tant que la musique reste là, je me dis que c'est possible que je demeure aussi.
J'ai accroché mon coeur ailleurs. Depuis un bout, déjà. Je suis étonnée que je n'aie pas cherché à me l'auto-siffonner.
Le printemps traîne son gros lot d'amertumes. J'aimerais parler avec un souvenir qui ne pense pas à moi.
Je change ma carcasse de place, bientôt. Il y a ça de prometteur. On semble bien vouloir m'embrasser. Il y a ça d'excitant. Et de divertissant.
Je veux reprendre mon souffle. J'ai envie de danser, encore.
Il y a du nouveau, non ? Profites-en bien et laisse-le envahir l'ancien, le jadis.
RépondreSupprimer«Je vis et j'oublie. Ce n'était pas ça, le plan.»
RépondreSupprimerJe me répète inlassablement cette citation depuis deux jours. j'adore, j'adore.