**** Ceci est une histoire vraie. Les noms des personnes impliquées ont été modifiés dans le but de rigoler, et non de garder l'anonymat.
Fin juin, Sylvette Blanchard s'est mise à ressentir des douleurs à la gorge et des frissons de fièvre. Le tout s'étant rétabli en deux jours, elle n'a pas jugé bon de consulter.
Un mois plus tard ou à peu près, Mlle Blanchard s'est mise à se moucher abondamment, à s'affaiblir et à faire un peu de fièvre. Considérant que son collègue de travail, Paul-Louis Lacroix, s'est mis à subir les inconvénients de l'influenza peu après, elle s'est dit qu'elle s'en tirait mieux que lui et qu'elle ne devait pas se plaindre.
Puis la semaine dernière, d'intenses maux de tête lui ont déchiré le crâne à tous les soirs. Les douleurs à la gorge ont repris. Ses amies Sophie Gingras-Long et Mélodie Caouette l'ont avertie qu'il devait s'agir d'une mononucléose lorsqu'elle leur décrivait ses symptômes.
L'amie Sophie a dû la traîner presque de force à l'urgence par un bon vendredi soir chaleureux et humide. Prise de sang, culture de gorge. C'est confirmé, c'est la mono. Samedi matin, Sylvette Blanchard se lève pour aller travailler, finit par pouvoir s'y rendre pour ensuite se faire renvoyer chez elle après une heure et demie. Elle n'a pas bonne mine.
Dans la chaleur de sa petite chambre, elle peut presque sentir ses amygdales et ses ganglions gonfler. Elle est épuisée et sa gorge la fait SOUFFRIR. La mono semble être l'une de ces choses qui cultivent l'art de répéter les mêmes actions. Elle ne compte plus le nombre de tours que son corps a fait sur son matelas, le nombre de comprimés Tylenol avalés ou de pastilles et de barres Del Monte sucées, et encore moins le nombre de fois où elle aurait hurlé de douleur tandis qu'elle ne faisait qu'avaler sa propre salive. Déglutir est un geste bien banal et inconscient dans la vie quotidienne, mais gare à vous si vos amygdales et vos ganglions épaississent pour quintupler leur taille. Ça devient alors de la pure torture. Et il ne faut pas oublier, tout est à recommencer. Aux deux heures, aux quatre heures, aux trois minutes.
Un mois plus tard ou à peu près, Mlle Blanchard s'est mise à se moucher abondamment, à s'affaiblir et à faire un peu de fièvre. Considérant que son collègue de travail, Paul-Louis Lacroix, s'est mis à subir les inconvénients de l'influenza peu après, elle s'est dit qu'elle s'en tirait mieux que lui et qu'elle ne devait pas se plaindre.
Puis la semaine dernière, d'intenses maux de tête lui ont déchiré le crâne à tous les soirs. Les douleurs à la gorge ont repris. Ses amies Sophie Gingras-Long et Mélodie Caouette l'ont avertie qu'il devait s'agir d'une mononucléose lorsqu'elle leur décrivait ses symptômes.
L'amie Sophie a dû la traîner presque de force à l'urgence par un bon vendredi soir chaleureux et humide. Prise de sang, culture de gorge. C'est confirmé, c'est la mono. Samedi matin, Sylvette Blanchard se lève pour aller travailler, finit par pouvoir s'y rendre pour ensuite se faire renvoyer chez elle après une heure et demie. Elle n'a pas bonne mine.
Dans la chaleur de sa petite chambre, elle peut presque sentir ses amygdales et ses ganglions gonfler. Elle est épuisée et sa gorge la fait SOUFFRIR. La mono semble être l'une de ces choses qui cultivent l'art de répéter les mêmes actions. Elle ne compte plus le nombre de tours que son corps a fait sur son matelas, le nombre de comprimés Tylenol avalés ou de pastilles et de barres Del Monte sucées, et encore moins le nombre de fois où elle aurait hurlé de douleur tandis qu'elle ne faisait qu'avaler sa propre salive. Déglutir est un geste bien banal et inconscient dans la vie quotidienne, mais gare à vous si vos amygdales et vos ganglions épaississent pour quintupler leur taille. Ça devient alors de la pure torture. Et il ne faut pas oublier, tout est à recommencer. Aux deux heures, aux quatre heures, aux trois minutes.
Sa soeur lui rend visite dimanche soir. Elle la traite de morte-vivante. Merci, soeurette... Le lendemain, c'est la mère qui débarque à l'appartement, ses instincts maternel et d'infirmière de profession l'ayant fait rouler jusqu'à sa fille malade. Deuxième visite à l'urgence, aux urgences maximales cette fois. Vite, soluté pour réhydrater cette pauvre jeune femme. Seulement, la pauvre jeune femme n'aime pas se faire piquer. Une autre prise de sang, ça va. Installer le soluté, ça passe encore. Un autre test quelconque à faire sur l'autre bras... Ça ne passe plus. Sylvette Blanchard se vomit dessus, une aiguille dans le bras et un soluté dans l'autre.
Après cette aventure, les choses se répètent à nouveau: prises de pression, de température, doses intraveineuses de morphine et d'antibiotiques, périples vers la salle de bains. On lui annonce qu'elle devra passer la nuit à l'urgence, en plein corridor, car elle devra voir l'ORL le lendemain. Ô, doux sommeil en perspective... Une dame confuse derrière elle l'a tenue éveillée avec ses mille questionnements et ses multiples demandes pour la bassine. Un patient furieux qui hurlait de douleur lors d'une quelconque intervention et qui sommait le personnel mais personne en particulier de lui apporter de l'eau car il avait soif a éloigné le sommeil également.
Plus tard, une infirmière l'a réveillée pour lui injecter une nouvelle dose de morphine. Consciente de son habitude à tomber dans les pommes ou à régurgiter après qu'on lui ait foutu un liquide dans les veines, elle demande à l'infirmière si elle ne serait pas mieux d'aller uriner avant. Cette dernière lui assure que ça ne prendra pas de temps, n'ayant pas compris le but de la question. Alors elle dilue le médicament dans le soluté, et Sylvette se rend aux toilettes. Sylvette se sent mal. Elle réussit à retourner à son lit, s'assoit, et se vomit dessus pour une deuxième fois.
Elle n'a plus dormi entre 1h et 8h du matin. La dernière dose de morphine demeure la plus efficace de toutes, elle a pu dormir un peu jusqu'à ce qu'on vienne la chercher pour aller voir le médecin de l'ORL. Consultation, verdict final: mononucléose arrosée d'une bonne infection des amygdales, infection qui a beaucoup impressionné le personnel de l'Hôpital Saint-Sacrement. Prescription: cortizone, et aussi un autre truc, un antibiotique très puissant, sûrement pas fait à la base pour une infection de gorge, avec la grosseur que ça a... Un arrêt de travail suggéré jusqu'au 20 août est aussi signé. 22 heures après son entrée aux urgences, Mlle Blanchard en ressort enfin.
Mme Blanchard lui propose de la ramener à la maison, plutôt que de la laisser seule à son appart. Sylvette accepte. Elle se laissera donc dorloter durant une période indéterminée de jours, au plus tard jusqu'au 19.
Ça m'a pas fait rigoler tant que ça, à part le nom que je revêts dans cette histoire.
RépondreSupprimerPar contre, permets moi de rire du fait suivant (je ne rirai que si j'ai ta permission) : tu t'es vomie dessus à deux reprises, ce qui ajoute aux liquides et sécrétions... Tu vois ce que je veux dire ?
Puis-je rire ? Parce que si on regarde ça comme ça, c'est drôle, non ?
Et puis repose-toi bien durant cet arrêt de travail. Je te couvre, comme c'est là, et tout va bien !
Je voulais surtout m'amuser avec le nom horrible qu'un certain concours se borne à utiliser pour s'adresser à moi...
RépondreSupprimerJe te permets de rire du fait que je me suis vomie dessus deux fois... Je savais que tu allais réagir haha! C'est très drôle oui, des histoires de ce genre ça m'arrive un peu trop souvent, je me dis!
Je suis désolée de vous laisser de court comme ça à la job, mais j'ai foi en vous, vous saurez tenir la barque! Tiens-moi au courant si jamais Marcel redébarque!