Je dois avouer que je me sens bien, te sachant un peu loin. Et que je crains un peu ton retour parce que je ne veux pas recommencer comme avant. Je cherche quelque chose de plus sain, j'ai BESOIN de quelque chose de sain.
J'exècre le fait que je n'aie rien d'autre à écrire, ces jours-ci. Tu m'occupes encore trop et c'est mon problème. Je veux passer aux autres (oui, pluriel).
Il y a d'autre chose qui t'attend. Tu dois continuer un peu sans moi. Redeviens donc toi. Je n'en serai que plus heureuse de te retrouver dans le détour. Je vais me libérer aussi.
J'oublie des bouts de mes ivresses, parfois. Au moins ces temps-ci c'est léger. Rien de grave. J'apprivoise à nouveau mon divan, les soirées passées seule dans mon espace. Je m'amuse presque avec les corvées. Je regagne peu à peu cette indépendance et cette force que je croyais inébranlables, ou du moins à l'abri de n'importe quel homme ou individu susceptible de me bousculer. J'essaie d'amuser les chats, mais qu'est-ce qu'ils sont paresseux, ces deux-là. La vie, quoi. Celle que je désire mener depuis mes seize ans et que je peux enfin m'offrir. Je la reprends.
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