dimanche 12 décembre 2010





Tu sais, je vais mettre n'importe quoi. Pour aller là-bas. Même si c'est en haut, sur la grande rue, une de mes rues préférées de cette ville. Je vais m'habiller comme le font les insouciants, et je vais braver la tempête. C'est pas le vent qui va m'arrêter. Je vais me vêtir n'importe comment, de toute façon, on n'y verra rien : je vais enfiler mon attirail d'hiver par-dessus.

Tu sais, je regarde dehors et je me dis que ça me prendrait un habit lunaire. Pour pouvoir sauter d'un bond vers la Haute-Ville, au lieu d'avoir à traîner les pieds dans toute cette neige. Et de reculer d'un pas à chaque bourrasque. Ça me prendrait le casque des astronautes afin de demeurer la tête au sec et au chaud, et de continuer à y voir dans ce fouillis hivernal.

Tu sais, je crois que je vais rester chez moi, à l'intérieur, dans mes fringues dépareillées. Mes chats s'en offusquent rarement.







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