Profiter de sa présence dans la ville qui l'a vue grandir (pas naître, juste grandir) pour voir deux amies qu'on ne voit plus assez souvent. Constater que le petit de la première a grandi, que sa famille va bien. Lui raconter ses aventures amoureuses comme lorsqu'elles étaient adolescentes, à la différence près que là, il se passe quelque chose et pas uniquement dans sa tête. Prendre des nouvelles, comme ça. Plaisant.
Être surprise par nul autre que Pierre-Léon Lalonde, mon chauffeur volontaire pour le retour à Québec qui est débarqué sans prévenir, et prendre la route plus tôt que prévu avec lui et sa charmante Pauline. S'endormir malgré la conversation intéressante. Retrouver son espace et ses chats le temps de le dire, rester avec eux le plus longtemps possible pour rattraper les caresses perdues.
Prendre le traversier pour se diriger vers la Rive-Sud pour ce rendez-vous tant espéré avec The Tea Party, groupe-culte qui en a précédé tant d'autres dans son coeur. Sourire devant un Jeff Burrows mâchant de la gomme comme si ça faisait partie de son jeu de drums, mais surtout devant cette coupe qu'il arborait, très à la François Jean des B.B. Puis être sous l'emprise de Jeff Martin, qui changeait de guitare à chaque chanson (M. Martin ayant l'oreille absolue, on ne voudrait pas changer de place avec le roadie chargé de tuner chacun des instruments), et qui y allait d'interventions dignes de son charme, presque cheesy pour certaines ("The Tea Party will never say goodbye again"), d'autres plutôt remplies de sarcasme ("There have been a lot of rumors about me... They're all true"). Et enfin voir avec plaisir Stuart Chatwood se balancer au clavier comme on l'a vu faire dans les vidéos. Ce groupe, ce groupe, ce groupe. Vouloir le voir, l'entendre, encore et encore.
Dormir tard avec ses chats. Ne pas foutre grand-chose, à part ses ongles, d'une couleur qu'on n'avait pas portée depuis longtemps. Profiter de son balcon. Regarder les photos de son petit voyage. Siester avec les chats. Fainéante, qu'on avait dit.
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