Un peu d'eau, beaucoup de sucre, des colorants artificiels et des produits chimiques pour ma survie. Je n'ai le goût de rien sauf de ce qui n'est pas sain pour moi. Ce qui n'est pas bon me tente, m'attire. Et je ne résiste même pas. Ne me pose pas de questions.
Les grands vides reprennent. Bien-être, vide; extase, vide; joie, vide; hilarité, vide. Ils reviennent toujours. C'est ma stabilité, ce sur quoi je peux m'appuyer. Je sais qu'ils vont se repointer. Mais s'appuyer sur quelque chose qui ne nous élève pas, c'est moche et ça désespère. Peu d'espoir pour la suite. On en vient à se demander si les moments entre chaque désert en valent la peine. Et on ne veut pas miser sur une seule source pour espacer les vides.
Je soupire, mes paupières se ferment, tardent à se rouvrir. Je suis encore crevée. La nuit toute à moi. Je souris un peu. J'ai quand même de belles images en tête.
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