J'ai passé la majeure partie des deux dernières nuits à rêver que je travaillais à nouveau avec le public. Soit je me retrouvais vendeuse dans un commerce de vêtements pour hommes géré par une famille riche, soit je retournais à mon premier emploi d'ado en tant que commis dans la boutique-cadeaux d'un hôpital. Je me suis réveillée plusieurs fois en sueurs. Il ne faisait pourtant pas si chaud dans ma chambre.
Ce genre de cauchemars est devenu récurrent pour moi. Ma hantise du service à la clientèle est réelle. Mes dernières expériences ont été traumatisantes, même s'il ne s'est rien passé de catastrophique et que le pénible était plus dans ma tête. Vouloir mettre le feu à la bâtisse dans laquelle on se trouve ou planifier de se casser un membre pour s'assurer de ne pas pouvoir se présenter au travail, ce n'est pas normal. Pleurer et trembler dans une allée remplie de tasses et de centres de table non plus.
Mon rapport avec le travail n'est pas sain. Je sais ce que je ne veux pas faire. Et ce que je veux faire ne paie pas assez.
Je suis une oeuvre de charité. Je prends tous les dons.
Mon rapport avec le travail n'est pas sain. Je sais ce que je ne veux pas faire. Et ce que je veux faire ne paie pas assez.
Je suis une oeuvre de charité. Je prends tous les dons.
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