Mucho fluff. |
Hier matin, j'ai partagé cette photo de mon bel Ignacio sur Facebook. Un de mes anciens amoureux l'a likée. Ça m'a fait sourire et me rappeler qu'ils s'aimaient bien, ces deux-là. Il y a de cela jadis, fin 2012-début 2013, j'avais écrit un texte les concernant mais ne l'avais pas publié. Je me suis dit que c'était peut-être un bon timing pour le faire. Le voici, quelque peu remanié :
Je me sens comme une jeune divorcée quand tu viens les voir. Comme celle qui «permettrait» à son ex de les voir quelques minutes de temps en temps, mais qui ne les laisserait pas seul avec eux, à moins de devoir les faire garder. Et pourtant, ce ne sont que des chats. Mais pourtant, justement.
Tu étais là dès le tout début, avec lui. Tu es venu le choisir avec moi, sur l'Île, même si tu lui préférais le tigré. Un mois plus tard, tu m'as accompagnée lorsque je suis allée le chercher. Ça n'a pas été long avant que tu admettes que j'avais fait le bon choix. Toi aussi, tu as reçu une moustiquaire en pleine tronche alors que mônsieur revenait tout trempé d'une balade improvisée à 4h du matin en plein orage. Tu as souvent offert de l'«exorciser», mais je n'ai pas voulu. Il n'y a qu'à toi qu'il donne des baisers sur demande. Et même des frenchs (beurk)... C'est toi qui lui as tenu compagnie quand j'ai passé un mois à l'hôpital, toi qui l'as tenu pendant que moi je brossais son incroyable fourrure. Tu as été témoin de sa première expérience avec de l'herbe à chats, lui as donné plusieurs fois des minouches et versé des petits bols de yogourt nature, qu'il adore.
Et elle. Même si nous n'étions plus ensemble, tu étais chez moi quand mon oncle et ma tante sont venus me la porter. Tu lui as donné le surnom de «Précieuse». Tu t'es inquiété de son caractère plus indépendant et moins facile à apprivoiser. La vérité c'est que toi elle t'aimait bien. Tu as été un des rares élus. Si tu l'avais vue se fâcher contre ma dernière fréquentation...
C'est toi qui les as nourris et torchés durant les deux mois où j'étais en béquilles (sans compter que tu as pris soin de moi). Toi qui m'appelais «Maîtresse» devant eux. Tu les as grondés pour leurs mauvais coups, les as séparés lorsqu'ils se chamaillaient. Tu les as flattés dans le sens du poil, es devenu complètement gaga devant eux.
Je me demande parfois s'ils se souviennent de toi ou s'ils se sont ennuyés quand tu as fini par quitter la ville. Je crois que oui. Ça m'a fait de la peine pour eux, qui n'avaient rien à voir dans nos chicanes. Pendant des années je n'ai pas voulu te revoir, mais maintenant je serais curieuse de voir leur réaction si tu te pointais chez moi. Peut-être serais-tu assez chanceux pour croiser ma p'tite troisième?
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