mercredi 13 décembre 2006






J'étais en train d'oublier son sourire...

Il y a deux koalas qui dorment dans mon salon. La forme des clémentines ne dérange personne. On ne peut blâmer une chose d'être ridée...

L'attente est une de ces heures qui exaspèrent et qui excitent tout à la fois. Devenons grossiers, si nous ne pouvons être amants. Fêter, c'est espérer s'éclater. Prétendre se saouler. Et des fois y parvenir, mais ne plus s'en rappeler...

Une amie change de veste, passe au fumoir. Trois musclés se rencontrent dans un parc, font semblant qu'ils n'ont pas besoin de ces moments entre eux. Il est déjà tard, et j'ai déjà tant dormi. Je me plains de mon sommeil, lorsque je ne peux le faire au sujet de l'autre. Un lit qui incarne trop de dichotomies: rempli/vide, grand/petit, chaud/froid, douillet/aride. Mais ce n'est pas tout ça, dormir...

Il n'y a pas de raison. L'écorce s'effrite. Oh, mais qui est-ce qui a chiffonné l'avenir? Je vendrais quelques souvenirs, pour m'en faire des moins douloureux. Il y a des yeux qui portent bonheur. De la compagnie qui rend joyeux. Un coup de tête qui fait que plus rien n'est correct. Incroyable que l'eau puisse se faire vague. Impensable qu'il ne soit plus là, tout près... 







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