samedi 6 octobre 2007


Je soupçonne des larmes de ne pas trouver leur chemin, plus tard, durant la course. Une musique de fin du monde m'avertit du danger qui se faufile à trop rester ici. Entendre des instruments à vent et beaucoup de xylophone aiguise mon coeur. Puis un peu d'orgue le fait enfler.

Ambiance de perles: cassante et trop chère.

Qu'est-ce que je ferais si je n'étais pas là? Je dormirais et je rêverais de toi. Tu t'enfoncerais dans ma tête sans que je te le demande.

Petite folie en boîte.

La lumière cligne de l'oeil, ne souhaite plus m'éclairer. Peut-on la blâmer. Mais de quelles couleurs sont les chaussures que j'ai trouvées? L'éclat ne me connaît plus.

Air bête que je consomme, profusionne.

Automne. La saison qui me donne envie de marcher ma vie. De rencontrer de nouveaux tissus. D'amadouer des douceurs. De hurler aux feuilles qui laissent tout tomber pour l'hiver.

Des branches nues pour bientôt.

Je suis à la recherche d'une caverne. Pour faire filer les festivités. Une qui aiderait à m'endurer. Une remplie du bruit que fait l'eau lorsqu'elle coule en filets sur les parois. Que j'oublie les cantiques, la chaleur des joues qui se font la bise, les flûtes à champagne, les guirlandes et la peur qui demeure toujours d'être seule au milieu d'une mare de trop-plein de familières connaissances étrangères.

Je retourne vers mes obligations, enfiler ma chemise d'étudiante. Peut-être qu'un jour je dénicherai le destinataire idéal.



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