jeudi 18 octobre 2007


Un kiwi, c'est laid, quand on y pense. Autant du dedans que de l'extérieur. Mais on n'y pense pas, on ne fait que le déguster, et ça va. Mais si on y réfléchit vraiment, toutes ces petites graines noires en suspens dans la peau verte, c'est dégoûtant. C'est à croire qu'elles tiennent une réunion, ainsi placées en rond autour du coeur blanchâtre dudit fruit. Et que dire de la pelure! Qu'en dire, oui... On n'a pas envie d'en dire grand chose, en fait.

... Comme quoi l'insignifiance est à peu près inspirante.

Sinon, autrement, je ne me force pas. Pas assez, en tout cas. Deux petits pas et me voilà partie, en train de déchirer des toiles en pensées. En train de tomber, partout, dans les escaliers, dans les airs. En train de tomber des airs. Me voilà là, en train de feuilleter, en train de laisser filer. Les heures, le vent, les contes. Me voilà dans mes idées, qui ne restent que ça, des idées, des ébauches.

... Comme quoi la paresse est tout à fait anesthésiante.


1 commentaire:

  1. Hey, j'ai mangé une slush au kiwi hier faite avec du vrai kiwi. C'était tellement bon ! YAY !
    On irai en manger une ensemble bientôt !

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