Depuis hier, je redécouvre le goût sublime qu'est celui du Nutella mélangé à du fromage à la crème, le tout supporté par une tranche de pain. La rage de sentir à nouveau cette saveur chatouiller mes sens est apparue et je n'ai pas usé de grand moyen pour la faire disparaître. J'y ai plutôt cédé. Je ne suis pas reconnue comme étant celle qui résiste beaucoup. Ce trait dénote une faiblesse pour certains, moi j'y vois plutôt une très grande connaissance de ma propre personne. À quoi bon rajouter à ma folie en m'interdisant des petits plaisirs inoffensifs comme celui-ci (si on oublie la quantité obscène de calories contenue dans pareil petit déjeuner)? Pour ce qui est des autres plaisirs, je n'embarquerai pas dans ce débat si tôt le matin.
J'ai également renoué avec le vélo, dimanche. Les os de mon postérieur en souffrent, mais j'en mourais depuis deux étés, de me remettre à «guidonner». J'ai maintenant un deux-roues qui me permet de me prêter à cet exercice aussi souvent que j'en ai envie. Ça, et ma volonté. On verra ce que l'automne me proposera en possibilités de rouler.
Peut-être qu'un jour je pourrai aller nager avec l'amoureux à la piscine Wilfrid-Hamel, qui est située à trois pas de chez moi. Les rénovations n'en finissent plus d'être prolongées, retardant ainsi la réouverture dudit complexe aquatique. Il semble que le 26 septembre soit la nouvelle date butoire. Alors peut-être que la semaine prochaine j'irai me tremper.
Je nourris plein de petits projets. Du genre peindre et orner mes murs. Me remettre à écrire de façon plus assidue. Voir plein de films. Me dévouer à ce qui est négligé. Régler des troubles médicamenteux. En les énonçant comme ça, j'espère réellement m'y consacrer, à ces activités. Encore un truc de volonté. Si je ne connais pas trop de distractions, je risque bien d'accomplir beaucoup de choses. Mais je ne suis pas reconnue comme étant celle qui résiste beaucoup.
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