J'ai l'humeur imparfaite. Je m'irrite de tout. Je pars à la recherche de la déesse chimique qui saurait me venir en aide. Je foule des contrées douillettes pour fuir l'angoisse, connaître l'apaisement. Je ne marche pas. Mon corps ne s'imbibe pas assez de ses sources de repos. Je renie mes nerfs, maudis mon impatience. Je m'enveloppe, me fonds, me coule. J'use mes muscles à force d'ignorer les sourires. Je fixe les fonds. Je poursuis ma quête sans début ni fin, je tourne sur moi-même, je repars. Je revis ailleurs. Et ailleurs, tu n'y es pas.
jeudi 23 octobre 2008
J'ai l'humeur imparfaite. Je m'irrite de tout. Je pars à la recherche de la déesse chimique qui saurait me venir en aide. Je foule des contrées douillettes pour fuir l'angoisse, connaître l'apaisement. Je ne marche pas. Mon corps ne s'imbibe pas assez de ses sources de repos. Je renie mes nerfs, maudis mon impatience. Je m'enveloppe, me fonds, me coule. J'use mes muscles à force d'ignorer les sourires. Je fixe les fonds. Je poursuis ma quête sans début ni fin, je tourne sur moi-même, je repars. Je revis ailleurs. Et ailleurs, tu n'y es pas.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
j'aurais aimé écrire ça.
RépondreSupprimerJe le prends comme un très beau compliment!
RépondreSupprimer(La vérification de mots est couscul, c'est terriblement laid)