T'sais quand ça te tente pas de t'habiller, ni de trop te peigner, mais que t'as des courses à faire et que t'as le goût de profiter du soleil de la matinée, surtout qu'ils annoncent de la pluie (ou de la neige, tu sais pus trop) en fin de journée, eh ben y'a pas trois mille solutions. J'ai opté pour la simplicité, ce matin: j'ai remonté mes cheveux et les ai pris au piège dans une pince, ai gardé mes lunettes, j'ai enfilé mes pantalons kaki 7/8 par-dessus mon bas de pyjama, ai gardé mes gros bas, mis mes bottes d'hiver, des mitaines, un foulard, mon manteau d'octobre-novembre, pris un sac réutilisable, puis je suis sortie comme ça. Je devais être cu-te! Je me suis promenée d'un pas décidé, suis allée à la banque, acheter du pain et autres babioles comestibles, et ça m'a plu, cette sortie. J'ai ensuite regagné mon espace, ai raté légèrement mes nouilles au fromage et saucisses, et ça n'a pas été trop long que l'espèce de fumée qui m'empêche d'avoir la force de même parler m'a réenveloppée. Bof. Ç'a été un court instant de liberté et de plénitude, mais un instant pareil, un instant juste pour moi, où avoir l'air ridicule m'a drôlement apaisée.
jeudi 13 novembre 2008
T'sais quand ça te tente pas de t'habiller, ni de trop te peigner, mais que t'as des courses à faire et que t'as le goût de profiter du soleil de la matinée, surtout qu'ils annoncent de la pluie (ou de la neige, tu sais pus trop) en fin de journée, eh ben y'a pas trois mille solutions. J'ai opté pour la simplicité, ce matin: j'ai remonté mes cheveux et les ai pris au piège dans une pince, ai gardé mes lunettes, j'ai enfilé mes pantalons kaki 7/8 par-dessus mon bas de pyjama, ai gardé mes gros bas, mis mes bottes d'hiver, des mitaines, un foulard, mon manteau d'octobre-novembre, pris un sac réutilisable, puis je suis sortie comme ça. Je devais être cu-te! Je me suis promenée d'un pas décidé, suis allée à la banque, acheter du pain et autres babioles comestibles, et ça m'a plu, cette sortie. J'ai ensuite regagné mon espace, ai raté légèrement mes nouilles au fromage et saucisses, et ça n'a pas été trop long que l'espèce de fumée qui m'empêche d'avoir la force de même parler m'a réenveloppée. Bof. Ç'a été un court instant de liberté et de plénitude, mais un instant pareil, un instant juste pour moi, où avoir l'air ridicule m'a drôlement apaisée.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Quel plaisir que celui de s'habiller tout croche avant d'aller faire des courses. Malheureusement, peu de gens se permettent ce plaisir. La Terre tournerait mieux si on moins une fois par année chaque personne allait à l'épicerie avec son pantalon de pyjama caché sous un pantalon 3/4...
RépondreSupprimer