Je regarde la tempête s'installer. Je vois des gens se démener avec le vent, des bambins alourdis de trente kilos de vêtements d'hiver sortir de la garderie. Je suis la neige des yeux, jusqu'en bas, mais elle arrive toujours avant moi. Je sens qu'un ciel aussi blanc m'ennuiera bien vite, je cherche ailleurs pour occuper mon esprit. Ce n'est pas ma fenêtre ni ce qu'elle me montre qui me divertiront. J'ai besoin d'éclats et j'attends trop. J'ai peur du dehors, je ne vois plus. Je m'en vais parce que j'écris toute seule, de toute façon.
mercredi 28 janvier 2009
Je regarde la tempête s'installer. Je vois des gens se démener avec le vent, des bambins alourdis de trente kilos de vêtements d'hiver sortir de la garderie. Je suis la neige des yeux, jusqu'en bas, mais elle arrive toujours avant moi. Je sens qu'un ciel aussi blanc m'ennuiera bien vite, je cherche ailleurs pour occuper mon esprit. Ce n'est pas ma fenêtre ni ce qu'elle me montre qui me divertiront. J'ai besoin d'éclats et j'attends trop. J'ai peur du dehors, je ne vois plus. Je m'en vais parce que j'écris toute seule, de toute façon.
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Tu as peut-être cette impression de solitude, mais, malgré tout, tu n'écris jamais seule.
RépondreSupprimerunsedlat