J'en ai marre que la majorité l'emporte. À travers l'Histoire, il y a pourtant bien eu des minorités qui ont vaincu. Eh bien c'est ça. Je veux être l'exception qui a raison. Je veux me croire supérieure au point de penser que ce qui est bon pour moi l'est pour les autres, et le leur imposer.
Non.
Pas vraiment.
J'aimerais seulement que l'on considère la marginalité avec autant de crédibilité que la norme. J'aimerais que tous ceux qui sortent du lot soient reconnus et compris. Je souhaite que les mots m'inspirent à nouveau, comme avant. Et que le reste ne me désespère pas trop.
Je te souhaite tout ça, chère Mouche ! Et vive la marge, man !
RépondreSupprimerSi la marginalité était aussi considérée que la majorité, est-ce qu'on ne ferait pas partie de la majorité?
RépondreSupprimerJe n'ai pas la réponse, c'est une question que je me pose, mais j'ai l'impression qu'être à part est une condition de l'originalité, que c'est (au moins dans une certaine mesure) indissociable, non? Je me demande si on est pas toujours contraints à se battre pour notre originalité, pour la défendre, pour la faire reconnaître.
Mais je trouve que c'est un beau combat, et j'apprends (lentement) à accepter l'incompréhension. Et puis pour les mots, ça va revenir, c'est comme l'été: on a l'impression que l'hiver va durer toujours, on pense qu'on ne pourra plus jamais se promener dehors en camisole, et voilà, l'été revient et nous surprend ;)
Je vois ce que tu veux dire, Andréanne, et j'y ai pensé... C'est que j'adhère plutôt à une reconnaissance de cette marginalité. Et à la disparition des tabous.
RépondreSupprimerMerci à vous, ce sont de bons mots d'encouragement :)