Ma liste d'épicerie du mois :
J'aime
- la maison de ma grand-mère. En fait, elle l'a vendue il n'y a pas si longtemps, mais pour moi, ça reste la maison de Granny. Dans ma tête, je vais y retourner au prochain souper de famille. Cette demeure représente 25 temps des Fêtes, des centaines de repas en gang, des jours d'été, des épluchettes de blés d'inde, des rassemblements pour ramasser les feuilles l'automne, des parties de cache-cache, des soirées près du feu, des nuits à dormir au moins trois par chambre, et bien d'autres moments encore. Maintenant, une autre famille en a pris possession et y fera ses petits. Je me demande si elle est aussi nombreuse et aussi chouette que la mienne, et si ses membres se battent eux aussi pour avoir la «sauce louche» ou le dernier morceau de tarte aux cerises, s'ils jouent au Scrabble ou au Rummy avant de se quitter, s'ils vont accueillir en ces murs une lignée de chiens, s'ils débutent leurs journées dans le solarium, et s'ils désignent les lieux comme étant le «Kate's Bed and Breakfast»...
- faire des rotations. Du genre, mettre les ustensiles fraîchement lavés sous ceux qui reposent déjà dans le tiroir pour m'assurer de prendre ceux qui n'ont pas été utilisés la dernière fois. Même chose avec les assiettes, et les bols, et les serviettes... Petite, c'était parce que je ne voulais pas que certains objets se sentent «délaissés». J'avoue ne plus savoir pourquoi je fais ça aujourd'hui. Je le fais de moins en moins aussi;
- admirer les toiles d'araignées réussies. Vous savez, celles qui sont bien tissées et tout. C'est impressionnant;
- faire sécher mes draps et mes serviettes à l'extérieur. Je me sens bien de savoir que j'économise un peu d'énergie et que je laisse le vent et le soleil se rendre utiles;
- les boissons gazeuses. Malheureusement. Il fut un temps où j'avais pratiquement cessé de consommer ces breuvages, mais le vice m'a rattrapée;
- The Suburbs, le nouvel album d'Arcade Fire. Je l'écoute en boucle depuis une semaine. Cet album est si bon. Je veux marier cet album. Je veux qu'il me fasse des enfants. Oh oui. Trop. Tellement;
- La Cuisine. Cet endroit, où l'on peut manger, boire et jouer au Nintendo, est tellement cool! Kitsch à souhait, le décor rappelle celui d'une cuisine (tiens donc!) assez rétro. C'est sympathique, abordable, et on y sert la bière dans des pichets qui sont en fait des arrosoirs!
- les transports en commun. Pour plein de raisons évidentes;
- le thème musical de la série québécoise culte Chambres en ville. Je trouve que de nos jours, on sous-estime beaucoup trop la flûte de pan, jusqu'à l'oublier, même. C'est dommage;
- ne pas ouvrir mon tiroir à bas de tout l'été. Ne pas avoir à en laver aussi;
- le film Memento, de Christopher Nolan. Brillant. Dire qu'on a attendu plus d'un avant de le regarder...
- les boutiques Jupon Pressé et (Feu) Rose Bouton, sur la rue St-Jean à Québec;
- regarder des vidéos de la vieille folle à l'opossum.
Je n'aime pas
- les soutien-gorge trop apparents. Genre sous un chandail transparent, ou noir sous un gilet blanc, ou portés avec une camisole sans dos ou au décolleté plongeant dans le dos, ou des bretelles standard avec un licou... Il y a des trucs qui sont faits pour être porter avec rien dessous, ou avec un soutien-gorge aux bretelles interchangeables, ou avec un support alternatif. On est en 2010, mesdames, profitez de ce que la technologie et l'ingéniosité des chercheurs dans le domaine du sein ont créé pour nous;
- les transports en commun. Pour d'autres raisons, elles aussi évidentes;
- mes jambes. La peau sur mes jambes. Mes cicatrices, mes rougeurs, ce qui fait que mes jambes sont si marquées. Je vais m'arracher la peau et m'en greffer une autre. Quitte à me brûler pour justifier l'opération;
- l'oubli récurrent de recharger le cellulaire. Pas le mien, on s'entend, je refuse de posséder une de ces choses. Mais je me dis qu'il y a une utilité à ces engins, soit de pouvoir rejoindre les gens en tout temps. Cette utilité se voit nier sa propre existence si ledit cellulaire n'est pas rechargé. Et ça m'écoeure quand on ne peut pas arriver à contacter quelqu'un pour cette raison (bonjour ma soeur!);
- les désirs parallèles;
- me sentir désoeuvrée;
- être celle qui achale toujours les autres pour partager un peu de leur temps.
surtout les toiles d'araignées lorsqu'un peu de rosée s'y est déposé...!
RépondreSupprimerSi t'aime de nouveaux les boissons gazeuses:
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=gPbh6Ru7VVM
En effet, surtout celles-là, Pierre-Luc!
RépondreSupprimer:)
Manu, merci pour le lien. C'est très intéressant. That's the real good stuff!
"Petite, c'était parce que je ne voulais pas que certains objets se sentent «délaissés»."
RépondreSupprimerJe faisais ça, moi aussi!
:)
RépondreSupprimerJe faisais ça aussi avec mes toutous. Je changeais de compagnon(s) de nuit régulièrement, pour n'en négliger aucun!