lundi 17 juin 2013





Ça me prend si fort que j'en oublie
J'étais monochrome et d'une décennie passée
Que tout cesse, que tout cesse maintenant, vraiment, m'engloutit
Ce ne sont pas les mots qui me font peur, mais l'issue
Si tout se bousille, qu'on se bousille, à plat
La peau étendue et le doute dissout
Dans l'air, je veux toujours avoir à revenir
Plus calme que les autres fois, j'y pense encore, je me dis encore
Ce que ça représente plutôt
J'encaisse
Je froisse mes contours, j'enjambe
La portion stimulante est reconnue
Je crois avoir trempé pour rien
Elle bourdonne, je sursature
Tout d'un coup, tu vois
De plein de manières, de travers
Je gaspille mes jours à mettre de côté
Mais ça me prend si fort que j'oublie










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