Palmarès 39
La chanson : Molten Light, de Chad VanGaalen. L'univers de cet homme est coloré, intrigant et un peu morbide. J'aime.
L'oeuvre : Ces statues, une création de Tamara Kvesitadze, inspirées des personnages d'un roman paru en 1937, Ali and Nino, qui raconte la tragique histoire de deux amants, un musulman et une princesse Géorgienne, séparés après l'invasion de la Géorgie par la Russie Soviétique. À chaque soir, les statues se mettent en mouvement, se rapprochent l'une de l'autre, s'étreignent puis s'éloignent. Les voir en vrai doit être fort impressionnant.
Le pire : Un lavabo de cuisine. Ça m'écoeure. J'essaie de garder le mien propre, mais avec tout ce qui peut quand même s'y ramasser, ça me lève le coeur. Je me lave rarement les mains dans cet évier-là, je préfère aller à la salle de bain...
Le meilleur : J'aime voir deux hommes se serrer la main. J'aime l'espèce de fraternité, de solidarité, qui se dégage de ce geste. Pas nécessairement une poignée de mains formelle, plus celle où ils se tapent les paumes ensemble. Je trouve que ça fait relaxe et chaleureux.
La citation :
«Ils servent à quoi, les écrivains? À ménager leur santé ou à écrire des grands livres?»
- Bernard-Henri Lévy dans Conversations d'un enfant du siècle de Frédéric Beigbeder, Grasset, p. 292 (à propos de l'utilisation de substances illicites durant le processus de création).
La lecture : Je suis en train de relire L'insoutenable légèreté de l'être, de Milan Kundera. CE. ROMAN. Il est encore plus chavirant et retentissant pour moi qu'à ma première lecture. Je pourrais le citer au complet tellement chaque phrase me révèle quelque chose sur moi-même, mes expériences, la vie, l'amour, la sexualité... L'auteur y explore plusieurs thèmes et idées ainsi que certains contrastes dans les dichotomies tels que la légèreté et la pesanteur, le négatif et le positif...
Un jeune Milan Kundera. (Photo de la Czech Cojeco encyclopedia) |
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