Le temps des Fêtes m'a brisée à plusieurs reprises mais reposée pas mal. M'a irritée par moments et divertie à d'autres. Certains instants m'ont été insupportables et d'autres plus doux.
Le 31 décembre au soir, j'ai encore craqué. Les larmes, le souffle coupé, la culpabilité, le vide, tout. Personne ne m'a demandé de me ressaisir ou de sortir mon sourire. Ma mère m'a proposé de me faire couler un bain chaud. L'idée m'a plu, ça me tentait. J'ai accepté. Avant que je m'y glisse, mon père m'a dit une parole de réconfort, m'a dit qu'ils étaient tous avec moi, et m'a serrée dans ses bras.
Je suis entrée dans la baignoire et m'y suis détendue pendant une heure, une heure et demie, peut-être moins. Je ne sais plus. J'étais contente de savoir que de l'autre côté de la porte, il y avait mon père pas loin et ma mère et ma soeur en train de faire un casse-tête. Les savoir tout près et respectueux de mon besoin de me retirer pour ne pas avoir à faker de la joie m'a fait chaud au coeur. Lorsque je suis sortie de ma vapeur, je suis allée aider au casse-tête puis nous nous sommes souhaité la bonne année. J'ai pu ensuite rejoindre des amis virtuellement et jaser un peu avant de me coucher.
Il y a tellement de raisons de se réjouir. Beaucoup aussi de ne pas y parvenir. Soyons compréhensifs et n'exigeons rien de plus des personnes qui déjà donnent tout ce dont ils sont capables pour simplement être là, fonctionner ou survivre.
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