Un billet, juste pour le plaisir d'écrire un 29 février, puisque je ne pourrai le refaire avant 4 ans.
Je suis allée voir I'm not There, hier soir. Au début, je n'étais pas certaine de suivre, ni d'aimer, mais au milieu, on m'a accrochée. La dame assise à ma gauche est partie au moment même où je me disais que j'aimerais bien pouvoir répondre comme le fait le Arthur Rimbaud des Bob Dylan. Ou comme le Jude Quinn des Bob. Et l'amoureuse en moi n'a pu s'empêcher d'avoir un coup de coeur pour l'histoire d'amour entre l'acteur-Bob et la peintre française.
J'invente plein de dialogues que j'imagine percutants, ces temps-ci. Et j'en garde quelques-uns pour Thomas et Sophie. Je frétille de voir qu'un bon lot d'idées émerge dans mon esprit. Ce projet n'est donc pas perdu. Je n'ai aucune envie de corriger le manuscrit pour lequel on m'a engagée de le faire. Je me réserve des heures pour ça demain.
Je lis, je lis, et je pense à toi. J'ai peur de toi. Te veux près de moi. C'est plus calme, dans ma tête, quand t'es là. Mais certaines obsessions reviennent pour toi, s'emparent de moi. Je me pile dessus, les piétine aussi, je ne veux pas qu'elles nous empoisonnent. Je refuse qu'elles nous malmènent.
C'est de plus en plus dur, de retourner là-bas. Ça m'inquiète. Je suis de ce genre de personnes qui doivent tout renier, des endroits? J'aimerais mieux pas. Mais je ne peux pas faire autrement. Il y a des rues que j'ai trop souvent foulées, et mes yeux ne veulent plus voir les étoiles déjà observées avec d'autres que j'ai trop aimés. Ils me revisitent tous, à chaque fois. Trop. De trop près. Je préfère la distance de mes souvenirs en un lieu sauf. Revenir où je traînais cette tête et ce corps qui m'ont fait porté tout ça m'embrouille. J'en ressors vidée, comme diminuée, toute retournée. Ce n'est pas mon nid, ce n'est qu'un arbre au loin, ce n'est que là, qu'un moment, un temps dans ma vie. Fini.
Je suis allée voir I'm not There, hier soir. Au début, je n'étais pas certaine de suivre, ni d'aimer, mais au milieu, on m'a accrochée. La dame assise à ma gauche est partie au moment même où je me disais que j'aimerais bien pouvoir répondre comme le fait le Arthur Rimbaud des Bob Dylan. Ou comme le Jude Quinn des Bob. Et l'amoureuse en moi n'a pu s'empêcher d'avoir un coup de coeur pour l'histoire d'amour entre l'acteur-Bob et la peintre française.
J'invente plein de dialogues que j'imagine percutants, ces temps-ci. Et j'en garde quelques-uns pour Thomas et Sophie. Je frétille de voir qu'un bon lot d'idées émerge dans mon esprit. Ce projet n'est donc pas perdu. Je n'ai aucune envie de corriger le manuscrit pour lequel on m'a engagée de le faire. Je me réserve des heures pour ça demain.
Je lis, je lis, et je pense à toi. J'ai peur de toi. Te veux près de moi. C'est plus calme, dans ma tête, quand t'es là. Mais certaines obsessions reviennent pour toi, s'emparent de moi. Je me pile dessus, les piétine aussi, je ne veux pas qu'elles nous empoisonnent. Je refuse qu'elles nous malmènent.
C'est de plus en plus dur, de retourner là-bas. Ça m'inquiète. Je suis de ce genre de personnes qui doivent tout renier, des endroits? J'aimerais mieux pas. Mais je ne peux pas faire autrement. Il y a des rues que j'ai trop souvent foulées, et mes yeux ne veulent plus voir les étoiles déjà observées avec d'autres que j'ai trop aimés. Ils me revisitent tous, à chaque fois. Trop. De trop près. Je préfère la distance de mes souvenirs en un lieu sauf. Revenir où je traînais cette tête et ce corps qui m'ont fait porté tout ça m'embrouille. J'en ressors vidée, comme diminuée, toute retournée. Ce n'est pas mon nid, ce n'est qu'un arbre au loin, ce n'est que là, qu'un moment, un temps dans ma vie. Fini.
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