De la poésie. (4)
J'ai clairement trop chaud dans le dos
Trop d'asphalte pour respirer
Trop d'asphalte pour s'exprimer
Ce jour-là si tu étais parti
Je me serais fracassé les quatre membres
Pour m'assurer de ne pas te courir après
Du moins pendant un certain temps
Le temps de la guérison
Puis quand j'aurais entendu mes os faire «clic!»
Et senti mes plâtres libérer ma peau
Qui aurait été là pour me retenir?
Va-t-en juste pas ok?
Va-t-en pas
Évite-nous ces horribles péripéties
Qui suis-je pour te verser la responsabilité de ce drame?
Je suis le drame
Je suis la moitié aberrante
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire