Mes illusions sont rentrées, elles font dire qu'elle est vraiment perdue, la peine.
Je n'aime pas les rues le printemps avec le sable salissant qui les envahit et la petite rocaille qui s'accumule depuis que la neige a fondu. Les dernières personnes qui portent encore des bottes se traînent les pieds et le bruit de raclage me dérange. Toute cette poussière, ce brun et ce gris m'écoeurent.
Les rues durant le printemps ont des airs de misère. De crasse et de désespoir. Le début de cette saison peut s'avérer très laid. Terne. Comme maudit. Le printemps fait des villages fantômes de tous les décors. Au moins jusqu'à ce que plus de vert se pointe.
Le plancher de la cuisine n'a plus de tuiles, il y a de la poussière partout, je déteste les rénovations.
La céramique est enlevée mais le bois franc ne sera posé que le 7 mai alors je reste en chantier d'ici là.
Je n'aime pas que mon espace reflète l'intérieur de ma tête : à vif, chaotique et poussiéreux.
L'apparence ordonnée, l'environnement rangé, ça me calme. Un fouillis extérieur m'agresse, me provoque. Exacerbe mes nerfs.
Ce n'est pas beau, un sous-plancher. Des outils non plus.
Bonnes nouvelles de mars 2022 :
Mauvaises nouvelles de mars 2022 :
Il aimait bien se cacher dans sa p'tite tente (et la déchiqueter). 31 décembre 2020. |