dimanche 31 mars 2019






"I hate writing, I love having written."

- Dorothy Parker



J'avoue que des fois, écrire m'est très difficile ou trop forçant.  Mais quand je me relis, il m'arrive de me trouver bonne.  Et là ça me donne le goût d'écrire encore, à nouveau, autre chose, toujours.










dimanche 24 mars 2019





J'aime...

  • le roman Nirliit de Juliana Léveillé-Trudel (Éditions La Peuplade).  La narratrice nous plonge dans le Nord où elle travaille chaque été depuis quelques années et nous fait connaître ces gens qu'elle côtoie, ce coin qu'elle habite et qui l'habite même lorsqu'elle n'y est pas.  Elle nous montre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas parmi tous les stéréotypes et les préjugés que l'on entretient par rapport à ce peuple.  L'expérience de cette jeune femme hantée par la mort de son amie Inuit m'a fait réfléchir sur la façon que l'on a d'accueillir ceux venus d'ailleurs, ce que l'on attend d'eux et de leur intégration parmi nous.  C'est elle l'étrangère là-bas, elle qui se fait traiter de différente, elle qui ne parle pas la bonne langue.  Devrions-nous autant exiger des immigrants pour qu'ils s'adaptent à nous?  La norme n'est pas nécessairement ce qu'il y a de mieux.  Ma réflexion se poursuit tandis que je garde en tête les sublimes images qu'évoquent l'écriture de la jeune auteure;
  • les rouleaux impériaux de chez Lao-Indochine.  Ce sont les meilleurs;
  • les concours, surtout ceux sur Facebook, parce que c'est souvent pas compliqué de s'inscrire : un like et/ou un commentaire, that's it;
  • remplir mon bac à glaçons.  Je pourrais pas vraiment expliquer pourquoi, c'est peut-être l'anticipation de mettre de la glace dans un bon breuvage.  T'sais, c'est dans les p'tites choses...;
  • les mots de Boris Vian.  J'irai cracher sur vos tombes, c'est trash à souhait!  J'aime son humour et ses jeux avec la langue.



Je n'aime pas...

  • mon indiscipline quand vient le temps de me mettre au travail;
  • mon indiscipline face à bien des choses, en fait.  Le ménage, entre autres;
  • le sentiment de supériorité, ou le désir obsédant de le devenir, qui pousse trop de gens à commettre des atrocités.  Je parle des tueries, oui (qui peuvent bien sûr être motivées par bien d'autres choses, je sais);
  • l'obstination des membres de la National Rifle Association.  J'ai regardé le documentaire de CBS News 39 Days portant sur les actions de jeunes survivants de Parkland pour tenter  de changer des lois concernant les armes à feu, comme par exemple interdire la vente d'armes semi-automatiques aux États-Unis, et les embûches qu'ils ont rencontrées venant de la part de politiciens et de la NRA.  Je ne comprends pas ces gens qui tiennent tant à conserver leur droit de posséder de tels engins destructeurs;
  • les chaînes ou colliers en or ou en argent que beaucoup trop d'hommes portent qui ressemblent à ça, ainsi que tous leurs dérivés :
C'est un turn off automatique pour moi.  






samedi 9 mars 2019





C'est le Festival de la Lèvre Décomposée ici sur des Oblats.  On note une participation accrue par rapport aux années précédentes.  Les producteurs de baumes se disent très contents de cette édition.  Pour ma part, je me déclare beaucoup moins satisfaite.  C'est loin d'être chic, ça fait mal et ça saigne.  Budget Personnel se rallie derrière moi pour protester, surtout depuis que nous avons consulté la liste des meilleurs baumes pour lèvres gercées selon Jean Coutu.  Ai-je l'air d'avoir 15$ à mettre sur un produit semblable?  Non mais.  C'est presque une chance que je n'aie personne à embrasser ces temps-ci.  Sniff sniff pareil.


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Je me demande de plus en plus si je suis vraiment faite pour le travail à la maison.  J'apprécie tous ses bénéfices : faire mon propre horaire, me lever tard, ne pas avoir à me déplacer, rester en mou ou en pyjama toute la journée, être avec mes chats...  Mais je n'ai aucune discipline.  Je procrastine à l'infini.  Ma productivité est quasi nulle.  Aurais-je besoin de plus d'encadrement?


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La la la.


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Les comédons (ou points noirs) se pointent rarement seuls.  Pas sur ma peau, en tout cas.  Ils ont formé plusieurs équipes et envahi mon nez et mon menton il y a de cela bien des années.  Ils s'effacent parfois, quittent, mais reviennent toujours.  J'ai tenté de les enrayer de multiples façons.  Mais ils réapparaissent encore et encore.  Depuis que nous nous côtoyons, ils ne m'ont jamais laissée tomber.  Foutus salauds de merde.


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mercredi 6 mars 2019





On en fait trop :

  • des pâtes, surtout quand c'est pour une seule personne, semble-t-il;
  • des nachos.  Même chose;
  • des excuses.  Ça ne veut même plus rien dire;
  • de l'emballage.  On suremballe à l'excès;
  • de l'eau embouteillée.  Quel fléau.