mercredi 30 juillet 2008




Je me dirige vers Edmundston bientôt. Je prendrai part aux festivités de la Foire Brayonne, après un an de «recul» face à cet événement. Espérons qu'il fera beau (la météo me promet le contraire). Et chaud (encore là, pas tant...). Et que les gens seront en pleine forme. Et que je m'éclaterai, me bidonnerai. Pour revenir toute pimpante à la librairie, où je me faisais un peu paresseuse ces derniers temps... Pour revenir profiter à souhait de mon espace et de mon balcon, les deux étant bien aménagés maintenant. Pour retrouver l'amoureux et le chat, qui seront ici à m'attendre entre hommes.







samedi 26 juillet 2008

Velours (cordé)/Crazy Velvet n'est plus.
Je vais m'ennuyer de ce lapin puant mais si attachant.

mardi 22 juillet 2008

Nouveau crush célébrité de l'été: Christian Bale. Je veux aller revoir The Dark Knight vingt fois. Non, je crois pas que l'amoureux soit jaloux. Il a bien sa Pascale Picard, lui.
Cousine Anne-Marie et moi sommes allées voir le Moulin à images moins les dix premières minutes. Je devrai y retourner, question de revoir ces impressionnantes projections ainsi que celles que je n'ai pas vues.
Je serai à Edmundston du mercredi 30 juillet au lundi 4 août. Pour la Foire. Pouvez-vous le croire? Moi non.
Maître félin ne donne pas sa place, s'amuse avec la terre de mes plantes lorsqu'il considère que je ne lui porte pas suffisamment attention, vit en hauteur, se cache sous les couvertures, demeure fasciné devant un bain de mousse, entretient une obsession vive pour l'extérieur, mange comme un goinfre, a un pelage si doux, me suit partout et marche dans mes jambes, semble bien m'aimer, tout compte fait.
Un tour au Village Valcartier s'impose. Mais quand?
Je terminerai d'apposer mes couleurs la semaine prochaine. Oui! Et d'ici là, j'aurai peut-être toutes les clés dont j'ai besoin pour les jumeler aux serrures que je loue depuis presque un mois déjà.
Christian Bale n'est pas toujours beau. C'est ce qui le rend si sexy. Et Juan Ignacio Gris n'est pas toujours gentil. Son côté crapule ajoute à son charme. Et puis l'amoureux et moi ne nous comprenons pas toujours clairement. C'est ce qui fait que nous sommes si drôles, et que je nous aime. Je suis amoureuse de notre couple.

samedi 19 juillet 2008

Mais moi j'y pense. J'essuie tous tes visages, ceux qui me grugent la mémoire, et j'embarque dans ce qu'on appelle le quotidien.

Je n'aurai pas le temps. De te dire que c'est lui... Qu'il faut bien...

Fous le camp. Et reviens tout le temps. J'aime me balancer entre toi et les autres.

Il arrive qu'un cruel détachement me gagne, que la distanciation me connaisse.

Petit

à

petit.

I don't care about you all that much.

dimanche 13 juillet 2008





Je joue de drôles d'images dans ma tête, la nuit. Mon écran de rêves me laisse perplexe, m'amuse, me touche. Il y a une petite couleur qui me chatouille, qui m'emporte et me frotte à d'innombrables conflits avec la foi que je ne possède pas.

Une certaine netteté m'empêche de poursuivre, d'avancer. Comme si un vide éclatant, une nouveauté époustouflante, m'avait amortie. Une grande envie de contempler, et de ne faire rien d'autre, me prend.

J'invente des trames pour des films qui n'existent pas. J'ambitionne pour me nourrir de gouttes d'illusions, des plans se matérialisent pour me fournir la possibilité de faire semblant. Semblant d'avoir bien des raisons de vivre. Alors que, vraiment, pourquoi, et après?

Je ne saisis pas que ce présent puisse être autre chose qu'un poids. Pour quelle façade est-ce que je me démène? Des jours, ce n'est pas ce que je me dis. Et d'autres, je sais que ça ne changerait rien.

L'anxiété d'une perfection relative, de surface, me démange. Peut-être qu'une autre chimie me permettrait d'en venir à bout. J'en ai assez de ces fils noirs, du superflu de mon obsession.

Il ne se trouve aucune part d'égoïsme dans un tel processus. Il s'agit de cécité.



mardi 8 juillet 2008





Bon. Il y a des adaptations qui se font plus lentement que d'autres, par exemple celle de mon chat, qui doit s'habituer à un nouvel environnement après avoir passé la première année de sa vie chez une charmante dame dévouée et passionnée qui tient un refuge pour chats errants sur l'Île d'Orléans.

Il y a des moments où je m'en veux presque de l'avoir arraché à sa demeure, comme quand ça fait plus de deux heures qu'il miaule sans arrêt et qu'il est 3h36 du matin et que je travaille dans de moins en moins longtemps...

Je crois qu'il cherche ses potes. Ou qu'il s'ennuie de la chère femme qui en a pris soin, ou de son mari, avec qui il avait l'air d'avoir tissé une belle complicité. Il semblait affamé, mais le soulagement de l'entendre engloutir une partie de sa bouffe n'a pas duré, il s'est remis à chialer.

Je vais faire comme il serait sensé faire, et je vais regarder par la fenêtre. Scruter ma rue, me demander ce que font là tous ces véhicules, qui ils ont emporté en ces lieux. Ce que fait la poubelle retournée sur elle-même, qui l'a mise comme ça. Pourquoi il y a de la lumière en face, et s'ils ont eux aussi un chat nostalgique.

Je ne peux pas le blâmer, le pauvre. Je sais ce que c'est, avoir mal d'avant.




vendredi 4 juillet 2008








Je n'ai pas fait l'amoureuse souvent cette semaine. Ça me manque. Le comble, c'est qu'il ait été le premier à s'excuser d'une absence dont je croyais avoir la charge. Le pardon fut donc naturel et réciproque. Demain ne perd rien pour attendre, et nous non plus d'ailleurs.









jeudi 3 juillet 2008




Je crois que je suis nulle en déménagements. Nulle, poche, pourrie, lente. Remarquez, j'espère ne pas avoir l'occasion dans le futur de me pratiquer assez souvent pour me faire la main et acquérir une vitesse record, je n'y tiens pas tant... Je dis ça, et pourtant, mon premier 1er juillet s'est très bien passé. C'est maintenant, au soir du troisième jour, que je m'essouffle. Que nous nous essoufflons tous, en fait. Mon père aussi en a ras le bol.

Tout a été déplacé, charrié d'un espace à l'autre. Trois couleurs sur cinq ont été apposées sur les murs. L'Internet et le téléphone ont été branchés. Les électros, la table et les chaises ont été livrés, en plusieurs morceaux mais faciles à assembler. Ne reste plus qu'à placer le flafla. Les stores, les rideaux. Les meubles au bon endroit. Mais voilà: je ne sais pas comment aménager mon coin salon/cuisine! C'est plus petit que dans mon souvenir (mais pas trop au point d'en être déçue). Et il y a trop de fils dans cet espace. Mais je viendrai à bout de ce dilemme.

Il y avait longtemps que j'avais envie/besoin de mon chez-moi à moi. Et je l'ai enfin! Mon découragement à la vue des pots de peinture et du fouillis total ne viendra pas déloger mon contentement et ma joie de vivre enfin seule (et ce, même si je n'ai pu vraiment profiter de cette situation encore), oh non!