mercredi 23 décembre 2020


L'eau dans le bain ça amplifie tout.
Mes oreilles immergées entendent les battements,
mon coeur?
Ou quelqu'un dans les escaliers, 
le pas lourd. 
Ma tête, sous l'eau.
Les bruits, dans ma poitrine.
L'huile parfumée, les pétales.
Mon corps et l'écho.



jeudi 17 décembre 2020



Cette pandémie génère chez moi de drôles de comportements.

C'est rendu que je compense le manque de sorties et d'activités ponctuelles en profitant à fond de mes rendez-vous hebdomadaires avec ma physiothérapeute.  Ça fait quelques semaines que je la vois pour traiter mon tendon d'Achille droit, qui se tape une tendinite et une bursite simultanément.  Outre le fait que ça m'aide avec la douleur et mes mouvements, ça me fournit aussi une occasion d'enfiler des vêtements que je n'ai pas portés depuis des mois, étant donné que je n'utilise que les morceaux de ma collection «entrepôt» au travail et ceux de la collection «mou» chez moi.  Oui oui, je réfléchis à ce que je vais porter à chaque rencontre un ou deux jours à l'avance, pareil comme si j'avais une grande soirée de prévue.  Je visualise mes ensembles et tout, je les choisis avec soin, presque comme si j'avais une date.  Un peu plus et j'envoie une photo à ma cousine Noémie pour qu'elle approuve mon kit!

En plus, il faut dire que ce suivi avec la physio constitue l'unique possibilité pour moi d'avoir un contact physique quelconque avec un autre être humain.  Quand on a hâte de se faire tapocher par une semi-inconnue, même si c'est parfois inconfortable, voire même pénible, c'est que ça fait très longtemps que ce n'est pas arrivé dans un contexte «normal»!


Je veux qu'un gars me prenne dans ses bras pendant huit ans, bon.







dimanche 6 décembre 2020




Il faut lire Allie Brosh.  Il le faut.  J'ai déjà parlé de son blog Hyperbole and a Half ainsi que du livre qui en a été tiré et paru en 2013.  Sept ans plus tard, elle débarque avec un nouveau livre, Solutions and Other Problems, et ça c'est une des meilleures choses qui soient arrivées en 2020.

Encore une fois, la géniale mais weird Allie traite de et dessine des trucs parfois difficiles (la dépression, la solitude, la mort, le divorce...), mais elle le fait à sa façon et sa façon est unique, drôle, réaliste, touchante et décapante.  Je l'adore.  Ses dessins ont quelque peu évolué, mais sont toujours laids et hilarants.  Elle se présente souvent dans une position recroquevillée avec des minuscules membres qui ressemblent à des pattes de mouche, telle une petite bête piégée, et je trouve que ça traduit bien un sentiment qui semble récurrent chez elle, soit celui de se sentir inadéquate.

Ça a été un BONHEUR PUR de lire son second livre.  Je vous le recommande fois mille.
 

Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020


Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020


Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020


Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020


Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020


Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020


"Yes.  Everybody is a person."
Solutions and Other Problems
, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020









vendredi 27 novembre 2020

 



Au travail, il m'arrive souvent d'avoir des «hallucinations visuelles», si je peux dire.  Rien de grave ou de problématique, ça arrive quand je scanne ou manipule des livres rapidement.  Je lis vite ce qui passe devant mes yeux et je me trompe, des fois de façon assez solide.  Ça donne des titres farfelus, des gros mots et des allusions qui me font bien rire et qui s'éloignent sans doute de l'intention des auteurs ou de l'équipe éditoriale.  Pas d'inquiétude, je relis toujours quand vient le temps de créer la fiche d'un livre.

En voici quelques exemples :


  • la collection de livres Chemins de traverse
    • Lu : Chiens de terrasse

  • le titre ANAN 
    • Lu : ANAL (je m'excuse)

  • le titre Trouble dans le genre
    • Lu : Trouble dans le beurre

  • sur une quatrième de couverture : «... l'office funèbre»
    • Lu : l'orifice funèbre

  • le titre Naissance d'un Goncourt
    • Lu : Naissance d'un Yogourt

  • le titre Drame
    • Lu : Marde

  • le titre Bible des Impressionnistes
    • Lu : Bible des Impressionnantes

  • Val-Caduc
    • Lu : Viaduc

  • la bande dessinée Mortelle Fantasy
    • Lu : Murielle Fantasy

  • potions de plantes
    • Lu : potions dépliantes

  • sur une couverture : Le nouveau Brunetti
    • Lu : Le Nouveau-Brunswick

  • le titre Chère Traudi
    • Lu : Checke Trudi

  • le nom Ken Follett
    • Lu (à chaque fois) : Feu Follet





dimanche 22 novembre 2020

 


Je ne sais plus les rapprochements.
J'ai oublié ce qui précède,
les minutes avant.
Ce qui amène
ce qui engendre
ce que je préfère
ce que j'espère
ce que j'attends.






mercredi 11 novembre 2020

 



La température est sens dessus dessous.  Hier en revenant du travail aux environs de 17h, je me suis crue en plein mois d'août.  J'avais l'impression que c'était la nuit et que je rentrais d'une sortie entre amis.  Il faisait noir et chaud, les gens marchaient lentement, certains étaient en shorts ou en jupe, j'ai eu envie d'enlever ma veste et de rester dehors longtemps.

J'ai pensé à des personnes que j'aimerais voir, à qui j'aimerais parler en vrai, j'aimerais les regarder mais pas à travers un écran.  Prendre un verre avec ce monde-là et rire, rire, rire.

La vie vraiment fait aucun fucking sens, en ce moment plus que jamais.  En général, je peux me débrouiller avec l'absurdité de l'existence, la côtoyer, la laisser faire ses petites affaires sans trop que ça me chicote.  Là, on dirait que j'aborde le quotidien à tâtons, comme quand je me lève la nuit et que je n'allume pas la lumière pour épargner mes yeux d'un contraste trop brutal.  Je me déplace alors tranquillement, les bras devant moi pour repérer les obstacles potentiels, et je fais glisser mes pieds sur le plancher pour éviter de heurter un chat par accident.  J'ai sûrement l'air d'une patineuse qui avance prudemment sur la glace, les yeux bandés, et qui se demande si elle approche bientôt de l'autre bord de la patinoire.  Elle n'espère même pas trouver la sortie, elle veut juste gagner la bande pour pouvoir s'y appuyer un temps.

Bien sûr, je connais mon espace et je sais où se trouvent les meubles à contourner.  Je réussis donc toujours à trouver mon chemin vers la salle de bain ou le frigo.  Et à retourner à mon lit.  À dormir à travailler à manger à lire à regarder des trucs sur Netflix à écrire à recommencer.  Mais comme ce serait bon de feeler quelque chose en groupe.  Sentir la chaleur des autres.  

Comme ce serait bon.




dimanche 8 novembre 2020

 

Jeudi soir dernier, j'ai amené avec l'aide de ma soeur mes trois chats à la Clinique vétérinaire Vieux-Limoilou pour un rendez-vous pris il y a quelques semaines afin de leur faire subir un examen de routine (routine qui n'a pas été suivie étant donné ma situation financière précaire des dernières années et leur statut de chats d'intérieur).  Bien que rien ne m'alarmait ou m'indiquait un déclin de santé, le fait qu'ils vieillissent m'a poussée à vouloir m'assurer qu'ils ne souffraient pas en silence d'un mal invisible quelconque.  Aller chercher cette confirmation de leur bonne forme en est venu à créer en moi l'angoisse d'une fin imminente pour l'un d'eux (ou deux d'entre eux ou même les trois?!).  

Les jours précédant notre visite, j'ai tenté de me préparer, à coup de 30 secondes à la fois environ, à l'éventualité d'une maladie ou d'un départ.  Un scénario bref, que je ne devais étirer, sinon les larmes me montaient aux yeux.  Sitôt l'issue imaginaire en tête, je devais me secouer.  La perspective seule m'était insoutenable.  Comme pour ajouter à mes visions d'horreur, mon p'tit monsieur Ignacio s'est mis à vomir régulièrement environ une semaine avant la rencontre prévue.  Son estomac ne gardait rien.  Il continuait pourtant à avoir faim (et me le signifiait abondamment de façon vocale et tactile) malgré les gerbes répétitives.  Suivant la recommandation de ma soeur, qui a déjà été technicienne en santé animale, j'ai forcé le jeûne, contrôlé et rationné ce qu'il avalait pendant quelques jours.  Avec un pâté tout désigné pour les problèmes gastriques, il a commencé à régurgiter de moins en moins puis tout est rentré dans l'ordre avant l'examen.

Parfois il m'arrive de me dire que de voir mes chats adorés s'en aller ne sera pas si pire.  Mais je sais très bien que ça fera un foutu vide intolérable, surtout au début.  Ça fait douze ans qu'Ignacio est avec moi.  Ma plus longue relation avec un homme (ce fait est à la fois attendrissant et pathétique, je crois)!  Lorsque je suis chez moi, il est toujours dans mon champ de vision.  Il m'accueille à mon retour à la maison.  Tente sa chance pour des minouches quand je passe dans la cuisine.  Me colle sur le divan.  Réchauffe mes pieds la nuit.  Se couche sur mon ventre à l'occasion et s'improvise tondeuse quand je lui masse les joues et le poitrail.  Il me suit à la toilette.  Il roucoule souvent et me fait rire quand on joue et qu'il gigote comme si sa vie en dépendait.  Comment je suis sensée m'habituer à ne plus l'avoir dans les jambes, à ne plus caresser le dessus de sa tête, là où c'est le plus doux, et derrière les oreilles?  

Capicolle, elle, est arrivée en 2009.  Ça fait beaucoup d'années à l'entendre ronronner à tue-tête et à chigner contre les deux autres menous, ça.  Elle, elle a besoin de son périmètre pour être heureuse.  Sa bulle, et la mienne aussi.  Et c'est elle qui choisit quand elle veut l'envahir.  Me piétiner quand je suis couchée et attendre que je soulève les couvertures pour qu'elle puisse s'y blottir est une de ses activités favorites.  Elle aime reprendre le processus quelques fois avant de s'installer pour de bon, toujours en faisant aller son moteur à pleine puissance et en me chatouillant le visage avec ses moustaches si je ne m'exécute pas assez vite à son goût.  Ma précieuse a des tendances boulimiques et ne boit son eau que très froide, avec des glaçons, hiver comme été.  Je déteste ramasser son vomi, mais j'adore la voir «accourir» au son des glaces qui tombent dans le bol.  Si elle daigne jouer, elle le fait couchée, parce qu'à quoi bon se forcer?  Elle est très sélective avec les humains, encore plus avec les chats.  Elle ne tolère Ignacio que lorsqu'elle nécessite une séance de toilettage et qu'elle n'a pas envie de s'en charger elle-même.  Elle refuse que Peggy Sue s'approche d'elle à moins de 30 centimètres.  Je me sens choyée d'être sa préférée, mais je sais aussi que ça a à voir avec mon rôle de pourvoyeuse alimentaire.  Je vais vraiment un jour ne plus avoir à endurer son caractère?

Et puis il y a Peggy Sue.  La discrète et sauvage, celle qui craint les humains, même moi encore malgré que je l'aie accueillie chez moi il y a six ans déjà.  Elle avait besoin d'un endroit avec d'autres chats pour être bien et j'avais réussi à établir un lien avec elle au refuge Adoption Chats Sans Abri.  Sa timidité a beaucoup diminué depuis.  Elle est aussi présente que les deux autres, seulement elle garde ses distances.  Elle me suit souvent de pièce en pièce.  Dort parfois avec nous dans le lit.  Joue avec moi, à condition que je n'approche pas trop près.  Elle prend la pose pour les photos.  Vient quêter du pâté quand elle m'entend sortir une canne et des petites assiettes de l'armoire.  Sa fascination pour les orteils me fait sourire.  Elle roucoule elle aussi, souvent en passant devant Ignacio, avec qui elle adore faire des mamours.  Elle essaie parfois de bonder avec Capicolle, mais c'est peine perdue, elle ne réussira jamais à amadouer la bitch.  Je ne la force en rien, je profite des moments où c'est elle qui vient me voir, me sniffouner, m'observer, je lui fais des beaux yeux et lui parle doucement, et je crois qu'elle m'apprécie pour ça.  J'aimerais qu'elle reste à jamais.

Mes craintes par rapport à leur santé se sont dissipées au fur et à mesure que se déroulait la visite chez le vétérinaire.  Mes chats vieillissent bien.  Rien à signaler autre que de l'accumulation de tartre et un certain embonpoint pour Capicolle.  Le personnel à la clinique est sympathique, patient et professionnel.  On m'a bien expliqué ce que je devais surveiller comme signes de maladie potentielle chez les chats seniors.  Je vous recommande fortement d'aller les voir avec vos animaux!

Je sais que mes bêtes vont mourir.  Qu'ils ont vécu plus que ce qu'il leur reste à vivre.  Je ne sais pas comment je réagirai quand ils partiront.  Ça s'en vient et en même temps ça ne se peut pas, dans ma tête.  Mon espace sans eux.  

Il n'y a rien à faire d'ici là.  

Rien à dire de plus à part que : on verra rendu là.


Chats d'intérieur à contre-jour.
De gauche à droite : Capicolle, Peggy Sue et Ignacio.


Absolument.





dimanche 1 novembre 2020

 



On ne peut pas dire que c’est joyeux, tout ça.  Les temps qui courent.  Le virus qui se répand.  La bêtise qui persiste.  La solitude qui s’ancre.  La détresse qui se propage, le découragement qui s’exponentialise.  Les contacts qui se raréfient, la chaleur qui disparaît.  Le télétout qui se multiplie.   

On ne peut pas dire que c'est joyeux.






dimanche 18 octobre 2020

 


Samedi.

Je grafigne.

Je grafigne.  Je pèse sur refresh beaucoup trop de fois sur Instagram.  Je regarde 20 fois par jour si une des gogosses achetées sur eBay a bougé, si une livraison approche.  Je prends des photos de mes chats.  Je jette un énième coup d'oeil aux autres photos de mes chats prises au cours des dernières semaines.  Je scrolle à l’infini sur Facebook.  Je relis des vieux messages oubliés de 2017 et je pleure.  Je visionne un film et le mets sur pause aux 15 minutes.  Je me demande si je devrais partager une photo de chat sur Facebook, si j'en publie trop ou juste correct.  Finalement je poste rien.

Puis en soirée je vais visiter l'ami Mike.  Je l'écoute raconter des trucs et il me fait rire.  Ça fait du bien.  J'observe sa belle Zoé, me moque de son embonpoint, la prend en photo parce que je prends toujours les chats en photo.  Je marche pour y aller, je marche pour revenir.  L'air frais et l'exercice me font aussi du bien.


Dimanche.

Je grafigne un peu moins.  J'ai un peu mal à la tête à cause du cidre bu la veille, mais vraiment rien de trop intense.  Quelqu'un tout près fait aller sa perceuse et ça c'est moins agréable mais pas insoutenable.  Je regarde un autre film sans trop faire de pauses.  Mes chats me collent, je les flatte.  Le mal de tête s'écarte.

C'est dur ne pas voir autant de gens aussi régulièrement qu'en temps hors-zone-rouge.  Donc je grafigne.  

Mais pas trop, juste correct.  





dimanche 11 octobre 2020

 




Moi je t’aurais dit
tout
l’envie de ça
Le vide, le toi
le tout en dedans

Probablement (à) jamais
Et c’est moi la pire 





dimanche 4 octobre 2020

 


Dormir tard entre deux minounes, une qui ronfle et me pile dessus, l'autre qui se roule en boule en se faisant la plus petite possible et qui s'excuse presque d'être là.  Passer l'aspirateur pour éliminer les touffes de poils et graines multiples qui jonchent le plancher.  Ouvrir les fenêtres pour faire entrer l'air d'automne.  Manger des bâtonnets de fromage St-Hubert achetés dans l'aile des surgelés, en garder quatre pour plus tard.  Ne pas regarder Reservoir Dogs parce que Netflix refuse de fonctionner comme il se doit.  Laver le rack à vaisselle et prévoir le donner parce que trop petit à mon goût.  Magasiner un imperméable en ligne, ne rien acheter.  Me faire bouillir dans un bain brûlant.  Peindre mes ongles en mauve.  Mettre une brassée de délicat dans la laveuse.  En me séchant les cheveux la tête en bas, saluer un sac en plastique laissé par terre deux minutes plus tôt, pensant que c'était un chat qui venait me rejoindre dans la salle de bain.  Rire de mon erreur.  Regarder quelques épisodes de Community puisque Netflix me le permet.  Ne pas savoir quoi faire du reste de la soirée, laisser ça en suspens.











samedi 3 octobre 2020

 


En début d'après-midi, je suis allée marcher sur le bord de la rivière Saint-Charles.  Il faisait beau, frais et ça sentait l'automne.  J'ai pris de grandes bouffées d'air, regardé partout : le ciel, le sentier, les fleurs tenaces, les milliers de feuilles par terre et celles encore aux arbres.  Je me suis presque sentie devenir qu'une avec la nature, tout ça.  J'ai observé pendant plusieurs minutes une gang de canards.  Certains se faisaient dorer au soleil alors que quelques autres barbotaient dans l'eau et les herbes hautes, sans doute à penser à ce qu'ils mangeraient pour souper.  Moi je ne sais jamais quoi manger pour souper.  J'ai croisé plusieurs chiens, shout out au petit chihuarat qui portait un joli chandail de laine mauve (je suis consciente que c'est sûrement sa maîtresse qui l'a choisi et forcé ledit chien à le porter, mais ça lui allait très bien).

Ici à Québec c'est l'alerte rouge et nous sommes de retour dans un semi-confinement.  Je crains un peu de me sentir aussi seule qu'il y a quelques mois, durant le pire de la pandémie, mais il y a le boulot, l'Internet et ses réseaux, les livres, les films et séries, ces affaires-là...

Mes dernières discussions sur Tinder avec des inconnus me font me demander s'il existe encore des gens qui ne diabolisent pas l'infidélité.  Il me semble qu'il y a pire comme péché que l'adultère.  Je ne tends pas vers le couple ouvert ou polyamoureux, mais la fidélité m'apparaît utopique.  Il n'y aurait pas moyen d'être un peu plus lousse là-dessus?  Est-ce que je vais un jour rencontrer quelqu'un d'autre qui pense davantage comme moi à ce sujet?  Est-ce que je vais à un moment donné tomber sur quelqu'un qui me plaît et qui me trouve trippante?

Viarge.



dimanche 27 septembre 2020




Le dimanche pourrait être la journée toute désignée pour faire tout ce que j'ai tant à faire, mais immanquablement, si peu d'envie ou de motivation pour accomplir quoi que ce soit se fait sentir alors il n'y a pas grand truc de coché dans ma to-do list.  Aujourd'hui, je suis allée à l'épicerie et j'ai passé la balayeuse.  Bravo moi.  

C'est bien plus plaisant de dormir, lire, regarder un film ou une série, gosser sur Internet, flatter les chats.  Voici pour vous des affaires à consommer au lieu de s'atteler à une quelconque tâche ménagère ou responsabilité ennuyante :


Il faut lire :

  • The Year of Magical Thinking, de Joan Didion (Vintage Books, Random House)
  • Chasse à l’homme, de Sophie Létourneau (Le Quartanier)
Sophie Létourneau, Chasse à l'homme, Le Quartanier, p. 134.

  • Le bleu des garçons, d’Éric LeBlanc (Hamac)
  • Please Read This Leaflet Carefully, de Karen Havelin (Dottir Press)
Karen Havelin, Please Read This Leaflet Carefully, Dottir Press, p. 45.

  • Sabrina, de Nick Drnaso (Drawn & Quarterly)
  • La trajectoire des confettis, de Marie-Ève Thuot (Les Herbes rouges)


Il faut regarder :
  • I May Destroy You, série créée, écrite, co-réalisée et produite par Michaela Coel
  • Fleabag, série créée et écrite par Phoebe Waller-Bridge



Attention, tout ça fesse.  



lundi 7 septembre 2020

 



Mon passé est réglé, que beaucoup écrivent sur leur profil.  Moi mes drames sont résolus.  Bravo champion.  Personnellement ça m’inquiète qu’ils tiennent à le mentionner.  Je veux dire, oui c’est bien de savoir ranger des dossiers.  Fermer la filière.  Verrouiller le classeur.  Mais comment s’y sont-ils pris?  Je les soupçonne de mentir, de souffrir d'amnésie ou d'avoir éliminé toutes leurs ex.  Y'a pas d'autre explication.





lundi 31 août 2020

 



Prise.  

Je suis prise.  Prise prise prise prise prise.  Dans ma tête.  Coincée pognée enfermée prise figée.


Melancholia, © Miles Johnston 


dimanche 30 août 2020

mardi 25 août 2020




Merci à Alexie Morin d'avoir écrit Ouvrir son coeur, ainsi qu'aux éditions Le Quartanier d'avoir publié ce livre.  Bon, franc et à point.  Chapeau bien bas, Mlle Morin, d'avoir si bien rendu ces moments de honte, ces élans de paroles et de partages regrettés sitôt sortis de la bouche, les doutes par rapport à soi-même, les craintes face au jugement des autres.  Je me suis revue à mes cours de violon, petite enfant terriblement seule et inadéquate face aux filles de mon groupe.  J'ai reconnu l'adolescente que j'étais qui choisissait de se taire plus souvent qu'autrement, qui ne s'assumait pas et se détestait carrément.  La lecture ne m'a pas été pénible, loin de là.  Ça m'a permis de me remémorer, de réfléchir et d'établir des vérités.

Voici des extraits qui m'ont particulièrement plu :




Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 16.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 112.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 113.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 141.


Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 304.



 


dimanche 23 août 2020

 



Je ne m'offusque pas des mêmes faux pas que les autres, semble-t-il.  Leurs offenses ne sont pas les miennes.  Je ne sais pas qui a le plus raison de se fâcher, ni pourquoi.  Qui a le droit de se braquer, ni pour quel motif.  

Quand peut-on admettre avoir atteint le point de non-retour?  








mardi 18 août 2020

 




RESSASSER (v. tr.) : 1. Revenir sur (les mêmes choses), faire repasser dans son esprit.  --> remâcher, ruminer.  
2. Répéter de façon lassante.  --> rabâcher.  [Le Petit Robert]

RESSASSER (v. tr.) : Répéter sans cesse ce qui a été dit : Ressasser des histoires.  
Littéraire.  Revenir sans cesse à une idée, un souvenir déplaisants : Ressasser ses chagrins.  [Le Larousse]


Synonymes : remâcher
                       ruminer
                       rabâcher
                       Sylvianne








jeudi 13 août 2020

 


Mon 12 août à moi!  Oui, je les ai achetés le 13 parce que hier, la librairie Pantoute a été remplie toute la journée de lecteurs avides de littérature québécoise et je n'avais pas envie de me taper la file d'attente à la caisse.  Il ne restait plus d'exemplaire de Le bleu des garçons d'Éric LeBlanc (Hamac), mais sachez qu'il se trouvait dans mes choix.

Vous pouvez lire et visionner ici le reportage qu'a fait Le Soleil à propos de l'événement, featuring Marie-Hélène Vaugeois, MHV de mon coeur, de la librairie Vaugeois, et Benoît Vanbeselaere, le Beubeu-Benny-Boy adoré de tous, de Pantoute.

Et vous et vous, qu'avez-vous choisi?


Littérature québécoise et féminine.





mardi 11 août 2020

 


Demain, c'est le 12 août, une journée propice pour célébrer la littérature québécoise.  Déplacez-vous dans une librairie indépendante près de chez vous (gens de Québec, je vous recommande chaudement la librairie Vaugeois, qui reçoit Jean Lemieux pour l'occasion, et/ou la librairie Pantoute), mettez votre masque comme il se doit et gâtez-vous!  Vous pouvez aussi magasiner en ligne sur le site leslibraires.ca.  

Au cas où vous auriez besoin d'inspiration, je partage avec vous une liste non exhaustive des titres d'auteurs et autrices québécois(es) que j'ai lus et aimés depuis janvier dernier :

- Habiller le cœur de Michèle Plomer (Marchand de feuilles)

- Baloney suicide de VioleTT Pi (La Mèche)

- Perdre haleine d’Anne Archet (Éditions du remue-ménage)

- Synapses de Simon Brousseau (Le Cheval d’août)

- Absences d’explosion de Thomas O. St-Pierre (Leméac)

- Deux et demie de Carolanne Foucher  (Éditions de Ta Mère)

- Miley Cyrus et les malheureux du siècle de Thomas O. St-Pierre (Atelier 10)

- Nullipares, collectif sous la direction de Claire Legendre (Hamac)

- Je suis célèbre dans le noir de Frédéric Dumont (Éditions de l'Écrou)

- Pet et Répète - La véritable histoire de Katia Canciani et Guillaume Perreault (Éditions Fonfon)




jeudi 6 août 2020




Un Being prêt pour l'aventure!

Jeudi dernier, j’ai débuté mes vacances avec un agréable trajet Québec-Rivière-du-Loup à bord d’un autobus Orléans Express.  Vive les déplacements semblables en temps de COVID : une bulle pour chaque passager, personne à côté, en avant ou en arrière.  Et ce qu’il y a de bien avec le masque c’est que même si je me suis endormie, personne ne m’a vue la yeule grand’ouvarte avec un petit filet de bave sur le menton.

Attirail de voyageuse en pleine pandémie.
(Masque par Doctorak)

Being parcourt le monde.

Je me suis donc bien rendue à l’hôtel où je devais patienter jusqu'à vendredi matin pour embarquer avec une voiture que j'avais réservée sur Amigo Express.  J’ai profité à fond du spa, pendant un certain temps j’avais même pour moi toute seule l'entièreté des installations, soit les deux saunas, les deux bains chauds et le bain nordique.  Que d’allégresse et de bien-être molletonné!  J’étais si zen (ou du moins ce que j'imagine que c'est) que je ne me suis même pas fâchée ou énervée quand celle qui devait me conduire jusqu’à Edmundston m’a écrit pour me dire qu’elle annulait le covoiturage du lendemain pour cause de bris mécanique.  J’ai tout de même bien chillé dans ma chambre d’hôtel et mon brave père s’est sacrifié pour venir me quérir et m’apporter chez mon frère où j’avais prévu passer mon séjour afin de tester sa nouvelle piscine, entre autres choses plaisantes.

Being relaxe dans la chambre d'hôtel.

Une fois arrivée sur place, j'ai été prise d'assaut par Mahée, ma nièce de quatre ans et demi, et aussi un peu par Rémi, son grand frère de six ans.  J'ai joué à la matante comme il se doit et déjà après le souper je serais bien allée me coucher mais eux étaient prêts à recommencer.  Je voue désormais un énorme respect aux parents, respect que j'ajoute à l'admiration sans borne que j'éprouvais déjà pour eux.

Samedi, dans la piscine, j’ai réussi à faire trois chandelles.  Et à en rater 872.  Je blâme le manque de pratique et les livres accumulés au cours des dernières années pour mes piètres performances acrobatiques aquatiques.  Plus tard dans la semaine, je suis tout de même parvenue à faire une Patrick Swayze de moi-même en recréant avec Mahée le fameux lift de Dirty Dancing au moins 76 fois.

Piscine pour moi toute seule.

La plupart du temps elle est bien remplie.

Outre avoir fait beaucoup de bulles, j'ai lu, brûlé au soleil, jasé, bien mangé, bu, dormi, répondu à un nombre incalculable de «Pourquoi?», rempli des livres d'autocollants, fait semblant d'être dans une caverne avec Rémi ou au magasin avec Mahée, célébré en famille le 39e anniversaire de naissance de mon frère, vu environ quatre fois le dernier film des Schtroumpfs et joué aux marbles, ou à «mawrd», comme je préfère dire.

Mon grand frère Sébastien, sa femme Marie-Ève et leurs deux enfants, Mahée (fière de sa nouvelle sacoche!) et Rémi.

Tout'nous autres.

J'ai beaucoup apprécié cette première portion de mes vacances.  Merci pour l'accueil et les bons moments!

J'ai maintenant le visage très rousselé.
(Ou la «face brune», comme le dit si bien Mahée)







mercredi 29 juillet 2020






Mine de rien, je suis en vacances.  Mes premières payées depuis 2016.  Direction Nouveau-Brunswick pour voir la famille proche (mais qui se tient loin), avec tout ce que ça implique comme mesures sanitaires et autres caprices covidiens.  Je suis bonne joueuse, je ferai ce qu’il faut.  

Je me suis booké un petit arrêt détente de luxe en chemin, suffit que je dois patienter à Rivière-du-Loup une nuit.  Demain, tandis que je bouillerai en plein «spa nordique urbain» (dixit UniverSpa Nordik), je fermerai les yeux, lèverai le menton bien au ciel et enverrai paître toutes mes galères financières, en souhaitant fort qu’elles restent derrière.










lundi 20 juillet 2020

mardi 14 juillet 2020





Les irritants majeurs actuels dans ma vie :

  • Le mot «télétravail» écrit avec un trait d'union.  Ça n'en prend pas.  Comme c'est plutôt populaire ces temps-ci, j'ai bon espoir que ce sera assimilé un jour.
  • La parution du troisième livre illustré de Dany Laferrière.   C'est laid, mais ça va se vendre quand même.
  • La phrase «On en reparlera».  J’ai une aversion profonde pour les discussions qui mènent nulle part et qui doivent donc être reprises continuellement.
  • Les bas cheville qui ne tiennent pas sur les chevilles.
  • Les gens qui chialent et s'indignent contre la nouvelle réglementation sur le port du masque dans les lieux publics fermés.  C'est inconfortable pour tout le monde.  Il faut surtout se rappeler que c'est temporaire et que ça peut sauver des vies.
  • Les gens qui portent leur masque n'importe comment.  Ça réduit beaucoup, voire complètement, son efficacité.
  • Mon célibat.

Des socquettes qui glissent, ça m'énarve.  Le mot «socquette» également.









mardi 30 juin 2020





Le reste de juin s'est assombri d'une solitude alourdissante qui a fait équipe avec quelques déceptions pour m'écraser et m'amener aux larmes.  Je réussis à me secouer et me reprendre.  Mais je suis seule encore à nouveau tout le temps.

C'est long longtemps.












mardi 9 juin 2020





Sur le qui-vive d'on ne sait trop quoi.  

On attend tous un peu que ce soit passé, n'est-ce pas?  

Et après, par où aller?  Que faire?  

Quoi dire.  Ou pas.  

Célébrer.  

Se retenir.  

S'avouer.





dimanche 7 juin 2020





Aujourd’hui n’existe que pour dormir, je me dis.  Mais au lieu de retourner faire une autre sieste, j'ai plutôt regardé les trois premiers épisodes de la série Normal People, basée sur le roman du même titre de Sally Rooney (dont j'ai déjà parlé ici).  C'est tellement beau, je veux m'en garder pour plus tard, même si je sais ce qui s'en vient.




J'attends quelque chose mais je ne sais pas vraiment quoi et j'ai l'impression que je vais être déçue.  I want more I want more I want more.  Je veux plus de quelque chose que je ne peux définir.




jeudi 4 juin 2020





Nous sommes en juin j’ai mal au bas du dos ce n’est pas commode pour quelqu’un qui doit entre autres soulever des boîtes de livres au travail je ne suis confortable que lorsque je suis allongée alors je profite et teste à fond mes nouveaux draps et oreillers.
Hier soir chez des amis nous avons bien mangé et discuté autour d’un feu tout en gardant nos distances tel que prescrit et malgré la douche je crois encore sentir la fumée dans mes cheveux j’aime voir des gens j’aime quand on ouvre une bouteille j’aime regarder les flammes s’agiter j’aime empester la boucane.
L’été sera-t-il beau bon chaud doux collant j’espère tout ça bien réparti.








dimanche 31 mai 2020






Depuis un bon bout de temps déjà (une éternité, vraiment), aucune des attirances que j'ai pu ressentir envers quelqu'un ne m'a été retournée.  Rien de réciproque.  Ça draine l'ego, ça.  

Plaire et séduire, c'est un thrill que j'aime.  Qui me manque.  Je me demande ce que j'avais qui faisait que jadis, un gars ait déjà voulu passer du temps avec moi, souhaité me connaître, eu envie de m'embrasser, me toucher, me faire plaisir.  Je me demande ce que j'avais que j'ai vraisemblablement perdu depuis.  

J'ignore ce qui me fait défaut, mais je sais que je suis plus stable qu'avant, plus joyeuse et moins awkward.  C'est quoi d'abord, le problème?  Mon odeur?  Mes trois chats?  Ma shape?  Mes rides?  Mes jambes marquées?

Oui, je chiale et je veux faire pitié, mais nul besoin de sortir les phrases de circonstance du genre «Je comprends pas, t'es formidable pourtant» ou «C'est eux autres les pires».  

Parce que non.  Ce n'est pas eux autres les pires.  C'est moi qui suis toute seule, qui n'aie personne avec qui rigoler et bavarder, c'est moi qui ne baise pas, qui n'embrasse pas assez souvent à mon goût, c'est moi qui ne partage rien à deux.

Je veux être toute nue avec quelqu'un, bon.







 

dimanche 17 mai 2020




Une douce envie de sacrer mon camp.  D'aller voir ailleurs, peut-être justement parce qu'on ne peut pas y aller, ailleurs, en ce moment.  Il y a une parcelle de spontanéité qu'on ne peut pas se permettre, en ces temps de crise.  Des coups de tête auxquels on ne peut obéir.  Des élans qu'on ne peut pas prendre.  

Je veux t'embrasser.





dimanche 10 mai 2020

vendredi 8 mai 2020





J'aime...
  • apprendre des nouvelles tâches au boulot.  Ça change de la routine et ça aide mes collègues qui sont débordées;
  • la lasagne végétarienne de la Fromagerie des Grondines.  Menoum;
  • le fauteuil dans lequel je suis assise en ce moment, offert par mes parents à l'occasion de mon déménagement en 2014;
  • le roman Hex, de Rebecca Dinerstein Knight (Penguin).  Quelle belle et pathétique obsession qu'entretient Nell pour sa professeure d'université.
Hex, Rebecca Dinerstein Knight, Penguin, p. 173.


Je n'aime pas...
  • l'odeur du Purell et de ses équivalents;
  • le concept des stories sur Facebook ou sur Instagram.  Ça se perd dans le néant après?  Pourquoi ça disparaît?
  • les gens qui ne veulent même pas essayer de comprendre tout ce que cette pandémie a créé comme dommages collatéraux (et je pense juste ici aux entreprises qui doivent dealer avec des clients qui ne se rendent pas compte que ça occasionne des retards, des délais, des erreurs, et nécessite de la préparation, du revirage de bord, des idées géniales de dernière minute, de la main d'oeuvre...);
  • le fouillis total dans lequel nous sommes ainsi que le manque de cohérence dans les étapes et les directives qui nous sont données pour amorcer le déconfinement dit «progressif».




jeudi 30 avril 2020




Pour la Journée du poème à porter, je n’ai pas exhibé de vers sur moi, mais j’ai acheté deux recueils de poésie, dont le très bon Deux et demie de Carolanne Foucher (Les éditions de ta mère), que j’avais déjà lu et que j’ai relu la boule dans’gorge et les yeux humides.


Carolanne Foucher, Deux et demie, Les éditions de ta mère, p. 40
#poèmeàporter







samedi 25 avril 2020





J'aime...

  • la salade de poulet du Costco.  Elle est foutument bonne;
  • attendre l'arrivée d'items commandés en ligne.  J'avais acheté de cette façon environ quatre fois dans ma vie avant le confinement et j'avoue que j'y ai pris goût.  Depuis, je me suis commandé un t-shirt et un macaron (ce dernier n'est pas encore arrivé, misère!) de chez Threadless, un t-shirt et un macaron de chez Doctorak, des bas de chez Roo Socks, une peluche du webcomic Strange Planet et euhm, je pense que c'est tout.  C'est excitant de tracker les produits,  les guetter, et puis c'est comme recevoir un cadeau à chaque fois;
  • le nouveau chat de Jeremy Laniel, Samuel Beckett, qui a les plus beaux yeux bleus de l'Univers (le chat, pas Jeremy);
  • l'artiste français Quibe, particulièrement ses baisers.  Il en publie un différent à chaque jour sur son compte Instagram depuis le mois de mars pour distraire et nous faire pleinement apprécier ce geste maintenant proscrit dans la plupart des cas.  Bien que je ne pratique le minimalisme dans aucune sphère de ma vie, j'apprécie le talent qu'ont certains de maîtriser ce style.  
Kiss 2015, © Quibe
Un de mes préférés.


Je n'aime pas...

  • les soupirs répétitifsSpeak your mind.  Ou respire normalement;
  • les rénovations.  C'est in-ter-mi-na-ble.  La durée et les coûts prévus ne sont jamais respectés.  C'est comme être obligé de s'abonner à une suite d'imprévus plus ou moins agréables et poursuivre jusqu'à être satisfait du résultat (ou s'en contenter);
  • le trop grand nombre d'applications qui existent pour vidéoconférencer.  Pour une fois, je revendique le monopole de l'une d'elles, que ce soit uniforme et que je n'aie pas à me familiariser à nouveau à chaque fois;
  • ne pas voir mes amis comme avant.  Vous savez, le fameux «avant».  Il y en a certains que je voyais quelques fois par semaine.  Avec le reste de mon entourage, je suis plus habituée que nos rencontres soient espacées.  J'ai hâte de voir qui aura le réflexe de se jeter dans les bras de tout le monde et qui refusera de toucher qui que ce soit à cause des nouvelles tendances de distanciation sociale.