mardi 25 février 2020





En ce moment, je suis beaucoup trop consciente de mes sinus pour être reconnaissante d'en avoir.  Paraît qu'ils sont bien pratiques et tout, mais quand ils me font souffrir, ça craint.


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J'ai lu Normal People de Sally Rooney (Faber & Faber) la fin de semaine dernière et je dois dire que, bien que ça m'ait beaucoup plu, ça ne m'a pas réconcilié avec l'idée qu'une communication franche, authentique et transparente entre deux individus soit possible.  Bon, ça demeure de la fiction, mais les situations me ramenaient sans cesse à mon vécu.  On est vraiment foutus, hen.


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Malgré ce pessimisme, j'ai une grande envie de tomber amoureuse.  Suffit de trouver de qui.


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J'ai faim mais j'ai peur pour mon estomac.  Tout est chamboulé en moi.  Je blâme mes sinus.


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samedi 22 février 2020





Luxes que je m'offrirais si j'en avais les moyens : 

  • Un massage complet donné par un ou une professionnel(le) une fois par mois minimum (hell, c'est ma liste : une fois par semaine!)
  • Un facial par mois
  • L'épilation définitive sur certaines parties de mon corps
  • Un ordinateur portable fonctionnel et rapide
  • Un cuisinier traiteur à mon service pour manger bon pis varié pis toute
  • Des abonnements au théâtre et au cinéma Le Clap
  • Des billets pour tous les shows de musique qui m'intéressent
  • Un voyage par année, durée et destination de mon choix et accompagnée (ou non) par les gens que je veux (qui eux n'auraient pas d'autre option que de s'y plier)








jeudi 13 février 2020




"What we have is not special,
what we have is weird.  Fucked up weird.
And I will hate you for it one day."

- Moi, le 14 février 2011



J'avais raison.  Mais d'avoir eu raison ne m'apporte maintenant aucune satisfaction, nul réconfort.

Je le savais.  Je le savais, et j'ai continué quand même.

Ce qu'on fait quand on veut trop.
Ce qu'on fait quand on flanche.
Ce qu'on fait quand on aime.

C'est fou.  Juste fou.



«C'est un vice chez moi assez étrange, d'aimer toujours ceux que j'ai aimés, même s'ils ne ressemblent plus jamais à l'idée que je m'en fais ni à ce qu'ils étaient.»

- Sophia de Séguin, La séparation, Le Tripode, p. 91




dimanche 9 février 2020





Le suicide étant un sujet qui me touche personnellement, je me suis demandé si c'était pertinent que j'écrive un billet à l'occasion de la Semaine de prévention du suicide.  Selon moi, il ne faut pas attendre ce moment de l'année pour en parler.  J'aimerais beaucoup que ce ne soit plus tabou, même si je comprends que l'évoquer puisse rendre des gens mal à l'aise.  Il faut peut-être accepter le malaise et pousser un peu plus loin?  Je ne sais pas.  Mais bon, cette semaine existe, aussi bien en profiter.

Bien que ça fasse un certain temps que je n'aie plus de pensées suicidaires, j'ai lutté avec celles-ci on and off depuis mes douze ans environ.  Pas plus tard que l'été dernier, je me suis répété à quelques reprises que ce serait tellement plus simple si je n'étais plus là.  Plus de tracas financiers.  Plus de désespoir face à mon manque d'ambition.  Je ne serais plus un poids pour mes parents.  Je sentais que j'en étais un, même s'ils m'affirmaient le contraire.  C'était loin d'être dans mes pires moments, mais je me sentais tomber.  Mon nouvel emploi est vraiment arrivé à point.  Si j'étais croyante, je remercierais Dieu, mais je préfère donner une bine au hasard.

Il y a un brouillon qui traîne dans mes archives de blog depuis presque trois ans et j'ai pensé le partager, simplement pour souligner à quel point la solitude peut être écrasante (et ce même si j'ai toujours été bien entourée).  Je ne sais pas vraiment pourquoi à l'époque je ne l'avais pas publié, probablement parce que j'étais trop sonnée.  Ça date de cette période.


«Je me sens atrocement seule, ces jours-ci.  Je ne sais pas m'occuper.  Je ne veux pas m'occuper.  Je gaspille, je gaspille les heures les moments les instants.  Ma vie m'est de trop.  Je voudrais partager.  Je suis prête à en donner un peu.»

- Moi, le 10 mars 2017


En fait, je me trouve bien maladroite et j'ignore où je veux en venir avec ce billet.  Parlez, criez, pleurez, écrivez, consultez, chantez, si vous n'allez pas bien.  Je n'ai pas la prétention d'être un modèle, mais je l'ai fait.  Écoutez, posez des questions, appelez, textez, soyez juste là, si vous pensez que quelqu'un en a besoin.  On l'a fait pour moi.  On a sauvé ma vie.  Et je suis bien heureuse de ça.