lundi 30 janvier 2012






Arrangeur de trames brisées recherché
Grande expertise en lambeaux préférable
Doit être capable de rafistoler les scénarios les plus désastreux
de même que désamorcer les drames
+++
Si la description vous sied,
prière de vous adresser à mes tendances sans issue














dimanche 29 janvier 2012







La vérité c'est de l'art, ce n'est pas fait pour tout le monde.

J'en suis à la 572e tentative. De te couler ma mort dans le dos.

Quelques mélodies dans ma tête. Il me reste un coeur de rechange.

Des moments si beaux. Plein de tissus pour recouvrir tout ça.

Trop de «si» qui tombent à plat. L'aube et lui ça me dit encore. Me dit tout le temps.

Tout est drôle. Si risible. Si ha ha ha.

























samedi 28 janvier 2012







Le problème avec les patinoires extérieures et les anneaux de glace, c'est qu'on y joue de la musique de merde.











jeudi 19 janvier 2012





J'ai 27 ans, les ongles verts (par choix). La veille de mon anniversaire, j'ai trouvé un billet de 20$ par terre, sur le parvis de l'église, en rentrant chez moi. J'ai commandé de la pizza. Je regarde des épisodes de Mad Men et bien franchement, je n'ai jamais autant apprécié observer des gens hypocrites interagir entre eux, fumer et boire à longueur de journée, baignant dans leur décennie de convenances, de politesses et d'habits léchés. Tout est argent, apparence et baise là-dedans.
J'ai 27 ans j'ai un voisin qui me casse les pieds. Dormir est ma solution à tout.
J'ai 27 ans et je ne suis pas sûre de ce que ça implique. C'est sale ici.
J'ai 27 ans, je commence des livres et je ne les termine pas. 1000 histoires à la fois. En plus des miennes et de ma tête folle. Je dors en joggings et je garde mon peignoir quand il fait très froid. Il n'y a jamais assez de couvertures, il n'y a jamais assez de chats, jamais assez de toi. Tu pourrais répondre - tu ne le feras pas, tu pourrais deviner - tu ne le sais pas.
J'ai 27 ans et c'est très bien comme ça. J'ai l'air de demander l'impossible, je semble me plaindre mais dans le fond, tu l'as tu l'as.
J'ai 27 ans et je parle à mon âge. Je m'adresse à mes années. J'ai des questions.
J'ai 27 ans et c'est tout ce que je veux.






jeudi 12 janvier 2012





Bli
bli bli bli bli bli bli bliiiiiiiiii bli bli.



Dans la catégorie titre-si-déluré-que-lui-seul-me-donne-envie-de-lire-le-texte-qui-se-cache-derrière, il y a :




Il y a aussi des noms de collections qui valent la peine d'être mentionnés :

La dentelle du cygne, chez Atalante (J'apprends à l'instant à quoi se rapporte l'expression. Ça ne m'empêche pas de trouver ça drôle)



Et maintenant je partage, parce que ça fait une semaine que j'ai cette chanson en tête et parce que c'est TROP BON :





Bli bli.




dimanche 8 janvier 2012






Pas tant une liste, mais plutôt une énumération de choses qui tournent toujours mal pour moi.


Trucs avec lesquels j'ai vraiment un mauvais karma:

  • les bottes (d'hiver). Je crois que ça a commencé avec la paire de Skechers que ma mère et moi avions trouvée après m'être rendue compte que ma paire adorée (de marque oubliée) était devenue beaucoup trop petite pour mon mollet droit, qui avait sûrement boosté son volume de 63% durant l'été, pour je ne sais quelle raison (et pas le gauche, notez bien), mais c'était assez hallucinant de constater à quel point je ne fittais plus dans ces bottes. Toujours est-il que ces Skechers avaient sûrement un défaut dans le zipper, puisque cet hiver-là, je suis retournée cinq fois chez le cordonnier pour le faire réparer. Cinq fois. Pas de farce. J'étais tellement tannée qu'à la fin de l'hiver je me suis trouvée des EMU que j'ai vénérées pendant les quelques hivers suivants, jusqu'à ce que je doive les renouveler pour cause d'usage à la corde. Je m'en suis donc achetée des pareilles, mais du modèle de l'année en cours. Le lainage avait comme changé, on aurait dit. Eh bien elles n'ont pas toughé longtemps, celles-là. Un hiver et c'est tout. Ce qui fait qu'en novembre, je me suis ramassée à magasiner des bottes d'hiver avec ma soeur. Nous sommes tombées sur des Blondo intéressantes mais coûteuses. Je pensais à toutes mes bad lucks précédentes et j'ai donc préféré miser sur la qualité. Ma soeur et mon frère ont même payé une partie comme cadeau de Noël et pour ma fête. Elles étaient parfaites, jusqu'à ce que je me rende compte cet après-midi que la droite était déchirée en arrière. HEY! Du beau cuir cher de même, c'est une joke, ça là!? Ma soeur était avec moi, et elle n'a pas niaisé : nous sommes retournées au magasin avec la facture et la p'tite dame, elle m'en a donné une paire pareille toute neuve. Non mais, ça fera, hen?
  • mes plats préférés sur les menus. Quand j'étais petite, je ne trippais pas particulièrement sur les hamburgers au McDo, et je devais leur faire enlever pickles, oignons et moutarde, alors ça retardait déjà toute leur production... En fait, je n'aimais pas grand-chose là, sauf quand les pizzas sont sorties. Je savais bien qu'au début c'était pour un temps limité, mais elles sont demeurées si longtemps que je les ai prises pour acquis. C'est mon père qui m'a annoncé la triste nouvelle, un soir qu'il était sensé quérir le repas. Il est revenu les mains vides... Je crois que je ne m'en suis toujours pas remise. Au Subway, ils ont enlevé le poulet pizziola, ou son prédécesseur s'il avait un autre nom, pour un temps après l'avoir ajouté pour une première fois à leur menu. C'était pourtant le seul sous-marin qui m'avait fait changer de mon habituel steak et fromage. Et que dire du Manoir du Spaghetti, maintenant le Manoir tout court, qui a changé son menu au moins deux fois depuis que j'étais devenue une fidèle, en montant les prix, en enlevant des plats et entrées, pour finalement supprimer la table d'hôte (un restaurant qui se respecte offre une table d'hôte. Un restaurant qui se respecte n'enlève surtout pas sa table d'hôte si elle en a déjà une sur le menu) ainsi que le dessert favori de ma soeur (et plus tard de mes parents, et de ma grand-mère, et même de moi), et j'ai nommé : le délice aux pêches. Ça franchement, ça a été le coup de grâce. Nous n'y sommes plus retournés depuis que nous sommes au courant de l'affaire. Les enfoirés. Et puis au Starbucks, ils ont modifié la recette de mon Frapuccino préféré, celui aux fraises et à la crème, ce qui fait que ça goûte maintenant le sirop dégueux. C'est sans parler de leur chocolat chaud Signature, qui n'est plus offert. C'était la vie, ce chocolat chaud-là!
  • les garçons. Bah, je m'en plains souvent, et souvent pour rien en fait, dois-je vraiment m'étaler là-dessus encore une fois? Je crois que l'on connaît tous son lot d'histoires impossibles à ce niveau-là. Je suis loin d'être la pire. Mais, misère, je dois faire exprès des fois (désolée, pas de détails croustillants ici).
  • les plafonds. Ils ont tendance à vouloir me tomber sur la tête. Heureusement jusqu'à maintenant, je n'ai pas encore vécu l'expérience, mais c'est arrivé qu'un plafond s'effondre sans moi en-dessous. Et là un autre menace, mais le concierge semble avoir pris les choses en main.
  • les autobus. Si je suis en retard, c'est sûr que l'autobus l'est aussi. Et me fait donc arriver doublement en retard. C'est un peu la même fatalité que lorsqu'on partait en famille pour se rendre n'importe où de plus ou moins important et que sur le chemin, on pognait toutes les lumières rouges si on était pressé, et toutes les vertes si on avait du temps de lousse. Mon père avait remarqué ça une fois.







samedi 7 janvier 2012








Bah, je ne sais pas quoi te dire.
Le sucre me porte(ra toujours).
Vis dans l'impatience, vis dans l'attente encore.
Des collages affreux. Décevants.
J'accroche quand même.
Parfois j'oublie que certains trucs n'ont pas à être permanents.
On peut changer. Modifier.
Comme des affiches.
Temporaire. Période de temps seulement.
Le petit il regarde.
Plisse des yeux, s'endort.
Il pense à elle. Je pense à toi.
On pense, on pense (trop).
Des fois c'est de juste faire ce qu'il ne faut pas.








mercredi 4 janvier 2012