dimanche 28 février 2021

 



Hier, il m'est venu l’idée d'un concept d'émission télé hybride qui se situerait quelque part entre le talk-show et la télé-réalité qui porterait sur la vie misérable de personnes physiquement seules en temps de pandémie et dont le titre serait L’empire du vide affectif.

Imaginez une voix grave d'annonceur télé : «Mesdames et messieurs et autres individus, bienvenue à L'empire du vide affectif!».  Avouez que ça sonne!

Ladite émission offrirait un regard vraiment pas nouveau sur les gens qui vivent seuls, par choix ou non, pour cause de célibat, relation à distance ou autre, et qui subissent encore plus lourdement qu’avant les conséquences d’une telle existence dénuée de ou en déficit de contacts physiques et de chaleur humaine.

Ce serait inintéressant au possible, sans punch et à l'opposé du palpitant, donc criant de vérité.  Vous vous sentiriez aussi mal de visionner l’émission que moi de l’avoir créée et enregistrée, parce que franchement il y a des enjeux beaucoup plus graves que ça dans la vie.  Mais je pense que ça pognerait.  

J'avoue par contre que personnellement, je ne regarderais jamais une telle merde.







mardi 16 février 2021

 


Lu sur la 4e de couverture du livre Tant qu'il reste des îles de Martin Dumont (Les Avrils) :


«Mais des îles comme des hommes, l'inaccessibilité fait le charme autant que la faiblesse.»


Tout à fait.





dimanche 7 février 2021

 


J’ai perdu mon ketchup.  Comment fait-on pour égarer une bouteille de condiment?

Mon binge de sucre actuel sont les biscuits feuille d’érable Leclerc.  J’en mange parfois pour déjeuner ou la nuit si je me réveille.

Je n’ai pas grand appétit ces jours-ci.  Mais je mange gras.  Et sucré.  Par contre, je n'ai rien essayé de la Poutine Week cette année.  Vous?




jeudi 4 février 2021

 

En allant me chercher à dîner aujourd'hui, j'ai croisé un «vieil» ami du secondaire.  Nous avons jasé un peu puis nous sommes chacun retournés à nos affaires respectives.  

La dernière fois que nous nous étions vus, c'était à l'automne, en octobre ou peut-être novembre.  C'est lui qui m'a interpellée, je rentrais du travail et il pleuvait, j'avais le capuchon de mon imperméable sur la tête et je ne l'aurais jamais remarqué sinon.  Avant ça, nous ne nous étions pas vus depuis des années.  J'étais donc agréablement surprise.  Je me suis arrêtée, il s'est approché, il a mis son masque et il m'a enlacée.

J'avoue que j'ai figé.  J'ai pensé «On est pas supposés!  Le virus, c'est dangereux!».  Je lui ai quand même rendu son hug sans rien dire.  Ça a duré genre trois secondes.  Je ne me suis pas sentie agressée, mais j'ai été déboussolée par ce geste si simple, si naturel, parfois même automatique et que j'aime tant pratiquer en temps «normal».  Je me suis rendu compte que ça faisait des semaines que je n'avais pas eu ou donné de câlin.  Et je me suis dit par après que j'aurais dû en profiter davantage.

Cet après-midi, j'ai constaté que je n'ai pas eu d'autre hug depuis cette fois-là.  Et je trouve ça incroyablement triste.

Je sais qu'il faut continuer à être prudent et prévenir le plus possible la contagion, mais viarge que j'aimerais qu'on m'enlace à nouveau.