jeudi 29 avril 2021

 

Aujourd'hui, le jeudi 29 avril 2021, c'est la 5e édition de la Journée du poème à porter.  J'en profite donc pour vous présenter Vieille Fille, notes intimes (Moult Éditions), un prodigieux recueil que j'ai adoré.  Que j'aurais aimé écrire, en fait.  C'est beau et c'est réel.  C'est bourré d'autodérision, de cynisme et de lucidité.  En plein mon genre, avec un thème et des situations qui me rejoignent presque trop.




«Sainte, ma Bible!», me suis-je dit en le voyant pour la première fois.

C'est absolument tout à fait ça.

En ouvrant le livre pour le feuilleter, c'est sur ces deux pages que je suis tombée.  Je me suis esclaffée, ça me parlait trop.
Vieille Fille, Vieille Fille, notes intimes, Moult Éditions.

Pas mal ça!
Vieille Fille, Vieille Fille, notes intimes, Moult Éditions.

Oui.
Vieille Fille, Vieille Fille, notes intimes, Moult Éditions.





mercredi 28 avril 2021

 


J’aime mes moments avec moi-même, mais pas cette solitude imposée depuis plus d’un an.

Il y a peut-être un risque que je ne sache plus beaucoup rien.




mercredi 14 avril 2021

 


Les déodorants dits «naturels», sans aluminium ou autre produit néfaste, ce n'est pas encore au point, hen?  J'en ai testé plusieurs et tous étaient d'une efficacité nulle pour ce qui est d'éliminer (ou même juste dissimuler) les odeurs.  Alors, d'ici à ce que le progrès fasse effet, je vais poursuivre avec ceux remplis d'ingrédients potentiellement dangereux, question de ne pas faire subir à mes collègues mes relents de swing ou de me priver d'opportunités de rapprochements.  Parce que sans protection, je sens vraiment la charogne.





samedi 10 avril 2021

 


C'est fou comme donner de vieux draps* m'a fait me rappeler (presque) tout ce qui s'est passé sur, entre ou sous lesdites couvertures.

Ce sont les draps dans lesquels j'ai couché avec quelques hommes.  Des draps dans lesquels j'ai dormi, rêvé, aimé, lu, écrit, soupiré, joui, pleuré, tremblé, paniqué, maudit, regretté, sué, grelotté, passé le temps.  Dans lesquels j'ai bordé mes chats, étreint des peluches (même dans la trentaine, oui).  

Il n'y a presque plus rien ici que ces gars-là ont touché.  À peu près plus de trace de leur passage dans mon espace.  C'est triste et correct en même temps.  J'ai de la difficulté à laisser aller certaines personnes, mais cette literie et leur départ dataient déjà, alors...

Et puis vive le upcycling!



*à quelqu'un qui les utilisera pour un projet artistique