mardi 12 février 2008

Je flanche.
Je souris tellement.
Quand ta voix...
Quand t'appelles.
Je n'ai pas le temps quand je devrais.
Et je ne saisis pas les occasions où je pourrais profiter de minutes de trop.
Alors je ne corrige pas assez.
Je n'écris pratiquement plus et c'est lamentable.
J'en connais deux qui doivent se demander où je suis passée.
Je réussis tout de même à lire lorsque je m'approprie un de ces sièges bleus des autobus de ville.
Tout va très vite, j'aimerais agripper une seconde et lui dire de rappliquer avec ses amies.
Médicamentalement parlant, je ne vais pas bien.
Autrement, je jubile.
Je chantonne.
Je ne le faisais pas avant.
Et je fredonne rien, rien qui porte un titre.
Aucune note connue.
Je me suis déniché un espace qui n'appartiendra qu'à moi.
Des murs que je colorierai à mon goût.
Je n'y accueillerai que toi ou presque, que toi et quelques autres.
Mon chat à poil long se moquera de moi.
Je suis tombée tout à l'heure, je devais me dire que j'aurais aimé que tu sois là.
J'aurais voulu en rire avec toi.
C'est drôle, tout est très drôle.
Je pardonnerais n'importe quoi.
Sauf la mort.
Ne me laissez pas comme ça.
Je continue avec les accessoires.
La gourmandise me tient.
Moi je t'aime tellement.
Déjà.
Je ne te l'ai seulement pas dit encore.
Dans le moment, je préfère l'impulsion du geste irréfléchi.
Accompli sans soin.
Ou sans application.
Non, sans évaluation.
Plutôt.
Ne pas avoir à y revenir.
Se demander si ça colle.
Tout va me glisser entre la peau.
M'échappera.
Me filer les doigts.
Tout va plomber.
Éclatera.
Extase.
Avec toi.



4 commentaires:

  1. wow quel beau blog. tes pensées sont très belle et me font monter les larmes aux yeux...Merci beaucoup c'est superbe...

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  2. Merci à toi pour ce beau compliment!

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  3. Ce poème, Sylvianne... J'aime encore plus la poésie grâce à ce genre de poème. C'est irradiant de toi. J'ai même pas de mot pour le dire.

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