mardi 21 juillet 2009




Ah, voilà. J'ai compris. Je suis une personne normale, mais qui témoigne seulement d'un léger retard moyen, disons d'environ 3 heures, pour décider la prochaine activité qui saura l'occuper. Du temps perdu, de l'angoisse pour rien. Les jours sont beaucoup trop longs pour moi tout d'un coup. Et devant cette impasse, mon alternative favorite: dormir.

Une chance qu'il y a les rêves. Sinon ce serait nul, toute cette réalité à la con. Je surpasse les événements, encore une fois. Et fais semblant qu'il n'y a pas lieu d'en faire de cas. C'est la vie, après tout, qu'on dit. Tout est la vie, après tout. Tu es pris. Vous êtes amis. Elle est enceinte. C'est beaucoup de vie en même temps pour moi qui n'ai rien pour égaler tout ça.

Je reprends goût au soleil. J'avais peut-être peur d'un trop-plein de chaleur.

J'emmerde les gens qui quittent sans se retourner.






samedi 4 juillet 2009





Mine de rien, c'est l'été. La saison s'est installée sans que je voie sa grande soeur lui céder le pas (et ne me dites pas que c'est qu'on a des températures de merde, à ce que je sache il pleut, l'été. Et en ce qui me concerne, je préfère la pluie d'été à celle d'hiver). Non, c'est plutôt comme si on m'avait coupé les pupilles; je ne vois rien, à l'extérieur. Je ne suis consciente que de mes deux pieds. Et y'en a un d'amoché. Mais je force la note, bien sûr.

J'essaie de trouver des raisons. Et je pratique des rencontres. Il faut expliquer tout, sans ça on ne s'endort pas la nuit. Puis faut savoir se mettre en valeur.


*


- Oui, bonjour, je suis Sylvianne. Peut-être avez-vous entendu dire que je suis folle. Sinon, écoutez bien : « »

Bruit de tonalité. On entend respirer.

Parfois, c'est lorsqu'on a trop d'air qu'on suffoque.


*


J'aimais bien tes salades. Maintenant je fuis les légumes. J'ai forcé ma nuque aujourd'hui, elle m'en veut et me crie douleur. Moi je ne crie pas quand j'ai mal. Je pleure. Y'a des soirées où les chats peuvent se montrer salement ingrats. À moi de ne pas trop leur bourrer le ventre.

Je pense. Je l'aime, ton petit mystère. J'accepte de mourir sans te reparler, si c'est ce qu'il faut.