lundi 16 août 2010




On m'a mise dans un bloc et tenue occupée pendant quelques jours. Maintenant je dois me rappeler que tu ne veux pas de moi comme ça. Comme je serais prête à me donner. Je me recogne donc contre le même mur après un bel élan de distractions. J'ai réussi à décoller, mais pas à m'éloigner complètement. J'atterris au même point et tout me revient, le début, l'aboutissement. L'attente, les questions. Les mots, l'espoir. Rien. On repart.

Toi et moi, c'était avant la canicule. Avant l'air lourd, le ralentissement général, la confusion du soleil. Je n'ai pas eu le temps, n'ai pas pris la peine, de mémoriser tout ce qui s'est dit, tout ce qui a mené à. J'avoue qu'il était assez prétentieux de ma part de croire que j'aurais pu te faire vivre paisiblement avec ces années côte-à-côte, celles avant et celles à venir. J'avoue que je le voulais beaucoup trop pour que ça arrive. Toi et moi. Juste toi. Te voir.

Je regarde mon mur et je n'ai pas envie de recommencer. Rencontrer, faire connaissance, se rendre compte que, attendre espérer douter questionner rêver attendre espérer douter questionner rêver attendre espérer douter questionner rêver. Et se faire prendre? Mais vraiment prendre? Ah! Je préfère pas.

Je reconstruis ton visage. Il aura beaucoup changé, d'ici à ce que je te revois. Je veux oublier tes grands yeux. Ceux qui me regardaient au-dessus de ton verre. Le reste, je le garde.






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