mercredi 17 octobre 2012







Le temps d'une sieste un homme est sauté de l'univers, ou d'en tout cas vraiment très haut, et très vite.  Je n'ai pas trop compris ce qu'il a tenté de faire au juste.  L'ampleur...  J'avoue que je n'ai à ce jour pas encore demandé à quiconque de m'expliquer.

On n'est jamais autant conscient d'un de nos membres que lorsque celui-ci fait mal.  Non?  La douleur serait donc la preuve de l'existence.  Ce qui prouve que c'est là.  On ne peut plus s'empêcher d'y penser.  À l'état normal, on ne ressent rien, on ne s'en préoccupe même pas.  Messieurs dames, j'ai eu un dos la semaine dernière.

Des fois la nuit, je m'épile les sourcils.  Je vais voir sur Facebook si j'y suis.  Je mélange les sons.  Je m'imagine t'entendre, je t'entends me parler.

Quand je suis malade, tout me paraît pire.  À vous aussi sans doute.  Tout me paraît plus sale que ce ne l'est vraiment.  On s'entend qu'à vivre avec des chats, il y a environ 60 poils au pouce carré en permanence ici.  À chaque fois j'essaie de me raisonner : ce n'est pas parce que j'ai le rhume qu'il y en a plus, c'est juste que je les vois davantage!  Et non, ce n'est pas si pressant de les enlever.  Je peux attendre d'être capable de me tenir debout sans avoir les jambes molles.

Chaud, froid...  Je crève, je gèle.  Foutue température corporelle vacillante.  Des fois il m'arrive d'avoir tellement mis d'épaisseurs que juste envisager de les enlever est au-dessus de mes forces.  Alors je préfère suer et attendre d'avoir froid à nouveau.

Parlons des pots et/ou enveloppes de médicaments.  Gens de l'industrie, sachez qu'il y a : à l'épreuve des enfants, et à l'épreuve d'un humain normalement constitué.  Viarge!

Avant, on avait le rhume ou la grippe.  Ou on ne savait pas trop, on inversait les deux, mais peu importe, on se comprenait.  En 2012, on dirait qu'il faut avoir un virus quelconque, spécifique, ou quelque chose qui finit en -ite, et qu'il faut en connaître la cause et l'origine.  Moi j'ai un rhume.  Je ne tousse pas vraiment, je n'ai pas mal à la gorge, mais j'ai les narines en feu, comme si l'intérieur était à vif, et ça brûle en chien.  Et je suis fatiguée, et plus faible que d'habitude.  Mais ça s'améliore, c'est moins pire qu'en début de semaine.  Voilà l'étendue de mon savoir sur ma condition.  Mon diagnostic final.















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire