mardi 17 avril 2012



Non, je n'avais pas oublié la liste.

Questions pour lesquelles aucune réponse pertinente et/ou authentique ne me vient en tête :


  1. «Quoi de neuf?»  Ma tête se vide alors.  Qu'est-ce que j'ai fait dernièrement?  De quoi est-ce que mon interlocuteur a-t-il envie que je lui parle?  De mon travail?  De mes amours?  De mes sorties?  Je me surprends à vouloir sortir LA phrase courte et punchée, qui donne un maximum d'infos tout en piquant la curiosité de l'autre et qui va faire rouler la conversation.  Je n'y arrive pas tout le temps (lire : rarement).
  2. «Quel est ton roman/film/album/groupe favori?»  Quoi, juste un?!  Et puis ça tourne tellement.  Revenez-moi dans six mois avec la même question et la réponse risque d'avoir changé.
  3. «Quel personnage te ressemble le plus ou bien auquel t'identifies-tu davantage?»  C'est sûr que je n'ai pas en tête le bon personnage au moment où cette question m'est posée.  On me l'a demandée jeudi dernier et je n'ai toujours pas trouvé.
  4. «Qu'est-ce que tu veux manger?/Qu'est-ce qu'on mange pour souper?»  Un des plus grands dilemmes de mon existence, et qui se répète à chaque jour : choisir ce que je vais manger.
  5. «Pourquoi?»  Parce que dans bien des cas, je le sais juste pas.  Et c'est très bien comme ça.







lundi 2 avril 2012






J'ai un peu tout faux quand il s'agit de toi, c'est vrai. J'ai un peu tout faux et le reste est vrai.

Je ne suis plus à l'ordre. Je suis quelque part entre «à la traîne» et «à l'aube d'un fouillis».

Joli parfum d'entêtement. Je m'y accroche j'y crois j'y reste.








dimanche 1 avril 2012

Vendredi, j'ai participé à ça et j'ai survécu, moi qui déteste écrire sous pression, dans un moment donné. Avec des consignes, en plus! Mais bon, j'avais envie de me botter le cul et de relever un quelconque défi. J'ai passé une partie de la soirée à rire des contraintes proposées par les visiteurs, à manger des fruits de contrebande - juteuses mandarines israéliennes - et à écrire, quoi. On m'a traitée d'auteure avant, pendant et après et j'ai aimé ça. Je vais me mettre à y croire. Pourtant je sais que ça prend plus que mes petites poussées de crayon pour l'être. À moins qu'on naisse auteur? Puis qu'on devienne écrivain. Ou vice versa. Je l'ignore. M'enfin. Le résultat de ce Cabinet sera publié sous peu dans la revue en ligne Le Crachoir de Flaubert. Je vous referai signe. Merci Pierre-Luc de m'avoir invitée!
Sinon, faudrait vraiment que je révise le concept de sieste. À la baisse, hen. Je dors pour huit. Huit nourrissons. Sûrement mes chats qui me donnent le mauvais exemple. Merci à eux.
Les poissons ne m'atteignent pas cette année. Sauf un, mais je ne vous raconte pas lequel, au cas où vous pourriez vous faire prendre vous aussi. Mais je précise qu'à la base, moi je n'étais pas très contente d'une telle nouveauté... Merci Facebook.
Je l'avoue : qu'il est bon, parfois, de se taper entre amis les meilleurs moments de la carrière de Carl Carmoni, de revoir ce fameux parcours de mini-putt et de réentendre l'animateur hurler «BIIIIIIIIIIIRDIE!». Merci Youtube.
Première gelato (premier?) de l'année cet après-midi avec la soeur. Mangue est toujours une saveur sûre. Merci Paillard-maintenant-ouvert-aux-Galeries-de-la-Capitale (ok, depuis le 18 janvier).
J'aime ce qui s'en vient. Le SILQ (beaucoup plus pour les soirées et vraiment pas pour l'affiche... C'est quoi, le dude se fait gaver? Il vomit?), de bonnes bandes dessinées à lire, les terrasses, Osheaga, le mariage du frère... Des gens, mes gens, des nouveaux gens. Et un peu de toi aussi peut-être.