lundi 18 juillet 2016







La nuit dernière, j'ai rêvé que j'étais à nouveau au secondaire et qu'à cause d'un congé dû à une tempête dont nous avions bénéficié quelques semaines plus tôt, nous devions débuter une journée de cours à une heure impossible, au petit matin, vers les 4h, pour reprendre le temps perdu.  Mon réveil a sonné à 1h30 et je n'étais plus certaine de l'heure à laquelle je devais me pointer à l'école.  En larmes, j'ai couru en bas pour réveiller mes parents.  J'étais désespérée et je ne voulais plus y aller, je pensais même à laisser tomber mes études.  Mon père essayait de me rassurer.  Je braillais comme une enfant qui ne veut pas manger ce qu'il y a dans son assiette, comme une petite fille qui doit aller au lit.  C'était la fin du monde, la catastrophe sans nom, la tragédie d'une vie.  Dans toute cette commotion, j'avais réussi à réveiller mon frère et sa femme qui, pour une raison obscure, dormaient dans le salon, et ma soeur, qui en descendant a raccroché le téléphone qui n'avait sonné qu'un coup.  J'étais frustrée parce que je me disais que ce devait être mon amie Marie-Claude qui m'appelait pour savoir quand est-ce qu'elle pouvait me rejoindre pour qu'on parte ensemble.  Je chignais à l'idée de la rappeler, et je ne l'ai pas fait.  Le rêve était fini.  J'ai ouvert les yeux en soupirant et en faisant la grimace, certaine d'avoir à me préparer pour vrai.  

Ce qui m'est resté après m'être réveillée c'est à quel point je ne voulais VRAI-MENT PAS aller à l'école.  C'était tellement trop me demander.  Comme une obligation de plus, un devoir à accomplir, un engagement pris à reculons.  

Je suis très mélodramatique, moi, autant dans le réel que dans les songes.




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